Coup de foudre sur le terrain

Choix du coeur

PDV d’Agathe

La lumière douce du matin filtrant à travers les rideaux du palais éclairait doucement ma chambre. Je m’étirai lentement, sentant une étrange sérénité m’envahir. Les émotions de la veille, bien que fortes, s’étaient apaisées. Mon père était revenu dans ma vie, et même si tout n’était pas encore réglé, un espoir naissait doucement.

Un léger coup résonna à ma porte.

Leonor : Agathe, tu es réveillée ?

Agathe : Oui, entre, Leonor.

Elle entra, un plateau entre les mains, un sourire complice sur les lèvres.

Leonor : Ma mère a demandé qu’on te laisse te reposer un peu plus ce matin. Elle m’a aussi dit qu’elle voulait te voir une fois que tu serais prête.

Je pris une gorgée de thé, sentant une légère nervosité monter en moi. Je savais qu’une décision m’attendait : rester au palais ou partir pour retrouver une vie plus proche de mon père.

Agathe : Leonor, tu penses quoi de tout ça ?

Elle posa le plateau sur la table et s’assit près de moi.

Leonor : Je pense que tu dois faire ce qui est bon pour toi. Mais… tu sembles heureuse ici. Quelque soit ta décision tu auras nos soutiens.

Je souris légèrement, touchée par sa franchise.

Agathe : Oui, merci. Avec mon père qui est revenu… je me sens un peu tiraillée.

Leonor posa une main réconfortante sur la mienne.

Leonor : Tu peux avoir les deux, Agathe. Écoute ton cœur

Ses mots résonnèrent en moi, et je sentis une décision se former doucement dans mon esprit.

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Plus tard dans la matinée, je me rendis dans le salon principal, où la Reine Letizia m’attendait. Elle était assise près de la fenêtre, un livre à la main. Quand elle me vit entrer, elle posa son livre et m’accueillit avec un sourire chaleureux.

Reine Letizia : Agathe, viens t’asseoir.

Je pris place en face d’elle, légèrement hésitante.

Agathe : Maj… Letizia, j'aimerais vous parler de ma décision.

Elle m’observa attentivement, son regard bienveillant.

Reine Letizia : Je t’écoute, Agathe.

Je pris une profonde inspiration.

Agathe : J’ai réfléchi à ce que je veux faire. Je me sens bien ici, au palais. Vous m’avez tous accueillie comme une famille, et cela compte énormément pour moi. Alors… je souhaite rester.

Un sourire sincère illumina son visage.

Reine Letizia : Je suis heureuse de l’entendre, Agathe. Tu as trouvé ta place ici, et nous sommes ravis que tu fasses partie de notre famille.

Je souris à mon tour, mais ajoutai rapidement :

Agathe : Je voudrais voir mon père de temps en temps. Maintenant qu’il est de retour, je veux apprendre à le connaître à nouveau.

Elle hocha la tête, compréhensive.

Reine Letizia : C’est tout à fait normal. Il est important que tu cultives cette relation. Le palais sera toujours ta maison, mais ton père fait aussi partie de ta vie.

Ses paroles me réconfortèrent, et je sentis un poids s’envoler de mes épaules.

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Plus tard dans la journée, je retrouvai Fermin dans les jardins du palais. Il m’attendait, un bouquet de fleurs à la main, un sourire taquin sur le visage.

Fermin : Alors, ma belle, tu as pris ta décision ?

Je m’approchai de lui, attrapant doucement le bouquet.

Agathe : Oui. Je reste au palais.

Son sourire s’élargit, et il me prit doucement dans ses bras.

Fermin : Je suis content de te savoir ici, Agathe. Mais…

Il se recula légèrement, son regard devenant sérieux.

Fermin : Tu as aussi décidé pour ton père, n’est-ce pas ?

Je hochai la tête.

Agathe : Oui. Je veux passer du temps avec lui, apprendre à le connaître. Mais cela ne change rien à ce que je ressens pour toi ou pour ma place ici.

Il posa une main sur ma joue, son regard empli de tendresse.

Fermin : Peu importe où tu es, Agathe. Je serai toujours là pour toi.

Je sentis mes joues rougir, mais son soutien renforça ma détermination.

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Le soir, après un dîner tranquille avec la famille royale, j’appelai mon père pour lui annoncer ma décision.

Agathe : Papa, j’ai décidé de rester au palais.

Un silence se fit entendre au bout du fil, mais je percevais une émotion contenue dans sa voix lorsqu’il répondit.

Papa d’Agathe : Je comprends, ma fille. Et je suis fier de toi. Mais cela signifie-t-il que je pourrai te voir de temps en temps ?

Je souris, émue.

Agathe : Bien sûr, papa. Je veux te voir régulièrement. On a beaucoup à rattraper, toi et moi.

Papa d’Agathe : Merci, Agathe. Ça compte beaucoup pour moi.

En raccrochant, je sentis une paix intérieure m’envahir. Je savais que ma décision était la bonne. J’avais trouvé un équilibre entre mon passé et mon présent, et je pouvais enfin avancer avec sérénité.