Scream : De la fiction au réel

Alizia est la nouvelle cible

Dans un musée portant sur la Première Guerre Mondiale, Quentin est en pleine visite guidée.

Quentin : - La bataille de la Somme s'est déroulée en 1916, approximativement de juillet à novembre. Elle a opposé les Alliés britanniques et français aux Allemands et est considérée comme l'une des tragédies les plus sanglantes du conflit.

Il reçoit un message de Gabriel sur son téléphone.

Quentin : - Excusez-moi.

Il regarde furtivement le message et son attitude change radicalement.

Quentin : - On va... *tousse* poursuivre par là-bas s'il vous plaît...

Le soir, les étudiants se dirigent chez Adrien, où sont également réunis Quentin, Louise et Nathanaël. Gabriel n'a pas le temps de frapper à la porte que cette dernière s'ouvre et qu'Adrien l'entraîne à l'intérieur. Les autres (Alizia, Clément, Romane et Selma) entrent à leur tour.

Adrien : - Ghostface dans la vraie vie ? Sérieusement ??

Gabriel : - Oui...

Alizia : - C'est pour ça que t'as voulu qu'on vienne ?

Adrien : - Bah oui, tu croyais que c'était pour quoi ? Prendre le café de façon joviale ?

Louise : - J'aurais préféré ça après ma formation de plus en plus éprouvante.

Quentin : - À qui le dis-tu ?

Quentin regarde particulièrement Gabriel.

Gabriel, incrédule : - Quoi ?

Quentin : - Mec, j'étais en pleine visite quand tu m'as envoyé le message.

Gabriel : - Désolé...

Nathanaël : - Moi, j'étais au travail.

Louise : - Et moi à ma formation en train de faire une tâche de la plus haute importance.

Adrien : - Idem pour moi. En gros, tu nous as prévenus au moment le moins opportun. Faut le faire quand même.

Gabriel : - Désolé... C'était au cas où le tueur déciderait de s'en prendre à vous dans l'après-midi... Que vous soyez déjà au courant, quoi...

Adrien : - Admettons.

Alizia : - Ne soyez pas si durs envers lui. Je vois pas ce qu'il a fait de mal à part prévenir les gens qu'il aime.

Romane : - Il va falloir réfléchir pour savoir comment survivre et surtout... trouver le coupable.

Selma : - Bonne idée. On va s'y prendre comme dans les films, ils vont nous aider à résoudre ce mystère. Mais j'espère que le nombre de meurtres s'arrêtera à 2.

Louise : - Mais on est déjà à 2 meurtres.

Selma : - Justement.

Clément : - Oui, Selma. Je ne te laisserai pas t'approcher d'Alizia.

Selma : - Mais lâche-moi, c'est pas moi merde !

Romane : - Rendez-vous demain au parc pour un petit tour des suspects et surtout... les fameuses règles.

Tous hochent la tête.

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Alizia arrive chez elle vers 23h50. Elle se gare en vitesse devant la porte de son garage, éteint ses feux et marche vers le perron en se servant de la lampe torche de son téléphone, son trousseau de clés à la main.

Alizia : - C'est laquelle encore ?

Elle réfléchit 2 secondes.

Alizia : - Ah mais oui, la plus petite. Je suis pas là moi en ce moment.