Je me réveille dans un brouillard cotonneux, noir et épais. Cette chose qui m'enveloppe est ce que-chez les humains- on appelle le sommeil. Mes parents ne savent pas
pourquoi je parle d'eux comme si je n'en faisais pas partie. Mais je suis convaincue qu'avec les trucs bizarres qui se passent en ce moment c'est bel et bien le cas.
Mon uniforme enfilé, je me mets en route pour mon lycée. Là-bas, je n'ai pas beaucup d'amis et presque toutes les personnes font comme si j'étais transparente.Ca a
toujours été comme ça et j'ai le sentiment que ça le restera. Une fois arrivée devant cette espèce de château hanté, je me mets en route. Je commence à avoir des
vertiges et mes mains tremblent. Je pense que je vais m'évanouir. Le premier placard à balais que je trouve, je jure que je m'y enferme. C'est fait et étrangement,
les murs se mettent à tanguer et les balais se soulèvent du sol. Je réprime un cri et lève ma main pour la poser sur ma bouche. Bizarrement, le balais suit ma main.
Je rêve...c'est obligatoire. Mais non, ce n'est pas un rêve : je suis bel et bien réveillée. Je soulève ma main au-dessus de ma tête et le balais se soulève de
trente centimètres au-dessus du sol. Je referme la porte du cagibi derrière moi. En me dirigeant vers la salle de classe je me demande si c'est vraiment moi qui l'ai
fait.Je ne sais pas comment j'ai procédé et je me demande si ça n'arrivera pas en cours. Je m'assois et m'excuse de mon retard avant de m'apercevoir que les craies
derrière le professeur décollent. Mes doigts s'abaissent et les craies retombent dans leur boîte. Tout le reste du cours, j'essaie de les refaire léviter
et j'y arrive une bonne dizaine de fois. Maintenant je sais comment ce pouvoir étrange se contrôle. Il ne me reste plus qu'à trouver la raison pour laquelle je l'ai.
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L'aventure d'une vie
FantasyMelinda est une élève comme les autres jusqu'au jour où elle découvre qu'elle a des pouvoirs. Elle quitte alors tout ce qu'elle a : parents, lycée... pour aller s'installer dans le pensionnat de son nouveau lycée. Un lycée qui d'ailleurs n'a que de...