Scream : De la fiction au réel

Deuxième attaque sur Alizia

Après les cours, Alizia rentre accompagnée de Gabriel. Elle lui tient la main en lui souriant, ce qu'il fait également, et arrivent chez elle.

Alizia : - Tu veux que je te fasse quoi ce soir à manger ?

Gabriel : - Laisse, je m'en occupe.

Alizia : - Sûr ?

Gabriel : - Oui, t'inquiète.

Alizia : - Certain ?

Gabriel : - Oui, va te reposer n'amour.

Elle lui sourit et se dirige vers sa chambre avant de s'allonger sur son lit. À peine commence-t-elle à fermer les yeux que son téléphone sonne.

Alizia, souriante : - Allô ?

Ghostface : - Allô Alizia ?

Son sourire s'évanouit aussitôt.

Alizia : - Toi ?

Ghostface : - Je ne suis jamais très loin quand j'appelle. Tu ferais mieux de surveiller tes arrières.

Alizia : - Et toi de surveiller les tiens. Je compte bien ne pas te laisser me manipuler très longtemps.

Ghostface : - C'est ce qu'on va voir. Après tout, c'est mon scénario.

Alizia : - Oui, mais c'est toi le méchant donc. Et je te préviens. Le méchant ne gagne jamais dans les Scream.

Ghostface : - Peut-être. Mais il n'y en a jamais eu un comme moi, Alizia. Tous ces détraqués qui ont commis un meurtre isolé après avoir vu les Scream ne sont que des amateurs à côté du réel détraqué que je suis. Tu vas mouriiir, Alizia.

Alizia : - Non, ce sera toi.

Ghostface : - Allez, jouons à un jeu.

Alizia : - Et quel est-il ?

Ghostface : - Si tu me trouves, je te laisse en vie. Tu veux savoir où je suis ?

Alizia : - Pour quoi faire ? Pour me tuer plus rapidement ?

Ghostface : - Je suis dans ton placard.

Alizia regarde son placard.

Alizia : - Tu sais qu'il me suffit d'un appel pour que les flics débarquent ?

Ghostface : - Ça me laissera juste assez de temps pour étriper ton mec.

Alizia : - N'y touche pas.

Ghostface : - Les amis, ça compte. Mais perdre son boyfriend, c'est encore plus douloureux hein ? J'ai pas raison ?

Alizia ne répond plus et s'approche discrètement du placard avant de l'ouvrir d'un coup sec. Elle ne trouve personne.

Alizia : - Menteur ! C'est plus drôle !

Ghostface : - J'ai jamais dit que je serai DEVANT les vêtements.

Alizia se brusque en pensant que Ghostface est derrière les vêtements, mais surtout en ayant cru l'entendre juste derrière elle. Effectivement, à peine se retourne-t-elle que le tueur fantomatique surgit de derrière les vêtements et la pousse sur le lit avant de brandir son arme contre elle.

Alizia : - AAAAAAAAH !

Gabriel : - Alizia ? Alizia !

Alizia : - Gabrieeel !!!

Il arrive dans la chambre et voit Ghostface à un mètre d'elle.

Gabriel : - Bouge pas ! T'approche pas d'elle !

Il se jette sur lui et lui décoche un coup de poing dans le... masque, ce qui fait trébucher le tueur contre une lampe.

Gabriel : - Sauve-toi, vite !

Alizia : - Non ! Je ne pars pas sans toi !

Gabriel : - Tu ne t'appelles pas Rose ! Fais ce que je te dis !

Mais Ghostface se relève et brandit son arme dans le dos de Gabriel.

Alizia : - DERRIÈRE TOI !

Gabriel se retourne et alors que Ghostface abaisse son arme, il lui donne un coup de tête, le faisant tomber sur le lit. Alors qu'Alizia s'enfuit, Gabriel commence à la suivre alors que le tueur est trop sonné pour se remettre sur ses jambes et chute du lit. Gabriel en profite pour lui donner un coup de pied dans le flanc.

Gabriel : - Espèce d'enfoiré !

Puis il rejoint sa petite amie à l'extérieur.

Alizia : - Qu'est-ce qu'on fait ???

Gabriel : - Appelle la police.

Quelques minutes plus tard, la police est sur les lieux.

Policier : - Où est-il ?

Gabriel : - Sonné comme il était, il doit encore être dans la chambre.

Il les accompagne jusqu'à la chambre et Ghostface a disparu.

Gabriel : - Il est là.

Il se rend compte que le tueur est absent.

Gabriel : - Il y était...

Puis il voit que la fenêtre est entrouverte.

Gabriel : - Merde... J'ai oublié de la verrouiller en sortant avec Alizia.

Policier : - C'est pas comme ça que l'enquête va progresser.

À l'extérieur, Alizia raconte sa version des faits à Alex Carter.

Alizia : - Il faut que vous nous croyez ! Il était là ! Lui ou elle ou qui que ce soit !

Carter : - Oui mais il n'est pas là.

Alizia : - Oui mais...

Carter : - Écoutez, on va surveiller cette affaire d'encore plus près d'accord ? C'est vous qu'il veut mais je peux vous garantir qu'il ne vous aura pas.