Partie sans titre 10

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Le mec, il est tranquille dans ma cuisine à parler avec ma mère. Vous avez sans doutes compris que c'est mon prof de français. Espérons qu'il n'ai rien dit à ma mère sinon je suis morte. Ma mère me fait un grand sourire. Je ne réagis pas, je prend juste une pomme et prend la direction de ma chambre. Au même moment ma mère m'arrache les écouteurs et me dit :

« - Je ne t'ai pas élevée comme ça. Depuis quand tu dit pas bonjour. Elle est énervée. Elle me tiens par le bras. Le prof lui, me regarde avec un sourire en coin. Je suis bien contente que ça te fasse rire connard.

- Je l'ai déjà vu aujourd'hui. Mon ton est glacial et mon regard aussi. Je me retourne d'un pour qu'elle me lâche, et monte dans ma chambre. »

J'entends ma mère s'excuser pour moi. N'importe quoi. Pour bien montrer que je suis énervée, je claque la porte. Si avec ça il se rend pas compte que je ne veut pas qu'il soit là, je ne peut rien faire pour lui. Je me pose en tailleur sur mon lit et contemple ma chambre avant de commencer mes leçons. Il faudrait peut être que je range un de ces jours. Il y a un tas de vêtement sale par terre et mon bureau n'en parlons pas. Je commence ensuite par faire les maths. J'ai aussi du français à faire mais je suis trop énervée par le prof pour l'instant. J'ai toujours ma musique à fond. Pour moi c'est un moyen de me calmer. J'ai maintenant finis les maths, l'anglais et l'histoire il me reste plus que le français. C'est une étude de texte. Je ne comprend rien. Ils ont commencés les questions ce matin mais vu que je n'ai strictement rien écouté, il faut que je me débrouille toute seule. Au bout de trois essais, de trois feuilles chiffonné, je m'énerve et crie un « Putain ! » Je crois qu'il a résonné dans toute la maison. Ma mère va sans doute débouler et m'engueuler pour toute à l'heure et aussi parce qu'elle n'aime pas quand je dit des grossièreté. Je reprend mon stylo et une nouvelle feuille. Si ça continue je ne vais pas le faire. Ma porte s'ouvre d'un coup. C'est ma mère qui apparaît... Le prof est derrière. Il est toujours pas partit lui.

« - Et frapper vous connaissez ?! Il faut absolument que je me calme sinon je vais douiller tout à l'heure.

- Si tu mettais t'as musique moins forte, tu aurais entendu ! Et merde, un point pour elle. J'ai jamais vu ma mère comme ça. Elle me fait limite peur. Et elle continue : Donc, si tu n'aurais pas était aussi désagréable tout à l'heure, tu saurais pourquoi monsieur Martin est ici. Elle se retourne et lui fait un grand sourire.

- Appelez moi Bertrand, je vous en pris. C'est quoi ce petit jeu entre eux ?

- Bertrand, est venue pour te donner des cours de soutien. J'y crois pas.

- Mais des cours de soutien de quoi là ? En français j'ai la moyenne ! J'en ai pas besoins ! Ma mère me fait le regard de « Quand il pars, t'es morte ma p'tite ». C'est officiel mon dernier jour est arrivé.

- Oui d'accord, tu as la moyenne. Mais l'année ne fait que de commencé et le niveau va monter et ta moyenne elle ne va pas monter bien au contraire. Tu as besoins d'aide maintenant sinon ça serra trop tard. Il prend une voix douce, un peu trop douce même. Je sens très bien qu'il y a un double sens dans sa phrase. Alors c'est pour ça qu'il est venue.

- Mais... Ma mère me coupe immédiatement la parole.

- Il n'y a pas de mais qui tienne. Bertrand n'est pas obligé de faire ça, il est venue pour t'aider car il en avais envie. Tu auras du soutien un point c'est tout ! Si ça continue elle va limite lui embrasser les pieds. Et en plus c'est pas finis : Ce soir Bertrand mange à la maison. Tu vas donc me faire l'amabilité de montrer ton vrai visage. Je crois que je suis bouche baie là. Je vais être obliger de manger avec lui. Super ! »



The Virginity GameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant