Léna Wolff, 25 ans, est la fille discrète de Toto Wolff, le célèbre directeur d'équipe de Formule 1.
Bien que passionnée par le sport automobile comme son père, Léna a toujours du rester dans l'ombre, cachant à tous, sauf à sa famille, qu'elle est a...
"La trahison est comme un couteau dans le dos. Elle fait plus de mal à celui qui l'a subie qu'à celui qui l'a infligée."
- Proverbe italien
Vendredi 17 Mai
Imola, 17:20
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PDV Léna
Les essais libres venaient de se terminer, et je ressentais encore l'adrénaline dans l'air. Lando avait réalisé un bon temps, ce qui semblait avoir mis toute l'équipe de McLaren en ébullition. Je me tenais à l'écart, près du garage, observant les mécaniciens ranger leurs équipements. Megan et Eric étaient partis chercher des boissons, me laissant seule pour un moment.
Je regardais les messages sur mon téléphone lorsque je sentis une présence derrière moi. En me retournant, je tombai face à face avec Julie. Son expression était différente de d'habitude : elle avait les lèvres pincées, et ses yeux, d'un bleu glacial, semblaient chargés de reproches.
Julie : Lena, dit-elle sèchement.
Je fronçai les sourcils, surprise par son ton.
Moi : Salut, Julie, répondis-je prudemment. Tout va bien ?
Elle croisa les bras, un geste qui accentuait son air accusateur.
Julie : Pas vraiment. On doit parler, toi et moi.
Son ton n'avait rien d'amical. Mon estomac se serra, mais je gardai un visage neutre.
Moi : D'accord, je t'écoute, dis-je.
Elle s'avança d'un pas, réduisant la distance entre nous.
Julie : Tu te rends compte de ce que tu fais ? murmura-t-elle avec une froideur tranchante.
Je clignai des yeux, décontenancée.
Moi : Pardon ?
Julie : Ne fais pas l'innocente, Lena, reprit-elle, sa voix montant légèrement. Tout le monde voit comment tu te comportes avec Lando. Toujours à traîner autour de lui, à lui parler, à sourire comme si... comme si tu espérais quelque chose !
Son accusation me frappa comme une gifle. Je pris une profonde inspiration, essayant de garder mon calme malgré la colère qui commençait à monter.
Moi : Julie, tu te fais des idées. Lando et moi sommes amis, rien de plus.
Julie : "Rien de plus" ? répéta-t-elle avec un rire sans joie. Arrête, Lena. Tu te mets toujours au premier rang, tu trouves n'importe quelle excuse pour être avec lui. Tu ne penses pas que ça devient un peu... déplacé ?
Cette fois, ses paroles me piquèrent au vif. Je sentis une chaleur monter dans ma poitrine, mélange de frustration et de colère.
Moi : Écoute, Julie, je ne sais pas ce que tu imagines, mais je ne suis pas ce genre de personne. Je respecte votre relation, et je ne ferais jamais quoi que ce soit pour m'immiscer entre vous.
