Selma est menottée et assise à l'arrière d'une voiture de police.
Policier : - Vous avez le droit de garder le silence.
Selma : - S'il vous plaît, j'ai rien fait ! Écoutez-moi !
La voiture démarre pendant que Gabriel est assis à l'arrière d'une ambulance avec Alizia.
Carter : - Comment elle va ?
Policier : - Elle est solide.
Carter : - Allons voir ça.
Il s'approche d'elle.
Carter : - Tout va bien, Alizia ?
Elle hoche la tête, le regard dans le vide, tout en se rongeant les ongles. Gabriel met son bras par-dessus son épaule.
Gabriel : - On va l'affronter ensemble, mon amour.
Elle hoche la tête et le prend dans ses bras. Une voiture arrive juste en face et s'arrête en vitesse. C'est Clément qui en sort.
Clément : - Oh merde ! Alizia ! J'aurais pas dû aller faire un tour sans te prévenir ! Tu vas bien ?
Gabriel : - T'inquiète pas. Tout est nickel à présent. N'est-ce pas, mon cœur ?
Alizia hoche encore la tête, incapable de prononcer un mot.
Clément : - Allez, viens on va au commissariat.
Gabriel : - Prends soin d'elle, mec. À plus tard.
Clément : - Ciao !
Au poste, Selma est assommée de questions.
Carter : - Dis-moi, pourquoi avais-tu ce modulateur de voix sur toi ?
Selma : - C'est ça qui me rend folle, commissaire ! Je n'ai aucune idée de ce que ça fout là !
Carter : - Dis-moi, je suppose que l'on ne va pas trouver un appel passé à Chloé Barrycker le soir du meurtre dans ton téléphone ?
Selma : - Non puisque ce n'est pas moi qui l'ai appelé.
Père de Selma : - Vérifiez auprès de la compagnie de téléphone. Vous serez fixés, tous les appels y sont répertoriés.
Carter : - Merci mais vous n'allez pas m'apprendre mon métier.
Il regarde Selma droit dans les yeux.
Carter : - Je te place en garde à vue en attendant le relevé des communications.
Il se lève et part dans l'autre pièce. Puis Selma est emmenée par deux policiers.
Selma : - Alizia, regarde-moi.
Père de Selma : - Faut trouver un avocat, Selma.
Selma : - Alizia !
Alizia est assise en lui tournant le dos, les larmes aux yeux, et Clément arrive ensuite derrière elle en lui frottant les épaules.
Clément : - Alizia, je vais te ramener à la maison. Allez, viens.
Elle hoche la tête et le suit.
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Le lendemain, tous sont réunis au parc. Romane est debout devant ses camarades, respectivement assis sur le banc de gauche à droite : Quentin, Adrien, Gabriel, Alizia, Louise, Nathanaël et Clément.
Romane : - Bon, à mon tour de devenir la Randy comme dans les films.
Alizia : - Super, on va rigoler...
Romane : - On va commencer par les règles. Règle numéro 1 : toujours être sur la défensive. N'importe qui peut vous la faire à l'envers. Règle numéro 2 : pas d'alcool ou de sexe. Règle numéro 3 : ne jamais faire confiance à l'élu de son cœur.
Alizia : - Hein ?
Gabriel : - Sympa, merci.
Alizia : - Mais non, Gabriel ne ferait jamais ça.
Romane : - Tout le monde est suspect. Une fois de plus.
Gabriel soupire.
Adrien : - Et tu penses que c'est qui qui est le plus susceptible d'être le tueur ?
Romane : - Eh bien, on va commencer par la plus évidente. Selma. Elle n'est pas présente aujourd'hui en raison de sa garde à vue mais bon, elle n'avait qu'à pas se salir les mains chez Chloé.
Clément : - C'est clair.
Romane : - Quant à toi, Clément...
Clément : - Oui ?
Romane : - Tu es très méfiant vis à vis de tout le monde et ta protection sur ta sœur frise l'excès. Tout comme toi, Gabriel. Ça peut faire un beau twist si c'est vous les tueurs.
Gabriel : - Mais t'es sérieuse ???
Clément : - Tu abuses, sérieux !!!
Gabriel : - Je vais pas laisser ma copine se faire ouvrir le bide sous prétexte que ce serait "trop suspect" !
Romane : - Très juste, mais je dis simplement ce que je pense.
Gabriel : - Oui mais quand tu dis ce que tu penses, tu m'énerves !
Romane : - Louise et Nathanaël à présent.
Louise : - Oui ?
Romane : - On n'a jamais eu de femme transgenre Ghostface dans les films. T'as peut-être eu envie de faire un massacre dans la vraie vie pour t'offrir ce plaisir.
Louise : - T'es sérieuse !??
Nathanaël : - Et à moi, tu me reprochses quoi ?
Romane : - Toi, t'es trop transparent justement. C'est bien pour ça que te voir te révéler comme Ghostface serait assez attendu, histoire de te donner du crédit.
Nathanaël : - On n'est pas dans un film avec un développement de personnages, Romane. Je suis réel et j'existe tout autant que toi.
Romane : - Oui, je sais bien.
Quentin, à Adrien : - (Si elle fait allusion aux armes du musée, je me descends.)
Romane : - Quentin, tu peux très bien te servir des armes du musée où tu travailles. Un peu comme dans Scream 6.
Quentin : - (Je le savais...) Romane, ces armes sont inutilisables depuis des années.
Romane : - À d'autres, Quentin. Pas à moi.
Puis elle tourne sa tête vers Adrien.
Romane : - Et enfin, Adrien.
Adrien : - C'est moi...
Romane : - Réalisateur de fanfilms de Scream qui deviendrait le tueur dans la vraie vie. Tu nous refais ton concept de film dans le film ?
Adrien : - J'étais déjà le tueur dans le premier fanfilm.
Romane : - Justement. On en revient toujours à l'original.
Adrien ne sait plus quoi répondre.
Romane : - Quand je vous dis que tout le monde est suspect, c'est facile de trouver des arguments pour vous accuser les uns après les autres.
Clément : - Mais attends voir. Et toi, alors ?
Romane : - Franchement, je crois qu'on peut m'enlever de la liste des suspects avant même que j'y sois. Je suis trop pacifique comme fille.
Alizia : - Pas d'accord, Romane. T'as dit "tout le monde est suspect" donc TOUT LE MONDE est suspect.
Romane : - Mmh mmh, c'est vrai tu as raison. Mais ce n'est pas à moi de faire un argumentaire sur moi-même. C'est à vous d'y réfléchir.
Adrien : - On va se régaler...
Quentin : - Oh que oui...
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Scream : De la fiction au réel
FanfictionPendant une nuit ordinaire, une jeune fille est assassinée chez elle par un tueur masqué. Les personnes de son entourage sont ensuite ciblées par l'assassin et les meurtres s'enchaînent. Une étudiante est bien plus ciblée que ses camarades et elle c...