Loua

Chapitre 10

Quand jerentre chez moi à ma grande surprise la maison est vide. Oùsont-ils passés? Je rentre dans la cuisine et, à la place de malettre je découvre un post-it écrit dessus Partitchez les voisins on revient avant 20h. Qu'estce qu'ils ont fait de ma lettre? En attendant leurs retours je meprépare quelque chose à manger et je m'installe devant la télé.Je suis tellement préoccuper par tout cela que je ne saisis mêmepas le sujet du reportage que je regarde.  À 19h35 exactement mesparents rentre.

- Salut il y aquelqu'un, lança mon père en sachant forcement que j'étais la.

- Oui je suisici, répondis-je, je peux vous parler d'un tuc.

Autant y allermaintenant avant que je change d'avis. Hugo s'avance et me chuchoteune bonne chance à l'oreille.

- Oui bien sûrema chérie, dis mon père.

Hugo monte danssa chambre en me faisant comprendre de venir le voir après.

On va s'asseoirdans le salon, eux sur le premier canapé et moi sur le second.

Je lance lapremière chose cohérente que j'ai dans la tête.

- Est- ce quevous avez lu ma lettre ?

- Oui ma chérie,répond ma mère.

Cette foisje perds mon sans froid et je me lève.

- Arrêtez dem'appeler comme ça. Je ne suis pas votre fille. Comment avez vous pume mentir durant 14 ans. Vous vous rendez compte au moins de se quevous avez fait, de ce que vous venez de m'infliger.

Les larmes memontent et me brouille la vue.

- Calme toi Loua,tenta ma mère.

- Laisse nous auxmoins t'expliquer, renchérie mon père.

- Me calmer dequoi, vous avez tout foutu en l'air, tout ce que j'ai construitautour de cette "famille" vous pouvez même pas imaginer aquel point ça m'a blesser d'apprendre tout ça. Je perds toute mafamille, et je suis censé me calmer. Vous pensiez vraiment quej'allais être contente d'apprendre que j'ai une deuxième famille,comment je pourrais m'en réjouir. Je suis entrai de me rendre compteque les deux personnes qui comptent le plus au monde dans ma vie mementent depuis ma naissance. Toute ma vie n'est qu'un mensonge et ...

Je n'arrivepas à finir ma phrase car je pleure, je pleure vraiment, lessanglots me bloquent la gorge. J'ai tellement de choses à direencore. Mais je n'y arrive pas. Ma mère se lève et se dirige versmoi pour me serrer dans ces bras. Je n'arrive pas à lui dire dereculer, je n'arrive pas a formuler une phrase La seule chose quej'arrive à faire est de montée les escalier en courant et de mejeter sur mon lit. Je ne me rends pas compte que je pleure autantjusqu'aux moments où mon oreiller est trempé sous ma tête. Je n'aiqu'une envie c'est de  partir d'ici. Je prend mon sac et met de quoimanger et des habille propre dedans. Je me dirige vers la salle debains et je prends ce qui me tombe sous la mains, puis je vais versle petit salon au premier car c'est la que c'est le moins au poursauter, un peut plus d'un mètre je dirais Quand je m'apprête apasser par la fenêtre une main me retient et me tire violemment enarrière

- Qu'est ce quetu fou, me lance Hugo.

- Je pars.

- Et tu pensesvraiment que je vais te laisser faire.

- Hugo s'il teplaît je peux plus supporter tout ça.

- Arrête tesconneries Loua et viens avec moi.

Il me regardeavec des yeux qui me supplient de ne pas le laisser. Je ferme lafenêtre et rentre avec lui. On se dirige vers sa chambre et je luiraconte tout ce qui c'est passé, la dispute avec Laura, les parentsqui veulent rien comprendre. La peur que j'ai d'être demain, aucollège. Le week-end a passé tellement lentement que je l'avaispresque oublier. Je m'endors vers 2h du matin avec Hugo.