Le complot

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Cette simple phrase de Chris avait réussi à m'inquiéter plus que jamais. Je suis sortie de la piscine, complètement sonnée et me suis enfermée dans la même pièce que

la fois précédente. Je suis assise sur le lit qui se trouve au milieu de la pièce. Je mettrai ma main à coupée que c'est la chambre des parents. Chris ouvre la porte

et vient s'asseoir juste à côté de moi en silence. Il met son bras derrière ma nuque et il me prend le visage avec l'autre. Je m'assieds sur ses genoux, la tête contre

son torse. Sa main caresse mes cheveux. Pour moi, s'il ne dit rien, ça veut dire que c'est très grave. Je ne sais pas vraiment pourquoi tout ça me met dans un tel

état. Il brise le silence :

- Les privilégiés sont des personnes qui font partis de famille de personnes importantes. Par exemple, mes parents sont présidents du conseil du coup j'en suis un. Je suis en sécurité vu qu'ils ont dit qu'ils ne s'attaqueront pas aux personnes comme moi. Mais je m'inquiète pour toi.

Je suis en danger. Ils ME cherchent du moins moi et les personnes du même genre. Mais pourquoi s'en prendre à nous ? Je comprends qu'ils ne s'attaquent pas aux

privilégiés. Ils ne veulent tout simplement pas s'attirer les foudres du gouvernement. Chris a arrêté ses va et vient dans mes cheveux. Il doit probablement guetter ma

réaction. Je ne sais pas quoi dire alors autant me taire. Chris prend mon visage et le tourne vers lui. Il a l'air vraiment inquiet alors que ça ne le concerne pas. Il

l'a dit lui même.

- Ça va ?

- Oui, très bien. Ma vie vole en éclat à cause de putains de pouvoirs que je n'ai jamais voulu avoir. Je vais devoir fuir pendant le restant de mes jours en espérant

trouver quelqu'un de bien pour m'offrir son hospitalité. Oui à moi la pauvre petite Melinda sans défense qui ne fait que s'attirer des ennuis.

- Arrête de dire n'importe quoi. On va trouver une solution je te le promets.

Il a l'air sincère mais c'est complètement fou d'espérer que deux ados pourraient venir à bout de tout un gouvernement. Même avec des pouvoirs ça s'annonçait très

périlleux. Et puis le pouvoir de Chris ne lui permet pas de se défendre. C'est de la folie de l'entraîner là-dedans. Je vais trouver une solution seule. De toute

manière, je tiens beaucoup trop à lui pour le laisser m'accompagner.

- Faut que j'y aille. T'inquiète pas pour moi je vais me débrouiller.

Je me suis levée pour avoir l'air plus crédible mais au fond de moi je sais que je meurs d'envie qu'il me retienne.

- Je viens. Mes parents ne rentreront pas avant la semaine prochaine. Tu peux rester ce soir si tu veux.

J'accepte d'un hochement de tête.

L'aventure d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant