Le Mépris du Désir

13 1 0
                                    

Son corps, cathédrale où dansent les éclats,
Un marbre vivant, habillé d’ombre et d’or.
Chaque ligne est une note, une mélodie d’éclat,
Un poème silencieux qui séduit et dévore.

Le désir gronde en moi, torrent insatiable,
Un feu qui ronge, un poison qui m’étreint.
Il m’appelle, perfide, d’une voix implacable,
Mais mon cœur murmure un autre chemin.

Je vois dans ses yeux un abîme d’étoiles,
Un miroir d’âmes où brûle l’infini.
Sa peau n’est qu’un voile, fragile et pale,
Je cherche son essence, loin de ses plis.

Le désir n’est qu’un feu, un éclair éphémère,
Un roi sans couronne qui règne sur le néant.
Mais l’amour est rivière, lente et sincère,
Il caresse les rochers, patient, apaisant.

Alors je refuse ce festin enflammé,
Ce piège doré qui promet de tout ravir.
Je m’élève au-delà de ses chaînes cachées,
Je veux une union qui ne saurait mourir.

Son corps est une porte, mais l’âme est le royaume,
Un jardin secret que seul l’amour dénoue.
Je m’y perds, doucement, comme un parfum d’arôme,
Goûtant à chaque souffle, chaque battement fou.

Et même si le désir tente encore de m’égarer,
Avec ses griffes d’ombres et ses lueurs volages,
Je choisis la lumière, je choisis d’aimer,
Non pas en conquérant, mais en sage.

Car l’amour est un feu qui ne consume pas,
Un soleil qui éclaire sans jamais brûler.
Je ne veux pas ses courbes, mais ce qui bat
Sous les étoiles de son être sacré.

Djonles

Un Corps dans Un Cœur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant