prologue

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Je n'ai jamais regardé s'il y avait des monstres en dessous de mon lit, parce que je savais déjà que le pire de tous était étendu dans celui-ci. Parfois il paraît dans ma réflection, parfois mes dents me donnent l'impression d'êtres des crocs et mes yeux m'ont l'air creux, presque sans vie, vides et noirs. Je ne suis pas désolée pour mon sors. C'est de ma faute. J'ai créée ce monstre, je l'ai laissé germer à l'intérieur de moi.

Il n'y a que de la rage à l'intérieur de moi. Et cette rage cohabite avec la folie qui me dévaste de tout mon âme et me tient réveillée la nuit pour que je puisse parler à mes démons. Je ne sais même plus qui je suis.

Je me suis élevée sur de petits mensonges, des livres dépressifs de mauvaise qualitée, et l'ironique rêve immortel qu'il existe un remède contre la douleur que je m'inflige.

Je croyais qu'il était mon remède, mon billet vers le paradis, et même mon fucking ange gardien.

Mais il n'était rien de cela, au contraire, il a fait germir le monstre dormant paisiblement au fond de moi.

Je suis couché au milieu d'une centaine de croquis, j'ai l'impression que quelqu'un broie lentement mes entrailles. Mon amie Katleen m'a déjà dit que c'est comme ça qu'on se sent lorsqu'on est en peine d'amour.

Je ne suis pas en peine d'amour.

Je n'aimais pas Niall. Je n'aimais pas la manière dont il me touchait ou l'influence qu'il avait sur moi. Je n'aimais pas ce qu'il avait créé en moi, il avait créé un monstre encore pire que moi-même.

Et c'était lui, le monstre à l'intérieur de moi.

festival fuck // dark njhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant