à l'arbre du pendu

Chapitre Cinq

"Je descendis dans la cave prendre une hache, et je sortis de la maison, prête à passer à l'acte ..."

[fin du journal]

Et le livre se termina ainsi. Je n'en croyais pas mes yeux. Il faut que j'en sache plus sur ce qui s'est passé après.

J'allai donc chez ma voisine, madame Deshayes. Celle-ci me fit entrer, asseoir et me me servit une tasse de thé. Elle avait l'air si gentille.

- Madame, je suis venue vous demander ce qui est arrivé à Jessica.

- Oh, si vous saviez ... C'était un 10 mars. J'étais en train d'arroser tranquillement mes fleurs quand soudain, j'entendis un cri ; c'était celui de Jessica. Je courru alors jusqu'à sa maison. Mais quand je fus arrivée, il était trop tard. Je la vit pendue au chêne. Deux branches de l'arbre s'étaient enroulées autour de son cou, comme si le chêne l'avait étranglée. J'ai alors directement appelé la police et quand ils sont arrivés, l'un d'entre eux a examiné le lieu de l'accident. Il est ensuite venu me tenir une théorie à en dormir debout. D'après eux, Jessica avait voulu grimper à l'arbre et, avec sa maladresse, aurait glissé des branches, et se serait retrouvée dans cette position. Je les ai remercié et ils ont quitté les lieux. Bien sûr, je ne croyait pas un mot de ce qu'ils m'ont dit. Des incapables. Jessica était tout sauf maladroite. Ils n'avaient rien compris ; Jessica voulait couper l'arbre, ce qui explique la hache. Et quand elle voulu abattre ce maudit chêne, celui-ci enroula ses branches autour de son cou et l'étrangla jusqu'à étouffement, ce qui l'entraîna à sa mort ... elle éclata en sanglots.

J'étais sous le choc.

- Voilà pourquoi je ne voulais pas que vous abattiez cet arbre, me dit-elle calmement.

C'est vrai ... Et moi qui l'avait traitée de folle.

Après l'avoir écouté, je la remerciai et rentrai chez moi tout en soucis.

Cette nuit-là, je me réveillai à 2h du matin. J'entendis des bruits qui provenaient de ma fenêtre. Je savais que ce n'était qu'un coup du chêne, et qu'il me prévenait de ce qu'il allait arriver.

Je pense que je devrai quitter cet endroit, ou mon heure arrivera dans peu de temps.

••

Voilà mon histoire. Je vous rassurent ; je suis toujours en vie. Mais malgré cela, je voudrais quand même vous dire un conseil, question d'une leçon:
Réfléchissez avant de couper un arbre, cela peut vous coûtez la vie.

•••

End.

xx,

R'om