Ça n'a rien avoir avec l'histoire, juste un petit cadeau de Noël !
song: Merry Christmas, Ed Sheeran feat, Elton John
25 décembre 1937
Il est mort. Papa est mort et pourtant c'est Noël. Je laisse les larmes couler de mes yeux, assise en boule dans mon lit.
-Princesse, ouvre la porte s'il te plaît.
Non ! Papa... Papa, il est..., je sanglote en boule sur mon lit.
- Je sais Sun, mais on doit être fort pour lui. D'accord ?
- Moui.
- Ouvre-moi, s'il te plaît.
Je me lève doucement, ouvre la porte et saute dans les bras de Bucky.
- Je t'aime p'tite sœur.
- Moi aussi. Un peu.
Bucky rigole et me jette sur son épaule. Il m'entraîne au salon. Steve est là. Mon frère me lâche sur le canapé à côté de Steve. Le sapin est en face.
- J'ai des cadeaux ? questionnais-je.
- Doucement l'asticot, tu veux pas manger avant ?
- Un cadeau alors ! S'il te plaît Bucky !
Il tourne la tête pour ne pas croiser mon regard.
- Stevie ?
Je m'assoie sur ses genoux et le fixe.
- S'il te plaîîît.
- Un seul ?
- Ouiiii !
Je cours au pied du sapin pour prendre un cadeau. Mais Bucky m'arrête pour m'en tendre un. On dirait un livre. Je m'empresse de déchirer le papier. C'est bien un livre, il est tout noir. Je l'ouvre et découvre plein de photos, de moi, de Bucky, de Steve et de nous trois. Je regarde les garçons, je comprends pas.
- Hein ? lâchais-je.
- Tu pourras rajouter des photos quand tu voudras. C'est notre album photo de tous les trois.
- Oooh, merciii.
Je cours faire un bisou sur la joue à Bucky puis Steve.
24 décembre 1940
Je me suis assoupie sur le canapé. Je voulais coincer le père Noël. Je sens des mains me porter. Je suis déposée sur mon lit. J'ouvre les yeux et découvre Bucky.
- Dit Bucky, tu crois que les enfants allemands auront droit à des cadeaux du papa Noël ?
- Oui, pourquoi pas ?
- Leurs parents ont pas été gentils. Et si le père Noël croit aussi que leurs enfants sont méchants ?
- Princesse vient là.
Je me blottis dans ses bras.
- Tu sais, leurs parents ne font qu'obéir à des ordres. Ils ne sont pas tous "méchants". Tout le monde peut fait des erreurs.
Je me relève d'un coup.
- Je dois écrire une lettre !
- Quoi ?
- Pour le papa Noël, pour qu'il donne quand même des cadeaux aux enfants.
Mon frère essai de me retenir mais je me précipite pour attraper du papier et un crayon. J'écris :
Bonsoir monsieur Papa Noël,
Je voulais vous dire que vous devez donner des cadeaux à tous les enfants parce que c'est pas leur faute. C'est les parents, ils ont fait des erreurs et l'erreur est humaine.
Ne les oubliez pas, s'il vous plaît !
Bon travail monsieur Papa Noël.
Sunny Barnes.
Je vais ensuite devant la cheminée et jette ma lettre dedans pour que le Père Noël la reçoive.
- Bon allez, au lit ma mini justicière.
- Hé, j'ai dix ans !
- C'est bien ce que je dis.
25 décembre 1944
Je me lève en traînant les pieds. Bucky me manque. Steve me manque. J'ouvre la porte de ma chambre et marche dans les couloirs immenses de la maison de Howard. Je pénètre dans la cuisine et suis accueillie par une odeur de pancakes grillés.
- NON ! hurle une voix masculine.
- Quoi ? demandais-je surprise.
- Ça devait être une surprise ! bougonne Howard.
- Quoi ? Les pancakes grillés ?
- Non, les excréments, se vexe Howard.
- Je te l'avais dit, se moque une voix que je reconnais immédiatement.
- Peggy !!!
Je cours pour lui faire un câlin. Elle me montre une assiette avec de beaux pancakes.
- Je les ai fait au cas où Howard les raterait, me chuchote-t-elle.
J'explose de rire. Ça fait du bien. Mes amis me soutiennent comme ils le peuvent dans mon deuil. Howard me tend un paquet. Je l'ouvre et découvre l'album que Bucky et Steve m'avait offert au Noel de mes sept ans.
- Comment ?
- L'appartement a été vendu, je suis allé y jeter un œil et j'ai trouvé ça. Je me suis dit que ça te ferait plaisir, explique Howard.
Ma vision se trouble de larmes et je me jette dans ses bras pour le remercier.
- Merci, pour tout, l'album, les pancakes grillés, ma chambre, que tu sois là. Merci Howard.
Il me serre en retour.
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Moonlight (Avengers) Tome 1
Fanfiction"Je sens une brûlure me traverser à l'intérieur de moi, comme si mes veines s'enflammaient, que mon sang était devenu de la lave, et que chaque cellule de mon corps fondait sous la chaleur mralgré le bâillon, j'hurle, je n'entends pas ce que les aut...
