One divergent (one direction x divergent world)

Chapitre 8 : Harry

Ça y est. Je sais qui je suis. Où je dois être. Mais est-ce pour autant e que je veux ? Une vie sans famille, avec des étrangers que je suis censé aimer ? Je suis perdu. Je décide de marcher jusqu'à la maison à la place de prendre le bus. De cette manière je pourrais réfléchir encore une fois.

Et c'est ce que je fis. Perdu dans mes pensées, je réalise que je suis déjà à la maison et que maman m'attend. Elle prépare le diner avec son sourire qui pourrait illuminer toute une pièce. Je m'avance vers elle et lui fait un bisous. Je lui demande comment s'est passé sa journée et elle m'explique qu'ils ont du mal à faire passer un projet de loi pour les quotas de nourriture et de vêtements qu'elle trouve essentiel. Ma mère a un poste assez haut placé chez les Sincères. Elles est toujours juste et arrive à lire les personnes même quand elles ne mentent. Elle est de ces personnes qui sont ouvertes aux autres et, sans être Altruiste, sont capable de dire si quelque chose ne va pas chez quelqu'un.

Je vais déposer mon sac dans ma chambre et le vide. Pour la dernière fois de ma vie, je range mes livres dans mon étagère. Je pose mes crayons sur mon bureau et j'ai dans ma tête l'air de la chanson que j'ai entendu les Fraternels chanter. Je tente de la fredonner et ne suis pas trop mécontent du résultat. On reconnait assez bien la chanson alors je me dis que peut-être, moi aussi, je pourrais appartenir à cette chorale. J'ai l'impression que rien ne pourrais m'arriver de mal chez les Fraternels, mais en même temps, je ne me sens pas la force de quitter Maman et Gem. Je sais qu'ils vont me manquer. J'aimerais tellement que ma famille m'accompagne chez les Fraternels mais je sais que ce n'est pas possible et que je les rendraient malheureux. Ils appartiennent ici eux, contrairement à moi.

Maman m'appelle pour mettre la table car on ne va pas tarder à manger. Gemma rentre à la maison juste alors que je finis d'installer les couverts. Elle me fait un petit bisous sur la joue et je rigole car elle est obligé de se mettre sur la pointe des pieds pour le faire.

Alors qu'on s'installe à table, elle nous annonce avec un grand sourire qu'elle a croisé quelqu'un sur la route et qu'elle aimerait bien tenter de sortir avec lui tellement il est mignon. Ma mère, avec un grand sourire sur les lèvres, lui demande comment il s'appelle. Elle lui répond Ashton. Sur le moment, je m'en veux. J'ai envie de tout abandonner et de rester vivre avec ma grande soeur. De voir comment elle s'en sort et surtout, de la voir s'épanouir avec un homme qui lui correspond. Si je pars, je ne pourrais jamais être là pour ma soeur lors de déceptions amoureuses et si elle n'en connait pas, je ne serais jamais un tonton digne de ce nom. Si vous saviez comme je m'en veux ...

Maman s'en aperçoit et fronce les sourcils dans ma direction. Comme elle voit que je suis maussade, elle me demande ce qui me travaille. Après quelques instants d'hésitation, je décide que j'ai besoin de lui en parler. Je me jette à l'eau :

"Hmm. Maman, si, par hasard, durant le test, j'apprends que je n'appartiens pas aux Sincères et qu'il faut que je vous quitte pour le restant de mes jours, comment tu réagirais à ma place ?" Je lui demande, hésitant.

Elle me souris et dit :" Mon chéri, j'ai toujours vu tes doutes et je sais que tu ne te sens pas forcément bien ici. C'est tout à fait normal. Ça veut simplement dire que ta place est ailleurs. Même si tu nous laisse ici, on viendra te rendre visite et tout ira bien. Fonce, mon bébé, et vole de tes propres ailes."

"Maman ! Je ne suis plus un bébé depuis longtemps !" Je geins un peu. Elle rigole et me dit :"Montre le moi et accomplit ta vie comme il est de ton destin. Ne laisse pas tes doutes te manger et fonce. " Ses yeux pétillent d'amour et je sais qu'elle ne veux que mon bien, c'est pour ça que je l'écoute.

Gemma ne dit rien mais je sais qu'elle pense comme maman, ça se voit sur son visage. Soudain, j'ai une autre peur. Ce qui est sûr, c'est que je ne pourrais jamais être, couard que j'étais. Je ne veux pas les quitter car j'ai peur d'être seul sans eux. Alors, je lui dit :"Et si je me retrouve seul là-bas ? Sans vous et sans amis pour moi ? J'ai peur. C'est dur de choisir son destin à seize ans !"

Je vois que ma mère ne sais pas quoi dire pour quelques secondes. Gemma aussi, visiblement, puisqu'elle prend la parole et me dit :"Comment ne pas t'aimer, Haz ? Tu rigole tout le temps et regarde ici, même si tu ne trouve pas que ce sont de vrais copains, les Sincères restent avec toi de leur plein gré. Tu ne peux pas le nier, ils ont été élevés comme toi et te l'auraient dit si ils ne t'aimaient pas." Ma mère enchaine directement, sans me laisser le temps de répondre. "Mon amour, ta soeur a raison. C'est impossible de ne pas t'aimer. Ta personnalité est telle que tu irradie comme un Soleil et chaque personne que tu croise est attiré par ton éclat. Je sais que tu te feras des copains là-bas. Et, je l'espère, une petite-copine." Elle me fait un clin d'oeil et, c'est vrai que je n'ai jamais été attiré par qui que ce soit depuis mon enfance. Je suis tout de même un peu rassuré même si j'ai encore quelques doutes. Je pense que, malgré tout et si maman me le conseille, je devrais partir avec les Fraternels demain. On verra bien. En attendant, je fini de débarrasser la table avec Gem et pars me coucher. Demain, une longue journée m'attend.

Pour la première fois depuis de nombreuses semaines maintenant, j'ai bien dormi et ce matin, en me réveillant, j'avais l'impression de m'être juste endormi. Durant le petit-déjeuner, ma mère me promet une dernière fois de venir me rendre visite si je change de faction. Gemma me fait un dernier câlin et me dit qu'elle sera dans l'assemblée à côté de maman tout à l'heure mais qu'elle doit déjeuner avant et aller nourrir son chat.

En partant, je me surprends à avoir un grand sourire sur le visage. Je ne me suis jamais senti aussi sûr de ma vie. Ici, même si je ne sais pas mentir, je ne me suis jamais vraiment senti à ma place. Mes amis ? Ils n'ont même pas remarqué que je n'aimais pas participer à leurs débats et que je ne me sentais pas forcément à l'aise avec eux. Je suis sûr que je ne leur manquerais pas et ça, c'est une raison supplémentaire pour me dire que je n'étais pas à ma place ici. J'espère seulement que chez les Fraternels, je me ferais de vrais amis. Nous prenons l'ascenseur pour arriver à la salle de la Cérémonie du Choix et je vais me placer avec les personnes de ma classe en attendant que ça démarre. Cette année, c'est justement les Fraternels qui dirigent la Cérémonie. Johanna a l'air tellement sympathique, ça ne fait que me confirmer dans mon choix.

Lorsque mon prénom est appelé, je me redresse et avance la tête haute vers l'estrade. Je jette un dernier coup d'oeil vers ma mère. Elle tiens un rôle important chez les Sincères et je sais que mon transfert va faire beaucoup parlé. C'était en partie pour cette raison que j'hésitais au début. Mais ma mère me regarde et je vois de la confiance dans ses yeux. Elle me souris et je prends le couteau ma paume me lance un peut mais ce n'est rien comparé au sentiments que je sens en moi. De l'énergie pure coule dans mes veines et je réalise à cet instant précis que tout mon avenir repose au creux de ma main. Confiant, je me dirige vers le deuxième bol à ma droite. Sang. Sang sur Terre. Je suis Fraternel.

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Coucou tout le monde,

Bon, j'imagine que vous vous en doutiez mais voilà on sait finalement à quelles factions nos deux protagonistes appartiennent.

J'espère que vous n'êtes pas trop déçus. Maintenant que je suis rentré et que j'ai accès à internet, je pense poster plus souvent.

Encore une petite question, vous voulez que je parle encore de Quatre et Tris comme s'ils avaient eu une vie normale et qu'ils sont un peu plus vieux maintenant ou on les oublie et invente des nouveaux entraîneurs et mentors pour les novices ? Merci de me répondre au moins à ça parce que j'hésite vraiment.

La suite bientôt,

Salut mes chers lecteurs ;)