2ème chapitre (suite)

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On rentre à l'hôtel. On fait l'amour. Ou plutôt on baise... On ne se rend pas compte, mais la nuit est déjà presque tombée. Nous prenons notre douche, ensemble, nous nous habillons, et partons... Je l'emmene au " commerce ". Un petit restaurant à deux pas de l'hôtel, dans lequel j'allais parfois avec ma mère. D'ailleurs elle avait eu une bréve aventure avec un des serveurs, un vrai guignol. J'ai peur qu'il soit de service, ce soir là. Heureusement, non. Au restaurant je lui fais du pied, et les yeux doux. Une allumeuse quoi. J'adore ! Il me sourit et roule des yeux, comme un " je t'aime ". Il me dit que Marie craque à chaque fois qu'il fait cela. Je rigole. Cela ne m'étonne pas. Il est trop craquant. A cette époque je ne suis pas encore jalouse... Nous mangeons bien. Il paie, puis nous partons. Nous décidons de rentrer tout de suite à l'hôtel nous mettre au chaud. Sur le chemin du retour j'ai un peu froid. Il me donne sa veste. Je la refuse, mais il insiste et m'assure ne pas avoir froid. Oh ! que c'est romantique. Nous faisons l'amour. Nous baisons. Nous faisons l'amour. Nous baisons. Demain nous passons la journée à la plage. Je l'emmene à Siouville... A 50 mètres de la maison de Yannick. Quelle coincidence. Bien que la plage soit grande, et qu'elle s'étende sur des kilomètres. Puis nous nous endormons en discutant, toujours dans les bras l'un de l'autre.

Il doit être 07:00 quand nous nous réveillons. Nous faisons l'amour, encore. Nous ne faisons que cela et chaque fois c'est merveilleux. La veille au soir, en rentrant du restaurant, il m'a faite jouir à en perdre la tête, rien qu'avec sa langue... Il adore lécher, et il le fait divinement bien ! Mais aujourd'hui, mauvaise surprise... j'ai mes règles. Les draps sont tâchés de sang, et lui en est recouvert. Notre première réaction est de rire, puis ensuite de constater les dégâts. Pendant quelques secondes je suis gênée, je crois qu'il le voit et me dit que je n'ai pas à m'inquiéter, que c'est naturel et qu'en plus de cela c'est leur boulot de nettoyer, aussi. Il a raison après tout. Et merde. Et merde, j'ai mes règles ! Merde et merde ! J'ai encore envie de faire l'amour. Et-puis c'est notre dernière journée ensemble, ce n'est pas possible de ne pas faire l'amour. On avait prévu de le faire à la plage en plus...

Nous prenons notre douche, à tour de rôle, puis nous nous dépêchons de sortir prendre le petit déjeuner... Le petit-déjeuner est servi jusqu'à 10:00. J'ai mis du coton dans ma culotte, en espèrant que cela puisse attendre au moins une heure... Peut-être allons nous recroiser le vieux d'hier ? Un vieux qui nous regardait de travers, en nous voyant tous les deux, Charle et moi. Jaloux ? Une fois le petit-déjeuner littéralement englouti, nous remontons dans la chambre et repartons. Il faut que l'on passe au super-marché avant... J'ai besoin de tampons, de lingettes hygiéniques et lui a besoin de " pansements chauffements ". Des douleurs lui sont venues dans le week-end... Mais avant cela nous récuperons sa moto dans le garage de l'hôtel... Une grosse goldwin 800, rouge sang. Je suis impressionnée par cette bête ! Mais elle est énorme ! Ce n'est pas une moto mais une mini voiture, lui dis-je les yeux pétillants et excitée à l'idée de monter dessus !

Une fois montée sur la moto, nous décidons de nous diriger vers la grande surface la plus proche. Sa moto a l'air tellement énorme pour cette petite ville. Dessus, je suis fière, et je vois ma ville comme ci c'était la première fois... Dans le magasin nous nous tenons la main. N'importe qui aurait pu nous voir, je m'en foutais. J'achète des tampons et des lingettes, lui une compresse chauffante pour le dos. Nous payons et allons dans les toilettes pour me changer. Nous entrons dans une grande cabine pour handicapés. Je suis agréablement surprise qu'il me suive. Je commence d'abord par lui mettre soigneusement sa compresse dans le dos. Il me remercie. Je lui demande de sortir, pour que je puisse enfiler mon tampon. Il a l'air surpris mais accepte de sortir. Ca ne l'aurait certainement pas gêné de me regarder glisser mon tampon mais moi oui... Cependant il m'attend à côté. Ma culotte devait être certainement inondée de sang, ma chatte aussi. Je ne voulais pas qu'il voit cela. Penser à ne pas tuer le glamour Elisa. En effet, ma culotte et ma chatte étaient pleines de sang... Je sors, me lave les mains et me dirige vers la sortie. Il est là, il m'attend. Il reprend ma main, me regarde tendrement, les yeux brillants, m'attire à lui et me murmure " embrasse moi Elisa ". Je souris et je l'embrasse. Bien sûr. Je l'embrasserais toute la journée, tout le temps.

Ce lundi, il ne fait pas vraiment beau, mais le temps est plutôt doux. Nous décidons d'aller à la plage, mais avant nous passons prendre des sandwichs. Je l'emmène dans ma boulangerie préfèrée " la mie câline ". Nous achetons 2 sandwichs, et des cookies au chocolat blanc. Il n'a jamais coûté de cookie au chocolat blanc. Comment est-ce possible ?

Remontés sur la moto. Direction la plage de Siouville. Je ne le guide pas, je lui demande de mettre le GPS. Je lui précise que Yannick habite à 50 mètres de la plage et lui montre sa maison. C'est surréaliste. Je lui montre tous les endroits que je fréquente quotidiennement. Je n'ai jamais montré à aucun homme mes endroits. Je ne me rends pas compte à l'époque que je le fais rentrer dans ma vie. Je crois à un week-end de folie, de baise, de plaisirs divers, avec un homme de passage, mais déjà je l'habitue à moi...

Sur la plage il ne fait pas froid. Le ciel est gris, la mer est calme. Nous nous installons sur le sable adossés à un rocher, face à la mer. A ce moment là je ne sais pas que ce sera un des plus bel après-midi de ma vie, sans doute le plus émouvant. Nous mangeons, nous rigolons, discutons, et je m'endors... Je m'endors contre lui. Tout contre lui. Il m'a prise dans ses bras, m'a collé contre lui, et déposé ma veste en cuir sur mon ventre. Le froid me réveille, et à l'instant ou j'ouvre les yeux je m'aperçois que je me suis endormie. Alors je pleure. Je pleure discrètement, sans bouger, sans qu'il me voit. Je lève la tête et je le vois... Il dort lui aussi. Je suis au maximum de ma sensibilité, de mon émotion. Quelques secondes plus tard lui aussi se réveille. Alors il me ressert encore plus contre lui. Il a froid, je crois. Sous le manteau je glisse ma main entre son entre-jambe. Je caresse sa bosse, je la presse, comme j'aime faire. Il gémit discrétement. Alors je pousse le manteau, me met à genoux devant lui et lui propose de le sucer. Il ne peut pas me baiser, j'ai mes régles, mais je peux le sucer. Oh oui ! J'en ai envie. Il appuie sur ma tête en me disant que c'est bon. J'y vais le plus vite possible. 2 joggers nous frolent presque. Ils ont tout vu, y compris sa bite... Il jouit assez vite et j'avale tout. Bien que j'apprécie avaler, et que son sperme est bon, je n'aime pas garder le goût au fond de ma gorge, alors je bois une gorgée d'eau, pendant qu'il remonte sa bringuette. Il me sourit, me reprend dans ses bras, m'embrasse. Dans l'après-midi j'ai Stacy au téléphone. Elle sait que je suis avec Charle. Elle me demande comment cela se passe et je lui raconte en 2 mots. Je lui dis aussi que nous sommes à la plage. Il entend notre conversation et sourit. Seulement il ne fait pas que cela... Il a remis mon manteau sur mon ventre et a glissé une main dans ma culotte. Il me caresse pendant que je discute avec ma copine, au téléphone. Au début il y va doucement, il m'effleure, mais ses doigts se font de plus en plus appuyants, forts, rapides. Je ne peux me retenir de gémir. Stacy entend tout. Elle est choquée. Elle s'énerve et me dit d'arrêter. Ca m'amuse. Mais il arrête. Il recommence à m'effleurer. Il l'a fait exprès... 

Encore une histoire d'amour...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant