12 ~ Tears Don't fall

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Dès que j'entrai dans la maison, je me dirigeai vers le laboratoire, où j'étais certaine de trouver mon père. Je comptais très sérieusement lui parler de mon problème d'entre-jambe, car ce n'étais plus drôle du tout. Je pénétrai dans la salle trop blanche, et vis mon père avec mes deux sœurs qui attendaient. Au son de mes pas sur le plancher de tuiles, ils levèrent tous la tête en ma direction.

- Ah! Te voilà! dis mon père d'un air dur en se levant de son fauteuil, Nous t'attendions justement, tu ne t'ai pas changé à ce que je vois.

Je fronçai les sourcils et me retournai pour regarder l'horloge qui se situait au dessus de la porte. 9:12 déjà, j'étais un peu en retard... Bon, notre discussion attendrait. Il n'avait en plus pas l'air très charmé de mon retard.

- Non, désolée, je... J'ai eu un petit imprévu, m'excusai-je.

- On en reparlera plus tard, maintenant je vous donne les nom des cibles de ce soir. Claudia, le tiens sera à la Distirie, il s'appelle René-Charles Dubé.

J'entendis mes sœurs pouffer de rire.

- Pffff... René-Charles! ris Queen en cachant sa bouche de ses mains, Ces parents pensaient qu'il allait être un prince ou quoi?!

Les deux sœurs me regardâmes pour voir ma réaction, mais je ne pensais pas à ça, non, je pensais à la chance que j'avais que Ludovic ne travail pas ce soir, car la Distirie était le bar où j'avais rencontré mon homme; le bar où il travaillait!

- Hé, ho, Claudi, t'es toujours parmi nous? me demanda Tanya en penchant la tête vers la droite.

- Euh, ouais ouais, désolée, le niveau de ma batterie n'est pas très haut, je n'ai pas très bien dormit la nuit dernière.. mentis-je.

Il est bien impossible de ne pas bien dormir dans les bras de Ludovic!

- Crois-tu être assez chargée pour passer la soirée? m'interrogea mon père.

J'hésitai sur le coup à la réponse que j'allais donner. Je pourrais reporter ça, et me reposer sans avoir à mécaniser un autre homme sans défenses... Mais cette cible était peut-être un adepte de la Distirie, et le jour où je devrai retourner le chercher, Ludovic travaillera et ce sera fini pour de bon. Ou pas non plus, qui sait, mais pourquoi prendre ce risque?

- Bien sur, mais oui! Ne t'inquiète pas pour ça! le rassurai-je.

- D'accord ma chérie, va vite te changer.

Je lui fis une approbation de la tête, et filai vers ma chambre.

Le type concerné avait l'air de toujours s'envoyer en l'air avec le même genre de filles, c'est a dire le genre assez classy, jupe fleurie beaucoup trop courte et sacoche MK. Je me déguisai donc en ce genre de fille. J'enfilai une camisole décolletée jusqu'au nombril turquoise, un jean blanc taille basse et des souliers à talons hauts simple noirs. Je me dépêchai de friser seulement les pointes de mes longs cheveux noirs, puis attachai quelques mèches du devant derrière ma tête avec des bay-poppins, en en laissant que quelques rebelles sortir et encadrer mon beau visage. Je maquillai mes yeux d'une ligne de eye-liner noir et de mascara, et recouvris mes lèvres d'une couche de rouge à lèvres, justement d'un rouge éclatant. Je regardai le résultat final, et le trouvai vraiment pas mal. Je l'aimais bien, mais chaque fois que j'avais voulu sortir pour vrai habillée comme ça, je ne me sentais pas bien dans ma peau, alors je revenais à mes bonnes vielles Vans et mes leggings.

Je mis la touche finale, et attrapait mon propre sac à main Michael K. et descendis en bas.

- J'y vais papa, dis-je en le saluant alors qu'il était dans la cuisine.

RobotOù les histoires vivent. Découvrez maintenant