Loua

Chapitre 5

Je n'arrive pas à dormir. Je regarde les minutes deffiler et même les heures. Quand je vois 4h du matin afficher sur mon portable je décide de me lever. Je me dirige vers la chambre d'Hugo mon grand frère de 16 ans espérant qu'il ne dorme pas. A mon plus grand bonheur je vois de la lumière sous sa porte. J'hésite encore une seconde. Puis je décide d'entrer. Mon grand frère et moi somme très complice. J'ai l'habitude de tout lui dire. Et souvent quand ça ne vas pas c'est vers lui que je me tourne.

- Tu ne dors toujours pas ma Lou.

Je m'avance vers son lit et m'allonge a cote de lui. Il m'ouvre ses bras et je me blotti contre lui.

- Non j'y arrive pas ...

- Il y a quelque chose qui ne vas pas, si c'est encore ce Maxence ou je ne sais quoi il va avoir affaire a moi!

- Non il n'y est pour rien.

- Alors qu'est ce qui se passa Loua, tu sais très bien que tu peux me le dire.

- C'est pas si simple... C'est les parents.

- Tu t'es encore disputer avec papa.

- Non c'est encore pire.

- Alors maman.

- Non...

- Dis moi Loua.

- J'ai été adopter...

- Quoi arrête tes bêtises c'est qui qui t'as encore rentrer ça dans la tête.

- Personne, écoute Hugo c'est ma mère biologique qui me l'a dis.

- Et c'est qui cette mère «biologique»

- Charlotte

- Non arrête tes conneries Loua.

- Je te jure Hugo.

Mes larmes commençait à couler. Il me serra contre lui.

- Tu penses vraiment que j'irais inventais des conneries pareil, repris-je entre deux sanglots.

- Non Loua, non je le sais très bien. Mais comment est-ce possible? Enfin tu vois ce que je veux dire. Comment. Et pourquoi, pourquoi elle t'aurais adopter, enfin je veux dire ça ne se peut pas, j'avais deux ans. Comment ils ont pu faire sa?

J'étais a présent en pleure. Je ne m'arrêtais pas. Je sentais les larmes d'Hugo se mêler aux miennes.

-T'inquiète pas ma Loua, je serais toujours la pour toi, quoi qu'il se passe, tu serras a jamais ma sœur, ça ne change rien pour moi tu le sais?

- Oui... Je le sais, réussis-je a dire entre deux pleures. Je peux rester avec toi cette nuit?

- Bien sure que tu peux, même demain si tu veux.

- Merci Hugo... merci.

- Chut, dors maintenant ma Lou.

Je m'endormis ainsi, bercer pas mon grand frère que j'aimais plus que tout. Je ne sais pas ce que je ferais sans lui. Il était beaucoup pour moi, il a toujours été la pour moi. Beaucoup de fille dans ma classe ne s'entendent pas du tout avec leurs grands frères, moi j'ai une énorme complicité avec lui. Tout étais plus simple avec lui. Puis je me rendis compte que en réaliter il était rien pour moi. On a en réaliter aucun lien familiaux, était-ce possible toute cette histoire. Ou vais-je me réveiller demain matin dans mon lit et tout cela n'aura été qu'un cauchemar.

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