One Last Girl - Tome 1 |terminée|

Chapitre 9. «Au revoir »

Aujourd'hui, on quitte à 15h, du coup on décide d'aller faire les boutiques Leia, Naya et moi, puis Ethan aussi.

«Alors, moi je veux ça, ça, ça, ça, ça puis....

-Leia, tu as conscience que tu as déjà la plupart de ces articles ? En double même ? Lui fis-je remarquer

- Non! Je les ai en 34 et 36, là c'est un 38, on sait jamais si je maigris ou autre tu vois ? Comme ce sont mes articles préférés. Il vaut mieux prévoir.

- Tu es d'une logique.. Je ris

- Non mais je suis d'accord avec Leia, c'est très intelligent! Répliqua Naya en souriant

- Tu es de son côté en plus ? Dis-je faussement outrée

- Et bam ! Un point pour la blonde! Hurla Leia

- Vous êtes insupportables! Dit Ethan en rigolant

- Non mais tu peux parler toi, avec Juliette !

- Je ne vois absolument pas de quoi tu parles. fit-il gêné

Nous rions alors et continuons de faire les magasins.

Quand nous tombons sur Mlle Avery. Accompagnée de la femme de tout à l'heure. Elles ne nous ont pas encore remarqué. Ethan se penche à mon oreille.

«Elle ne sont pas censées se détester ?

- Il me semblait que si. Répondis-je tout en fixant Mlle Avery.

- Naya, j'ai une idée. Fit Leia, en souriant

- Alors là, j'ai peur! Dis-je en riant ce qui attira le regard de notre professeur

- Naya, prends la main d'Ashley, maintenant!»

Naya et moi nous regardons, un sourire, on comprend l'idée de Leia, qui me fait un clin d'oeil. Je prends la main de Naya et nous marchons en riant. Je sens son regard, je ne fais rien, c'est Naya qui prend l'initiative de déposer un baiser sur ma joue. Je souris. En vérité, je suis gênée. Mlle Avery vient nous voir, suivi de son amie.

«Oh Mlle Avery. S'exclama Naya de son sourire provocateur

- Naya. Ethan. Leia. Ashley. Elle me fixe, en souriant.

- Mlle Avery, dis-je.»

La froideur dont j'avais fait part m'étonna. Et, elle n'étonna pas que moi au vu des regards de mes amis. Brooke s'était figée suite à ma prise de paroles. Elle n'eut pas le temps de reparler que je repris la parole.

«Chérie, tu viens ? me forçais-je à dire à l'attention de Naya

- Oui allons-y. Me dit-elle

- Au revoir Mlle Avery. Dirent Leia et Ethan froidement»

Cette rencontre m'a totalement refroidi. J'aimerais comprendre. Mon téléphone vibre.

*Vous avez reçu un nouveau mail de Inconnu*

Je l'ouvre. Et le montre aux autres. C'est Brooke, enfin, Mlle Avery.

«Rejoins moi dans 10 minutes devant le lycée, je t'expliquerais, s'il te plaît»

«Je fais quoi ? dis-je

- Vas y, tu auras des explications au moins! me dit Naya

- Naya, a raison. Dirent Leia et Ethan

- Bon, alors j'y vais ?

- Oui allez! Hop hop.»

Je leur dis au revoir et me dirige donc vers le lycée. Je suis à deux mètres de l'entrée et j'entends parler. J'aperçois alors la jeune femme, Mlle Lively, avec qui était Brooke. Elles discutent. Je tente d'écouter mais je n'entends rien. Et je vois finalement la femme sortir, suivi de Brooke. Elles se saluent. Brooke s'approche de moi et me sourit. Je fais un pas en arrière, je croise les bras, mon regard est froid.

«Ash'..

- Non. Mlle Benz.

- Viens.»

Je ne daigne pas la suivre. Je ne bouge pas. Elle souffle et se passe la main dans les cheveux.

«Ashley, suis moi, s'il te plaît.

- Expliquez moi. Ici. Maintenant. N'était-elle pas censée être votre "pire ennemie" ? Dis-je en mimant les guillemets.

- Très bien. Puisque tu y tiens. Elle est venue s'excuser et m'a rendu quelques affaires. On a alors fait quelques magasins afin de discuter et de ne pas rester en froid étant donné que nous allions être collègues.

- Elles se marièrent et eurent beaucoup d'enfants. Je ris jaune

- Ashley, arrêtes.»

Elle tente de s'approcher de moi mais je recule.

«Ne m'approchez pas. Ne me touchez pas. Je commençais à avoir confiance en vous. Ne venez pas vous plaindre quand elle vous refera un coup de salope. Je vous souhaite bien du bonheur!»

Quelques passants s'étaient tournés vers nous après que j'ai commencé à hurler. Brooke n'a pas bougé, elle ne parle pas. J'en profite pour me tourner et partir.

«Au revoir Mlle Avery. Dis-je avant de tourner les talons.»