L'Intégration.

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La pause déjeuner prend fin. Cette après midi, nous n'avons qu'une heure de cours. Donc j'ai proposé aux filles de venir chez moi. Elles vont se préparer chez moi pour la fête de ce soir. Le cours passa rapidement. Nous rentrons ensuite chez moi après être passées chez les filles pour qu'elles récupèrent leur affaire.

Nous sommes posées sur mon lit à discuter de tout et de rien mais surtout du jeu et de la fête de ce soir. Au bout de deux heures qu'Emma me supplie, j'ai enfin accepter de l'accompagner. Elle a vraiment peur. Mais je ne compte pas faire d'effort vestimentaire. Ça sera un jean pas plus. Les filles commencent à se préparer. Emma a une robe bustier saumon avec des volants et des escarpins noir. Elle a un peu de fard à paupières doré. Elle est juste sublime. Scarlet, elle, a une robe bleu électrique moulante pas trop courte, des escarpins noir. Moi c'est juste un slim destroy clair, des vans noir et un haut en dentelle blanche. J'ai quand même fait un petit effort pour ne pas que l'on remarque de trop.

Trois quarts d'heures plus tard nous arrivons à cette fête. La musique s'entend même à l'extérieur de la maison. Contrairement à ce que je m'attendais, personne est dehors entrain de vomir. Une fois rentrées, Matt vient tout de suite chercher Scarlet pour aller danser. Il y a directement un truc qu'il me vient à l'esprit, nous ne connaissons pas tous les pions. Je crois que je fait une grimace puisque Emma me regarde avec interrogation mais je décide de me taire pour ne pas me faire flipper encore plus. Nous nous dirigeons vers un canapé pour s'asseoir et parler malgré le bruit assourdissant de la musique. Dix minutes plus tard nous voyons John arriver. Emma me lance un regard de détresse mais j'explose de rire et elle ne tarde pas à me rejoindre. Lui reste planté devant nous sans comprendre. Il agrippe ensuite Emma par les hanches pour l'emmener sur la piste de danse. Je suis donc toute seul, super. Au bout de cinq minutes de solitude, je décide de chercher des toilettes. Je monte à l'étage et essaye toute les portes. Les deux premières portes sont des chambres. Forcément dedans il y a des gens qui ne font pas des choses très catholique, si vous voyez ce que je veut dire. Enfin bref, la troisième est enfin la bonne. Je me rafraîchis le visage, me lave les mains et reste assise sur le bort de la baignoire. Ça fait du bien de ne plus avoir la musique à fond dans les oreilles, les gens qui dansent collés serrés sous mon nez. Je peut enfin réfléchir.

Ça fait environ vingt minutes que je suis là quand la porte s'ouvre. C'est Keran. Dès qu'il me voit il fait un grand sourire et viens s'asseoir à coté de moi. Je n'ai pas la force de lui dire de partir et de me laisser seule. Il le remarque tout de suite et me regarde avec inquiétude. Faut vraiment qu'il arrête de me regarder comme ça sinon je crois que je vais craquer.

« - Qu'est ce qu'il ce passe ? Ça y est je sens mes larmes monter.

- Rien du tout. Je ne suis pas convaincu moi même alors c'est pas pour qu'il y soit.

- Arrête de dire ça s'il te plaît. Je ne suis pas dupe, regarde dans quel état. D'accord je fais partit du jeu, mais cela ne veut pas dire que je n'ai pas de cœur. Il a pas tord

- Je me pose une question. Est ce que tous les joueurs on tout leur pions ? Il me regarde un peu surpris.

- C'est ça qui te met dans un tel état ? Je lui lance un regard noir et il continue. Presque, pour beaucoup d'entre nous les bracelets son mit au dernier moment. C'est une façons de pimenter le jeu.

- Et toi tu fait la même chose ? Il acquiesce silencieusement. Et tu le sait depuis quand que c'est elles ?

- Depuis la première fois qu'elle s'est énervée devant moi et qu'elle m'a ensuite laissé comme un clochard devant sa porte. »

Au même moment je sens une chaîne froide s'accrocher à mon poignet gauche. Au putin comment il à pu faire ça. Mes jambes trembles, ma vue devient trouble. La seule chose que j'arrive à faire c'est baisser le regard pour regarder ce foutu cadenas rouge qui est autour de mon poignet. Il me sort au même moment : « Bienvenue dans le Virginity Game. » Son sourire est rayonnant comme si c'était normal. Prise d'un élan de courage ou je ne sais quoi. Je me lève et le gifle d'une telle force que ça m'étonne moi même.

The Virginity GameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant