Chapitre Deux

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Je jure devant dieu que je te ferais de la peine et que je te détruirais.

Je peux respirer l'air pur qui vient de la fenêtre et sentir la douce chaleur des rayons du soleil caresser mon visage. Je devais avoir dormis au moins de bonnes longues dû à mes muscles trop engourdis.

J'ouvre les yeux et me rends compte que je suis toujours chez Cassie allonger sur son sofa, d'ailleurs c'était sûrement elle qui avait dû laisser grand ouvert la fenêtre. Je regarde l'horloge accrocher au mur, il est 13 heures ce qui veut dire que j'ai raté la moitié d'une journée de cour chose qui ne me dérange pas trop en fait. Je dois dire que ce qui me préoccupe le plus, ce sont les événements qui se sont déroulés hier et le fait que j'ai perdu ma bande et mes « pseudos » amis même s'il m'importe plus d'avoir perdu de ce qu'il me rester de ma santé mentale. J'ai l'impression que la pression que je ressentais dans ma tête s'était comme évaporé, comme si le mal était parti, comme si je m'étais libéré à l'aide d'une balle dans la tête. Et alors je comprenais pourquoi Kurt Cobain s'était tiré une balle dans la sienne, s'était pour se libéré des voix qu'il entendait, des démons qui l'habiter.

Je me lève un peu étourdi et me dirige vers la cuisine. Personne à l'horizon pas même Cassie, ses parents ou encore le corpulent de Jake dans les parages. Il n'y a aucun bruit, aucun objet n'a été déplacé ou utilisé dans la cuisine, tout est propre, clean, comme si personne ne vivait ici.

C'était tout a fait normale étant donné que les parents de Cassie voyagé beaucoup et qu'ils n'étaient pas là la plus part du temps. Cassandra est fille unique, elle n'aimait pas déjeuner ou dîner seule alors souvent elle m'appeler pour que le sort mangé dehors ou chez elle, ce qui m'arrangeait assez mais depuis qu'elle a rencontrer Jake et Chris, on ne passe plus de temps ensemble et je mourrais de faim toute la semaine à moins que je me procure quelques sous pour m'acheter un sandwich.

Après avoir bu une tasse de thé et manger quelques biscuits, je me suis allongé de nouveau sur le sofa afin de regarder un peu la télévision. Chose que je ne pus évidement pas faire sans électricité, Cassie avait encore oublier de payer la facture.

Il ne me reste plus qu'à fumer un joint pour passer le temps, je pris le dernier qu'il me reste dans mon sac poser au bas du sofa et m'assois au sol. Je l'allume et aspire une première bouffée tout en regardant le paysage par la fenêtre alors que le fumer de la marijuana envahit mes poumons, les brûlants, les pourrissants, abîmant, chose que ne m'importe peu. Une fois de plus, mes pensées néfaste réapparaissent dans mon esprit, détruisant, confondant l'imaginaire du réel du monde dans lequel je m'enferme. Je déteste le silence qui laisse libre cour à ces pensées indésiré, je déteste entendre sa voix sortir de mon fond intérieur. Je repense de nouveau à ce qui s'est passé avec Tony et étrangement je ne trouve aucune explication rationnelle à mon comportement. La colère s'était emparée de mon corps, je ne pouvais pas m'arrêter, elle me contrôlé, me transformant en une marionnette dont elle seule pouvait en tirer les ficelles. La colère ? Qu'est ce qui m'avait mit dans cet état? Je ne comprends pas le soudain vide que j'eus ressentis dans mon coeur à ce moment là et encore moi mes réactions immatures et violentes, comme si j'étais une tornade, un ouragan, un volcan sur le point d'exploser.

Soudain, entre ma lutte sans fin entre le bien et le mal, un bruit me fit sortir de mes pensées et je ne sus sur le moment si je devais remercier la belle mélodie de la sonnette de la porte ou l'imbécile qui attendait de l'autre côté de celle ci. Je me lève jetant le reste de mon joint sur la table et pars traînant des pieds ouvrir la porte. A peine celle ci ouverte, ma mâchoire se décroche jusqu'au sol, pas littéralement bien sur.

-Salut,- murmure t elle d'une voix tremblotante alors qu'elle essaye de sourire chose qui ressemble plus à une grimace.

Je reste de marbre face à la gamine d'une tête de moins que moi à la couronne de fleurs multicolores, aujourd'hui c'est blanc et rouge et elle sentait le jasmin.

DisturbiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant