Chapitre 3

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             PDV Barry

Cela faisait trois jours que Lila était hospitalisée. D'ailleurs Barry, jonglant entre son travail en tant que scientifique de la police criminelle, et en tant que "The Flash", lui rendait régulièrement visite. Et lorsqu'il n'était ni au poste, ni à l'hôpital, ni parcourant la ville en détresse, il se trouvait au laboratoire S.T.A.R Labs. En effet, il préférait accompagner son équipe dans leur recherches actives. Malheureusement pour lui, il ne leur était pas d'une grande utilité. Il était certes, intelligent, très intelligent, mais ça ne relevait pas de ses capacités. Ce qui frustrait énormément l'homme le plus rapide du monde.

Barry, qui à présent, ne trouvait rien d'autre de constructif, que de se défouler sur le tapis de sport, fut interrompu par Caithlin, inquiète de l'état de son ami.

- Barry... Je sais ce que tu ressens... Se sentir inutile alors qu'une personne est entre la vie et la mort... Ça peut être très frustrant en effet. Mais... Tu ne crois pas que tu devrais faire une trêve ? Tu sembles si... épuisé ! Tu devrais te reposer Barry, sincèrement, suggéra-t-elle.
- Tu ne serais pas en train de m'éjecter là ? fit celui-ci amusé.
- Barry... commença-t-elle blasée. Je...
- Ce qu'elle essaie de te faire comprendre, avec délicatesse,  c'est que tu ne ressemble plus à rien mon pote, intervint Cisco. Tu ne dors presque plus, t'es cerné, et si je continue Caithlin sera mariée et aura des gosses quand j'aurai fini, et on sait tout les deux que ça n'arrivera pas !
- A ce point ? s'inquiéta Barry.
- Eh ! s'exclama Caithlin vexée.
- Okok ! Je rentre faire une sieste, fit le jeune homme résigné. Mais dès qu'il y a du nouveau je veux être mis au courant et ça c'est non négociable !
- Ne t'inquiète pas tu sera le premier à savoir ! Mais vas te reposer et prendre soin de toi ! fit le Dr. Snow, puis elle lui murmura, tu ne voudrais pas qu'elle te voit dans cet état, n'est-ce pas ? Ça pourrait gâcher tes chances...

C'est avec le sourire aux lèvres, que Barry s'en alla rejoindre Joe à la maison.

Quelques jours plus tard, alors qu'il rendait visite à Lila, il tenta de se renseigner sur les proches de celle-ci, vivant à Central City.
Telle fut sa surprise, lorsqu'il découvrit qu'elle n'en avait aucun. Il en conclut que si Lila se réveillait, personne ne serait à son chevet, excepté un inconnu, c'est à dire lui. Il entreprit alors de trouver un ami, un voisin, un collègue de travail, qui pourrait le renseigner un peu plus sur sa famille. Il se rendit à la boutique où elle travaillait, l'adresse lui étant donné par une infirmière, avec qui il partageait un café de temps en temps. Cette dernière ne pouvait lui donner l'adresse de la patiente, dû au secret médicale, mais elle avait tout de même accepté de lui fournir celle de son lieu de travail.

Arrivé devant la boutique, Barry devint nostalgique. Ce lieu lui rappelait des souvenirs passés à Disneyland, avec sa mère, décédée alors qu'il n'avait qu'onze ans. Il entra, et pût constater que la boutique était très chaleureuse, joviale. Il fut stopper dans sa contemplation par une jeune femme, la vingtaine, le sourire aux lèvres.

- Bonjour et bienvenue dans notre boutique
"Aux petits soins" ! Vous désirez nous confier votre ou vos enfant(s) monsieur ?
- Excusez-moi ? Moi ? Des enfants ?  fit un Barry offensé.
- Je suis profondément désolé ! C'est juste que... les clients qui viennent ici sont principalement des parents qui souhaitent nous confier leur(s) enfant(s), alors ...
- Ce n'est rien, mais... J'ai l'air vieux  ? chuchota-t-il inquiet.
- Non non, ne vous en faites pas, affirma-t-elle amusée. Mais si vous n'êtes pas là en tant que client, que faites vous ici ? Si ce n'est pas indiscret.
- Ah oui ! Vous permettez que je vous pose une question ?
- Allez-y, je vous écoute.
- Connaissez-vous une certaine Lila Matthews ?
- Lila ? Oui bien-sûr, c'est elle qui a créé cet endroit de toutes pièces, nous nous ne sommes que ses employés. D'ailleurs, j'ai appris la mauvaise nouvelle...La pire façon d'apprendre qu'on a jumelle, et qu'on a été séparée d'elle à la naissance... Par la mort de celle-ci... C'est vraiment tragique... J'ai tenté de lui rendre visite à son appartement, mais elle n'y était pas.
- Elle est peut-être parti trouver du réconfort chez un membre de sa famille ? suggéra Barry.
- Malheureusement, ce n'est pas    possible, étant donné qu'elle n'en a aucun ici... On est très proche elle et moi, elle m'en aurait parlé si c'était le cas.
-...
- Et vous comment se fait-il que vous la connaissiez ? Elle n'a jamais évoqué un certain...
- Barry, Barry Allen. Enchanté.
- Enchantée, Candice, Candice Petton. Donc...?
- Oui ! Je suis scientifique de la police criminel et...
- Vous voudriez l'interroger, le coupa-t-elle, affichant une certaine compassion pour son amie. Je vois, je vous informerez si j'ai du nouveau sur l'endroit où elle se trouve, et n'hésitez pas si vous avez besoin de quoi que soit.
- Merci beaucoup. Vraiment. Et ravie d'avoir fait votre connaissance ! ajouta-t-il.
- C'est normal et ce fut un plaisir partagé ! lui répondit-elle, alors qu'il quittait la boutique.

He saved my life -The Flash-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant