Coup de foudre sur le terrain

Famille

PDV d'Agathe

Quelques jours plus tard, après avoir pris ma décision, je fus invitée au palais royal. C'était un moment inhabituel pour moi, mais je savais que la famille royale souhaitait discuter de certaines choses en privé. Lorsque je fus installée dans le salon, le roi Felipe et la reine Letizia, accompagnés de Léonor et Sofia, m'accueillirent chaleureusement. Ils semblaient tous pensifs, comme s'ils attendaient le bon moment pour aborder le sujet important.

Le roi Felipe : Agathe, tu sais à quel point nous te considérons comme un membre de la famille maintenant, n'est-ce pas ?

Je souris doucement, touchée par ses mots.

Agathe : Je vous remercie, Votre Majesté. Vous avez toujours été là pour moi.

Reine Letizia : Nous avons beaucoup réfléchi à ton avenir, Agathe. Et je sais que tu as traversé des épreuves difficiles ces dernières semaines. C’est pourquoi nous voulons te soutenir dans tes projets futurs.

Je sentis un léger tremblement dans sa voix commesi elle était emue.

A

gathe : J'ai pris une décision. Je vais quitter l'armée. J'ai besoin de guérir moi-même avant de pouvoir aider les autres. J'ai parlé avec une collègue et nous voulons ouvrir un cabinet de kinésithérapie. Nous souhaitons apporter des soins médicaux aux victimes de l'armée, à ceux qui ont été blessés, à ceux qui ont vécu des traumatismes. C'est un nouveau projet pour moi, mais c'est ce que je ressens au fond de moi.

La reine Letizia sembla touchée, et son regard s'adoucit en me fixant.

Reine Letizia : C'est une décision courageuse, Agathe. Nous sommes fiers de toi. Et si jamais tu as besoin de soutien, sache que tu fais déjà partie de notre famille.

Léonor et Sofia acquiescèrent silencieusement, affichant des sourires chaleureux.

Léonor : Tu n'es pas seule, Agathe. Et puis… il y a quelque chose dont nous voudrions te parler. Nous avons réfléchi à ton avenir, à celui de notre famille, et… nous pensons qu'il serait merveilleux que tu viennes vivre avec nous ici, au palais.

Je les regardai tous avec étonnement. Ce n'était pas une proposition que j'avais anticipée.

Sofia : Cela pourrait être un nouveau départ pour toi, un endroit où tu te sentirais en sécurité et entourée. Nous serions heureux que tu sois avec nous.

La reine Letizia prit ma main avec douceur.

Reine Letizia : Tu es une partie intégrante de notre famille, Agathe. Nous savons combien tu as sacrifié et souffert. Ici, tu ne seras pas seule, et nous voulons te donner un foyer.

Je sentis une émotion me submerger. Cela faisait des années que je n'avais pas eu de vrais repères familiaux, et l'idée de pouvoir vivre avec eux, de les avoir près de moi, me réchauffait le cœur.

Agathe : Je… je ne sais pas quoi dire. C'est une offre incroyable. Mais je dois réfléchir. Ma mère, vous savez, m’a coupé les ponts quand elle a su que j’étais retournée dans l’armée. Je n’ai plus de nouvelles d’elle, et cela m’a, d'une certaine manière, soulagée.

La reine Letizia acquiesça, comme si elle comprenait parfaitement.

Reine Letizia : "Tu n'as pas à t'inquiéter de cela, Agathe. Nous serons ta famille maintenant."

Je laissai un silence s'installer avant de sourire, émue par leur offre sincère.

Agathe : Je vais y réfléchir. Merci. Cela compte énormément pour moi.

Le roi Felipe se leva et posa une main sur mon épaule.

Le roi Felipe : Tu n’as pas à décider tout de suite, mais sache que notre porte est toujours ouverte. Nous voulons que tu te sentes ici chez toi.

Après un long moment de silence, je me levai et les remerciai tous de tout cœur. Je n'avais pas pris ma décision finale, mais leur soutien m’avait profondément touchée.

Le lendemain, je parlai de tout cela avec Fermin. Il m'écouta attentivement, et lorsque j'eus fini, il sourit.

Fermin : Si tu choisis de venir vivre ici, je serai heureux pour toi, Agathe. Tu as besoin de ce soutien, et je serai toujours là pour toi, peu importe où tu te trouves.

Je souris en le regardant. Puis, un moment plus tard, il m’embrassa sur la joue,on ne s'était pas encore embrasser on attend le bon moment. Encore une fois, qu’il serait à mes côtés, peu importe les décisions que je prendrais. Mais une chose était sûre : il était là, pour tout.