19: Maggie

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PDV Luckas:

Je me trouvais dans ma voiture et je n'arrêtais pas de rouler. Je laissai mes pensées vagabonder, m'envahir, me submerger. Depuis plus de deux cents ans, j'ai obligé mon corps et mon esprit à  se fermer afin de ne plus rien ressentir, de ne plus sentir ni bonheur ni douleur et j'ai très bien réussi. Jusqu'à ce soir. Lorsque j'avais vu Woody se déplacer vers moi, je vis quelque chose comme de la détermination dans son regard. Elle était déterminée à se débarrasser de ce type et elle avait tout fait pour arriver à ses fins et elle y était parvenue. Quand elle m'a intimé de ne rien faire qui pourrait faire échouer son plan, je ne l'avais à peine entendu. Non pas qu'elle ne maîtrisait pas la télépathie mais le fait de sentir ses lèvres citronnées sur les miennes toujours sèches m'avait fait tressaillir de la tête aux pieds. De l'électricité m'avait parcouru tout le corps et je ne pouvais plus bouger. Quand elle s'était écartée,  j'ai pu voir la honte et le regret se dessiner dans ses yeux. A mes yeux, lorsqu'on embrasse quelqu'un, ces deux sentiments ne devrait pas être éprouver. Ni par l'un ni par l'autre, bien que je n'avais encore jamais vécu ce genre de baiser non voulu, des deux côtés. J'ai ressenti à de nombreuses reprises, voir même toujours, une totale indifférence mais jamais de remord et encore moins de la turpitude.

Je me garai devant le Domaine et coupai le contact de mon véhicule. Je restai sur place un moment avant de sortir et de me dirigeai vers le gymnase. Je posai mon porte feuille, mes clés et mon portable sur un banc et j'enclenchai la stéréo. Je m'installai en dessous d'une barre horizontale et commençai une première séries de deux cents tractions, suivi de près de vingt kilomètres de sueur sur le tapis de course. A la fin de ces exercices, les sacs de boxes connurent de tristes moments dans mes soins mais ma seule préoccupation était de me défouler le plus possible, qu'importait le nombre de sacs qui devrait être remplacé par après.

- La dernière fois que je t'ai vu aussi sauvage avec le matériel, j'ai pris la plus grande cuite de ma vie pendant que tu me racontait pour la dernière fois tes malheurs.

Je me retournai brusquement en entendant James derrière moi et ignorai sa remarque en reprenant mes coups. Il se plaça derrière mon sac et le prit entre ses bras afin de le stabiliser pour une meilleure performance. Je frappai quelques coups et James plaquai au sol le sac de sable et me gifla. Bien que sa vitesse fut fulgurante, je m'attendais au coups mais je ne bougeai pas. J'encaissai sans broncher.

- Tu vas me dire ce qui se passe ou tu vas continuer à faire l'andouille encore longtemps? Tu crois que je n'ai pas remarqué les doutes que tu portes sur Woody? Tu penses peut être que je n'ai pas assez réfléchi sur ma décision. L'équipe et moi, on arrive plus à gérer les Mitraxdores! On a besoin d'aide, aujourd'hui plus que jamais et tu n'étais pas là. J'ai failli mourir il n'y a pas six mois. A partir de là, j'ai compris qu'il nous fallait quelqu'un en plus. Et ta venu ne change en rien la présence de Woody. Cela fait la moitié de l'année que je cherchais LA personne en qui on pourrait avoir confiance et qui aurait les compétences pour me protéger, aider les autres quand je n'ai pas besoin de protection et qui saurait se montrer loyal envers nous tous! Je sais que si tu ne l'aimes pas et que tu portes des doutes sur elle! Mais je sais que tu as très bien vu les prouesses qu'elle fait en matière de combats! Et ta mauvaise humeur permanente, on pourrait sans passer! Moi je te connais, je fais avec. Mais là sérieux! Tu vas me dire, oui ou merde, se qui ne va pas, parce que tu as péter deux tapis de course et tu en es à ton quatrième sac de boxe?

Suite à ces mots, je ne dis qu'une phrase. Rien qu'une seule car c'était tout ce que j'avais à dire.

- Elle connaissait Maggie.

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Bonjour bonjour,

Voilà cet énième chapitre! Je suis désolé du retard mais comme je viens de commencer mon travail à l'hôpital, je ne pourrai plus poster des chapitres aussi vite. J'espère que vous me le pardonnerez.
En tous cas laissez moi un commentaire pour me laisser votre avis.

Bisous bisous,

Patchjenny

la Soeur du RoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant