La princesse.

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L'éventail doré à la main, 

Elle regarde à travers l'air de rien.

Elle connaît les défauts de ses prétendants,

A qui elle raboterait bien les dents.

Trois jours qu'elle les voit défiler,

La petite princesse commence à s'ennuyer.

Son père lui demande de la patience,

Sa mère lui explique quelque science.

Se tenir, que cacher, que montrer,

D'apprendre la princesse est exaspérée.

Un regard du roi la convainc,

L'un d'eux sera le sien.

Mettant de coté tout orgueil,

Elle regarde les hommes de son oeil.

"Celui-ci sera mon mari!"

"Et comment as tu choisi? "

Elle hausse gentiment les épaules.

"Mais à la courte paille mon roi !"

"Ma fille es tu folle?"

"Pas plus que vous mon papa!"

Ainsi la belle se maria,

Avec un homme tellement vilain,

Qu'il faisait fuir les gamins. 

Recueil de poèmes divers et variésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant