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Salut! Moi c'est Éleonore Clarks. Je vis à 13 minutes de toute civilisation dans le ranch de mes parents. Le ranch est une propriété familiale depuis 123 ans. Mes parents ont décidés de transformer le ranch en camp pendant l'été. Les ados qui sont délaissés par leurs parents (soit pour le travail, pour les vacances entre adultes et bref vous comprenez le genre) viennent passer l'été ici. D'habitude, je vais chez ma grand-mère le temps des camps, mais elle est hospitalisée pour l'été. Donc je reste dans ce trou perdu. Vous vous demandez sûrement pour quoi je ne veux pas être associée à mes parents? La raison est bien simple. Ils prennent les ados pour des enfants de 2 ans. Et la preuve! J'ai 16 ans et si je traverse le rang (où il n'y a aucune voiture. Vu la distance c'est normal...) pour aller chercher le courrier, c'est limite la prison à vie. Bah ouais! Mais y a pas que ça! Ma mère me fait l'école à la maison. J'ai donc aucune vie sociale. Et les seuls moments ou je pourrais en avoir une, ma mère me fait faire des devoirs. Ouais en plein été. On récapitule! Je vous fais la brève description de mon cas:
"Éleonore Clarks, grande échalote croisée avec une asperge, cheveux blonds vénitiens. Le spécimen a 16 ans, aucune vie sociale et vit avec des tarés. Elle adore les chevaux, les seuls êtres intelligents sur son terrain. Par chance pour l'humanité, Éleonore fait l'école à la maison et vit à 13 minutes de voiture du reste de la civilisation."
Bon. Je sais l'estime propre, c'est pas mon fort. Et disons que mon environnement ne m'aide pas. Ce que j'entends quand je dis civilisation, c'est une maison de campagne avec un vieille dame qui est sur le point de mourir. Donc, le camp de cet été sera une bonne occasion de faire du social. Je suis assez nerveuse car ils arrivent aujourd'hui! Je ne sais pas trop comment agir. Bah quoi? Quand je vous dis que j'ai aucune vie sociale! J'ai peur d'avoir l'air ringarde. Ah j'entends le bus! Oui ils arrivent en bus. C'est assez bizarre mais bon. Je crois que je vais faire une crise de cœur!
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J'arrive dans la cour et je m'assois près d'un grand saule. Mon père m'appelle pour que j'aille accueillir les gens. Alors que je m'apprête à entrer dans le bus, une blonde assez plate et une brune assez joufflue avec des gros atouts me sautent dessus. Je tombe sur le dos et la blonde crie :"COUCOU! MOI C'EST LÉA!" et la brune crie juste après :"ET MOI C'EST AIMY!". Je crois avoir perdu 20% de mon ouïe à ce moment là. Elles me demandent en simultané comment je m'appelle. Je leur répond donc toute gênée :"Euh... Moi c'est.. Euh... Éleonore." Et là il y a 2 gars qui débarquent. Euh non pas des gars. Des dieux. Désolé je me suis trompé. Et vous devinerez jamais. Ils viennent TOUS me dire bonjour! Je devais être rouge comme une tomate. Alors le premier, un petit brun assez musclé et un regard très sympa, se présente en me serrant la main. Il me dit :" Salut! Moi c'est Thomas. Mais appelle moi Thom. Et toi c'est ?" Je lui baragouine mon nom en gesticulant comme une ouistiti enragée. Après Thom, un gars de taille normal arrive et me fait un gros câlin. Il se présente comme étant "M. Jayden le magnifique". Un joli mec blond et un espèce de sac à blague. Bref, il ne me demande pas mon nom parce que il était derrière Thom. Je tourne le dos au bus lorsque j'entends :"Hey la rouquine?! Moi tu me dis pas bonjour?" Et là je me retourne (encore toute rouge) et je vois ce gars. Si les gars de tantôt sont des dieux, lui c'est un triple dieu de l'olympe des élites des dieux. Grand, un peu nonchalant, les cheveux châtains en bataille et les yeux paires. Il vient vers moi et se penche pour me chuchoter à l'oreille :"Comme ça on dit pas bonjour espèce de rebelle." Et il me fait un gros bisou sur la joue. Une espèce de bise manquée. Je le regarde et je dis :" Ton nom à toi c'est?" Je n'ai aucune idée de pourquoi mais j'étais super à l'aise avec lui! Il me regarde et il me fait son petit sourire en coin (avec de petites faussettes) en disant :"Moi la rouquine c'est Matthew. Et toi?" Je lui répond :"Moi c'est Éleonore Clarks." Et là il m'ébouriffe les cheveux et me demande si on y va. Nous prenons donc le chemin de la maison, les 6 ados. L'été s'annonce plein de rebondissements!

Le camp de mes 16 ans.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant