~#*#~Caché , caché , toujours caché jusqu'au dernier moment tu te cache Malheur et tu t'abats tel une lionne sur sa proie, et pareil à un chat fasse à sa souris tu te réjouis de la torture que tu offre.
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Je suis adossée au tronc dans une position assez inconfortable, la tete baissée . Après... Je ne sais pas... Après ce qui vient de se passer.
D'ailleurs, je ne sais pas ce qui vient de se passer. Je ne comprends pas. Il y a eu quelque chose entre nous pendant ces quelques instants. Quelque chose qui ne m'est encore jamais arrivé. Mon coeur bat si vite et je ressens encore la douleur que ses doigts ont imprimés sur mon visage. Cet endroit me brûle... Mais pas de douleur, c'est plus intime, ça me réchauffe, comble un petit vide.
Je lui en veux quand même un peu. Qu'est-ce qu'il lui a pris? Il est devenu bizarre depuis quelques temps, toujours assis sur cet arbre jamais intéressé par rien ni même par son anniversaire... Je prends mon courage à deux mains et lève la tête pour lui balancer ce que je pensais. Mais il est parti. Cet éléphant est parti sans un bruit! Franchement... Il est capable de tout pour sauver sa peau! Alors je me lève et crie pour que l'on m'entende du bout de la faille, pour qu'IL m'entende du bout de la faille: va te faire voir sale pervers psychopathe!
Je décide de traîner un peu pour le faire attendre.
Une demi-heure plus tard la luminosité de la faille commençait à baisser. Je me dirigeais donc vers le sentier aux branches cassées à force de passer par là. Les fleurs et champignons nocturnes éclairaient mon chemin.
Une petite marche de dix minutes me conduit à la maisonnette ou j'avais vécu.
Je rentrais sans frapper. La pièce était vide à part trois fauteuils une petite table et une cheminée occupée par une mixture qui bouillonnait dans le chaudron. Je m'approchais tout en me demandant qu'est-ce c'était. Une potion, un poison, un filtre...
Une voix douce mais ferme me sorti de mes réflexions: Voyons Julia, tu n'as pas fini de préparer le repas pour Romain.
Façon très gentille de congédier quelqu'un par Nalienna. Je me dirigeais donc vers la cuisine mais tout était prêt. Je traversais le couloir vers les escalier pour me changer. Je ne voulais pas faire de bruit pour que Romain continue à penser que je lui faisais toujours la tête. Je me plaquais contre le mur et commençai à monter marche par marche. Tout à coup je m'arretais on entendait un bruit. Et une bise soufflait. Et ça m'inquiétais parce que... La maison est en général fermée. On aère environ 2 fois par mois. Et fenêtres et volets sont fermés. Donc... Je le savais. Inconsciemment je savais. Mon instinct le plus primaire, le plus animal avait déjà compris mais moi, mon esprit, mon coeur et tout mon être entier ne voulait pas croire, ne voulait pas savoir.
Je montais en trombes les dernières marchés. La porte de Romain est entrouverte et c'est bien de là que provient le vent qui fait voleter mes cheveux. Je pousse la porte qui s'ouvre dans un grincement de fin du monde, de mon monde... La réalité est pire que tout ce à quoi je m'attendais. Sang. Chaos. Désert.
Mes yeux cherchent et repassent par tous les coins et recoins. Une seule information parvient à mon cerveau. Romain n'est pas là.
Une dernière pensée flashe avant que la nuit ne m'englobe: la dernière chose qu'il a sûrement entendue est que je pense qu'il est un pervers psychopathe...
La nuit ouvre ses bras et les couleurs perdent leurs luminositées, les ténèbres englobent le monde.

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romain et julia
RomansaShakespeare je t emprunte Roméo et Juliette que je vais remixer dans un monde magique complètement différent