Amour secret.

Chapitre 6

J : Antoine il est 8h15 et Louis n'est toujours pas descendu.

A : Oui c'est bizarre...

J : Tu crois qu'il s'est fait avoir ?

A : J'espère pas. Tu sais il est malin et...

J : Tiens le voilà.

A : Bon bah tu vois.

J : Il a quand même mit 20 minutes.

A : Oui on lui demandera pourquoi. Sinon t'as révisé pour le devoir de math ?

J : Non j'ai pas vraiment eu le temps.

A : Moi non plus, on est malade ?

J : Oui j'ai mal au ventre depuis cette nuit.

A : Moi aussi.

On rigole et on se lève, au lieu de suivre les autres en cours on se rend à l'infirmerie :

J : Bonjour madame.

I : Bonjour, qu'est ce qui vous arrive ?

J : J'ai eu mal au ventre toute la nuit et j'ai encore mal.

I : Et toi ?

A : Moi j'ai mal au ventre depuis que je me suis levé, je pense qu'il a dû me redonné son truc comme on est dans la même chambre.

I : Allez vous allongez j'arrive.

On exécute ses ordres et on l'attends dans des lits, il y en a une dizaine.

"elle est grande cette infirmerie ça change de mon ancien bahut"

J : J'ai vraiment mal au ventre !

A : Moi aussi ça craint.

I : Bon je vais prendre la température.

"Aïe quand elle va voir qu'on est pas malade elle va nous renvoyer en cours, c'est trop tôt le devoir est à peine commencer"

I : Ah oui 38,2 degrés tout les deux. Vous allez rester là.

A/J : D'accord.

"Merde on est vraiment malade...ben ça fait une bonne excuse.."

L'infirmière repart nous laissant seuls :

A : On est vraiment malade...

J : Oui ça faisait longtemps que ça m'été arrivé.

A : Moi aussi.

On resta quelques heures seuls jusqu'à ce que l'infirmière revienne avec quelqu'un :

I : Un troisième malade, vous avez de la compagnie.

"Louis ! Oh non il est malade lui aussi !"

Louis s'allonge dans un lit et l'infirmière repart :

J : Mince toi aussi tu es malade.

L : Oui..

A : Ben voilà le destin vous a encore réunis ça veut tout dire.

J : Oui surement, dis moi Louis tu es arrivé tard ce matin ?

L : Oui en faite...

Il fixe Antoine du regard comme si il voulait lui dire de nous laisser seuls :

A : Je vais au toilette je vous laisse.

L : Merci.

J : Alors ?

L : En faite je suis tombé sur ton journal...je l'ai lu...enfin une partie.

J : T'as pas fait ça ?!?

L : Désolé Juju...

J : T'as lu quoi ?

L : Le début...tu as commencer à écrire à la mort de ton cousin, j'ai lu jusqu'à la mort de ta cousine...

Je ne peux retenir mes larmes, Louis vient me prendre dans ses bras :

L : Je suis désolé Juju...tu sais je voulais juste jeter un coup d'œil pour savoir ce que c'était et j'ai pas pu m'arrêter de lire...sauf quand je me suis mis à pleurer.

J : C'est pas si grave, c'est juste que personne n'est au courant de tout ce qui est dans ce journal, personne ne doit le savoir je te fais confiance.

L : Oui mais c'est grave quand même ce qu'il y a d'écrit, comment vous...enfin tu peux encore cacher ça ?

J : Ca te regarde pas, c'est entre moi et mon cousin, je lui ai promis que je ne dirais rien et je ne dirais rien.

L : D'accord. Je suis là maintenant.

J : Oui tu es la plus belle chose qui m'est arrivé depuis ça.

L : C'est trop gentil, je suis touché.

Il me fais un bisou...sur la bouche :

J : Oh sur la bouche, j'adore mon p'tit ange.

L : Moi aussi j'adore, on en fera à chaque fois maintenant mon doudou.

A : Les gars l'infirmière arrive !

Louis se précipite dans sont lit et moi je me rallonge bien :

I : Ca va les garçons ?

L : Oui madame.

I : Tu as pleurer toi ?

J : Non madame, je suis fatigué j'ai pas très bien dormi cette nuit à cause de mon ventre.

I : D'accord, le médecin arrive dans quelques minutes, on ne peut pas vous donner de médicaments sans son accord.

" Oh mais si vous saviez madame, je n'ai pas besoin de médicaments, la présence de Louis me fais le plus grand bien."

L'infirmière étant repartit, nous décidons de rester dans le silence chacun sur son lit, plonger dans nos pensées.

"Louis a lu mon journal...bon c'est le premier, je devrais lui en vouloir mais non, j'ai confiance en lui. Je sais qu'il ne dira rien, si il le fait...je préfère même pas y penser...il ne le fera pas de toute façon...oh et puis merde"