Sick Secret [l.s.]

Chapter 17: Rio de Janeiro [2/3]

R I O  D E  J A N E I R O 
P A R T  T W O
O F  T H R E E

Harry Styles

15/02/2014, 9 A.M.

-Lou'? T'es où?

N'ayant pas de réponse, je me dirigeais vers la cuisine, tout en séchant mes cheveux bouclés avec ma deuxième serviette.
Je trouvais Louis dans l'énorme cuisine, dos à moi et face au plan de travail, ses doigts tapotant la céramique et des écouteurs dans les oreilles. Il sursauta quand j'entourai sa taille de mes bras, enleva un écouteur et me regarda pour me sourire.

-Bonjour mon cœur, ça va?

Il hocha la tête et embrassa ma joue.

-Et toi?
-Parfaitement.

Je tournais son visage de manière à l'embrasser sur les lèvres. Il enleva ses écouteurs et accrocha ses bras à mon pour prolonger le baiser.
Il n'avait, comme qu'une serviette autour de la taille, si bien que je pu sentir tout son corps contre le mien; et je frissonnai en repensant à la nuit dernière.
Jamais nous n'avions été aussi proches l'un de l'autre, aussi liés, aussi aimants et aimés. Et bordel que c'était bon.

-Tu es sûr que ça va?

Sa main était posée sur ma joue et il me regardait, soucieux. Je souris et l'embrassais de nouveau.

-Tu ne peux pas savoir à quel point.

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4 P.M.

-Je suis désolé, Louis. Je peux faire quelque chose? Pard-...

Il posa une main sur mon torse pour me faire taire, alors que son autre main tenait le masque d'oxygène contre ses lèvres. Je carressai ses doigts et il ferma les yeux avant d'appuyer son front sur mon ventre.
Je sais qu'il pleure, alors qu'il devrait se calmer mais je ne peux rien lui dire parce que je pleure aussi de le voir comme ça.

-Ça va, sa voix tremble, ça va. On va pas laisser cette putain d'infection gâcher tout ça.

Il tremble mais sa main attrape la mienne, tandis que l'autre tient toujours le masque contre ses lèvres. Je me baisse à son niveau (il est assis) et il lève la tête vers moi.
Ses joues sont inondées et ses yeux aussi. Il a l'air épuisé, et je me reproche de ne pas l'avoir remarqué plus tôt. J'embrasse son front et il retire le masque de devant sa bouche.

-Ça va. Je vais bien.

Il est un peu essouflé mais ça va visiblement mieux. Je me rappelle alors de toutes ces crises qu'il avait eu depuis que je le connaissais mais auxquelles on n'avait jamais prêté attention parce qu'elles étaient rares.

-Tout va bien. On a juste trop couru.

Il sourit, et essuye ses joues puis essaye de se relever. Je le soutiens, un bras autour de sa taille.

-Je pense qu'il faut que tu dorme.
-Mais il est trop tôt.
-Je viens avec toi. Mais il faut vraiment que tu te reposes babe.
-Tu promets que tu restes avec moi?
-Promis.

Il fit la moue mais finit par accepter.

-Tu me portes?
-Tss.

Il rit, moi aussi mais je le portae vraiment jusqu'à notre lit. Je le couche, tire la couette sur lui et me lève.

-T'as dis que tu restais!
-Je vais juste ranger la bouteille d'oxygène et je reviens.

Il me regarde sortir de la pièce et je me rends dans le salon, là où nous jouyons il y a tout juste vingt minutes. Je referme la bouteille d'oxygène, enroule le tube et le masque autour et la range dans sa valise.
Mon cœur bat fort, et je m'assois deux secondes, par terre, en tailleurs, la tête dans mes mains.
Je pense que mes deux secondes languissent parce que je finis par sentir deux mains se poser sur mes épaules. Il joue avec une de mes boucles et se baisse pour embrasser ma joue.
J'enlève mes mains et le regarde en souriant. Il fronce les sourcils et passe ses doigts sur ma joue. Je pleure; et je m'en rends même pas compte.