Encore une histoire d'amour...

3ème chapitre (suite)

Puis l'heure a sonné : 17h00. Il est 17h00 et je dois rentrer chez moi avant la nuit. Demain j'ai cours. Le week-end est fini. Nous retournons vite fait à l'hôtel prendre mes affaires, et surtout prendre une douche... C'est le seul moyen qu'on ait trouver pour refaire l'amour, une dernière fois. Là encore je le suce intensément, pendant au moins 20 bonnes minutes. Il me dit avoir la tête qui tourne. Je me relève. Nous sortons, nous rhabillons, quittons l'hôtel. On reprend sa moto. Et déjà, je suis un peu triste. Mais pas tout à fait encore. Je ne me rends pas compte... Je le guide et l'emmene jusque chez moi. Je n'ai jamais montré à personne où j'habite... Je lui fais vraiment confiance. Je lui demande de se garer sur le côté du bâtiment, pour plus de discrétion... Nous descendons, je prends ma valise, me poste devant lui, et...c'est le moment de se dire au revoir. Adieu peut-être. Je vois que ses yeux sont mouillés. Je devine qu'il a envie de pleurer. Et une sensation me déchire le ventre : JE N'AI PAS ENVIE DE LE QUITTER. Je ne peux pas le quitter. On se prend dans nos bras forts, on s'embrasse longuement et langoureusement. Nous nous jurons de nous revoir. Décidemment je n'arrive vraiment pas à le quitter. Je sens les larmes monter. Et cela devient insupportable. Je dois partir tout de suite, sinon je ne partirai jamais. Je l'embrasse une dernière fois, et pars sans me retourner. Le dos à peine tourné, je fonds en larmes. Je marche vite jusqu'à mon hall pour pas qu'il me voit pleurer. Mais mes yeux sont brouillés. Je ne vois plus rien. Je suis déchirée. Je ne comprends ce qu'il m'arrive. Dans la cage d'escaliers je m'arrête à la fenêtre, j'attends qu'il passe en-dessous. Je veux le voir une dernière fois. Ca me fait pleurer encore plus. C'est fini. Il faut absolument que je sèche au plus vite mes larmes. Ma mère ne doit pas voir que j'ai pleuré. Je suis censée arriver heureuse, après un week-end de Pâques passé dans la famille de ma meilleure amie... Alors je fais semblant. J'entre chez moi, et déjà je ne suis plus chez moi. Je ne suis pas à Cherbourg. Où suis-je ? Et lui, où est-il ? A 1 kilomètre de moi, à l'hôtel. Rien que d'y penser je sens les larmes montées. Mais je me dirige dans la chambre de ma mère pour l'embrasser et lui raconter mon " week-end ". Je n'en ai aucune envie. Je n'ai qu'une envie, c'est d'aller le rejoindre. Ou du moins d'être seule. Dieu merci, à cette époque c'était la final du Bachelor, une émission de télé-réalité, et elle était absorbé par cela. Elle ne m'a pas posé de questions. Elle voulait regarder. Ca m'a sauvé. Je lui ai tout de suite envoyé un message...