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Point de vu d'Emma.

Jeudi

Moi je suis Emma Dual, fille aux cheveux noirs, yeux marron clair, plutôt petite, peau légèrement bronzée et il est 5 heures du matin dans la grande maison de mes parents. Chaque jours, y compris le dimanche, ma mère, une avocate, vient me réveiller à 5 heures, l'heure où elle part, pour que je prépare le petit déjeuner. Ma mère est Virginie Plers-Dual, mais dans son monde de la justice elle devient Maître Plers, l'avocate la plus connue à des kilomètres à la ronde, donc elle doit travailler sur beaucoup beaucoup d'affaires et n'a plus le temps de s'occuper de mon père. Mon père se lève exactement à 5h28 et je dois lui préparer à manger avant qu'il ne se lève. Il est 5h25 et il manque une crêpe, mais je pourrais le faire attendre en lui donnant son café qui refroidit à sa place et les autres crêpes, malheureusement je n'y crois pas trop. Mon père est très strict, le matin il peut être violent et si il manque la moindre chose...Je ne préfère pas y penser. Malgré que je ne sois pas souvent avec eux et qu'à certain moment mon père me fasse peur, mes parents sont formidables et font tous pour que je sois heureuse. J'attends, 5h26, je retourne la crêpe, 5h27, la crêpe est presque prête...C'est bon, je l'entend il se dirige vers la salle de bain, ma crêpe est prête, tout est prêt, mais je ne sais pas si ça suffira pour lui. Il arrive à la cuisine, il s'assoit et je m'assois sur le siège le plus éloigné de lui.
"-Non! Ici!" Dit-il de sa voix rauque et appeurante. Je ne peux rien faire, rien dire la peur me paralyse. Je me lève et me dirige vers la chaise qu'il ma tiré. Il me regarde m'installer, tremblante de la tête au pied. Il prend son café avant de le reposer brusquement en criant:
"-Où est MON journal !
-Il...pas...arrivé...vais...chercher.
-Non reste la ! Rassis-toi !" Je ne peux plus bouger je sais que si je ne me rassois pas je me prendrais une gifle et des coups, mais son regard me paralyse. Tout se passe très vite sa main retombe sur ma joue, la puissance du choc me fait tombé par terre. D'autre coups tombent sur mon dos mais je n'ose pas me relevé. Après quelques minutes à rester en boule mon père finis sont déjeuné dans la plus normale des situations et part se préparer. Pendant les 20 minutes où il se prépare je reste en boule. À 14 ans je m'étais relevé et j'avais débarrassé la table mais je l'avais très vite regretté quand mon père ma vue et ma donné plusieurs gifles avant de partir. Après être sûre qu'il soit partit je me relève et me met à pleurer en rangeant la cuisine. Je préfère attendre que mon père soit partit pour pleurer j'ai peur qu'il me remarque si je fais du bruit et je ne sais pas ce qu'il ferait si il me remarquait. Après avoir fini de débarrassé la table je retourne dans ma chambre et je prend le téléphone et comme chaque jour je me demande si il faut appelé quelqu'un pour nous sortir de là ma mère et moi avant de le reposé et de me rendormir. Je fais toujours le même rêve, je revis le jour où j'ai surpris mon père qui frappait ma mère. J'étais dans ma chambre et il était très tard, il devait être 1 heure du matin et j'entendais des cris et j'étais intrigué. Je pense que mon pire défaut et ma meilleur qualité est la curiosité et, sur le coup c'était un énorme défaut. Je me dirigeais donc vers le salon, les cris s'intensifiaient, c'était des cris horribles qui te transpercent le corps, qui font monter un frisson froid dans ton dos. J'étais dans le salon et je le voyais la frappé avec une lampe, je suis rdpartis le plus vite possible sans faire de bruit, et je pleurais écoutant les bruits horribles émanant du salon, avant de me rendormir dans la crainte et la peur.

Je me réveille à 6h55, m'habille, prend deux biscuits et me met à mes devoirs. L'une de mes grandes fiertés est ma réussite scolaire. Comme je n'ai pas le droit de faire de bruit je peux lire, travailler et dormir. Ce que je préfère par dessus tout, c'est écrire des histoires. Je ne manque pas d'imagination, mais j'ai peur que mon père découvre mes écris. Ma tactique est d'écrire au crayons de bois et ensuite j'efface tout. Ce matin encore, je sort une feuille et mon crayon. J'aime écrire car ça me détend et je trouve que ça apaise l'esprit. Je n'écris pas longtemps car mon alarme vient de sonner c'est l'heure où je dois nettoyer la maison, je sors la serpillière et commence à travailler. Avec toute les pièces de la maison je ne finis pas le ménage avant huit heures. Je reste quelque seconde assise et décide de sortir. Comme mon père n'est pas là pour la journée je peux me balader comme je veux et je dois faire les course de toute façon. Je prend une veste en jean, un peu d'argent, ma montre et je sors. Je vais vers mon endroit préfère, des champs qui s'étende derrière le lotissement où j'habite. Je prend la route qui mène vers ce petit bout de liberté. J'adore la forêt, c'est apaisant et si joli. Je prend toujours le même chemin et arrivé devant le terrain que je veux je tourne et continue ma route. Quand c'est la bonne saison ont peut cueillir des mûres, mais comme je n'aime pas ça je ne les prend pas. J'arrive ensuite devant des allées d'arbres qui forment un chemin très sympathique qui protège de l'ombre, malheureusement cette endroit si jolie est envahi par les ronces qui tombent des arbres, mais j'ai pris l'habitude et ces ronces rajoutent du charme à ce magnifique endroit. Après avoir traversé la jolie allée je me retrouve devant une cage, ma mère m'a expliqué que c'est un piège pour les animaux. Petite j'avais regardé à l'intérieur et des crânes étaient éparpillé sur le sol, maintenant je n'ose plus regardé ce qu'il y a dedans. Depuis la dernière fois où je me suis rendu ici, tout a bien poussé, les hautes herbes arrivent à ma taille, mais j'arrive quand même à trouvé ce que je cherche. Un petit passage dans la haie qui mène à une rivière où sont posé des plaques de polystyrène. Ma mère ma aussi expliqué que l'on posait des pièges avant, mais heureusement ce n'est pas la saison. Je m'avance vers les plaques et pose mon pied dessus, maintenant je suis habitué à l'instabilité du fragile navire, avant je tombais souvent dans l'eau et je revenais trempé à la maison. Je passe la rivière sur le bateau aménagé, il n'y a pas de courant et le plus compliqué est en faite de monté et de descendre de la plaque, j'ai pris le coup de main et j'y arrive sans aucun soucis. Je repousse la plaque vers mon point de départ pour mes prochains passages et continue mon chemin. Je monte sur une sorte de colline aménagée et les ronces, ici aussi, font la loi. Je me fraye un passage et arrive enfin à l'endroit que je voulais atteindre. C'est une simple butte de terre, mais j'aime cette endroit car quand je monte dessus je sens le vent dans mes cheveux, je vois une parti de la ville qui mes inaccessible d'habitude et j'adore ça. Je reste ici, à contempler le paysage, jusqu'à ce que ma montre sonne indiquant midi. Je descend par une sorte de toboggan de terre et atterris sur de la terre molle. Je m'essuie un peu et prend un chemin, beaucoup plus simple pour rentrer, que celui de l'aller.

Après quelque minutes de marche j'arrive à un arrêt de bus où je prend mon ticket et attend un peu à l'écart des autres personnes. C'est là que je vois une fille très étrange, elle a des cheveux châtains clair, des yeux vert et une peau beige, mais le plus bizarre est sa tenue. Elle porte un pyjama Mickey et de vielles baskets blanches. Je la vois prendre son ticket et à ce moment là, le bus arrive. Je monte donne mon ticket au chauffeur et m'assois sur un siège près de la porte. La fille bizarre entre et donne également son ticket, malheureusement pour elle le bus démarre avant qu'elle est eu le temps de s'installer et les pièces qu'elle tenait dans sa main tombent toutes sur le sol. Plusieurs personne la regardent en rigolant et j'aperçois son regard furieux à moitié dissimuler derrière ses cheveux qui, paradoxalement, sont très bien coiffé. Je remarque que quelques pièces ont roulé jusqu'à mon siège, alors je les ramasse. Je sens le bus ralentir et regarde si c'est mon arrêt, avant de me tourné vers la fille qui avait perdu ses pièces. Je ne la vois nul part, le bus repart déjà et je l'aperçois par la fenêtre, elle est partit et elle regarde le nom de l'arrêt où elle est descendu. Je compte les pièces que j'ai dans la main, il y en a pour 1€40, et je les glisse dans une de mes poches. Second arrêt, le micro du bus se met en marche et j'entend: Un de nos bus "ville rapide" à été contraint de s'arrêter nous vous demandons de bien vouloir patienter le réseau va bientôt reprendre. Personnellement je m'en fiche un peu j'ai tout mon temps. En attendant que "le réseau reprenne" je regarde les passants par la fenêtre et là j'aperçois la fille au pyjama Mickey qui parle à un garçon, particulièrement moche, je me demande si j'ai le temps de lui rendre son argent, mais avant que j'ai le temps de retrouver les pièces le bus reprend sa route. Troisième arrêt : c'est le mien, le super marché, un peu nul de ma petite ville. J'entre et me demande ce que je vais bien pouvoir mangé ce midi et ce que nous pourrions manger ce soir. Je fais le tour de tout les rayons, livres, bonbons, et j'arrive dans le rayon des gâteaux. Je vois une boîte de donut, mes préférés, ils ne sont pas trop cher et ça pourrait très bien être mon déjeuner. Je m'avance pour prendre la boîte et, alors que je sort la boîte de son étagère une autre main, surgit de nul pars se pose dessus. Surprise, je regarde la personne qui ose me prendre mon déjeuner et là je vois la jeune fille au pyjama.

"-Euh...Bonjour.
- Oui c'est ça, bonjours, maintenant lâche cette boîte tout de suite si tu tiens à la vie !

-Et si je ne lâche pas cette boîte ! Tu vas faire quoi ?
-

Je te balance mes chaussons dans ta face brunnasse !
-Vas-y ! Tu parles d'une menace moi je te balance tes pièces ! Tes chaussons sont très mignon en passant.
-Et bien prend toi ça ! "Elle me balance les chaussons et s'en va en courant avec les donuts, un chaussons atterri sur mon genou et l'autre juste à côté de mon pied, je les ramasse et je vois la fille revenir d'un air gêné. Je lui tend ses chaussons et prend les 1€40 que j'ai ramassé dans le bus et lui tend également.
"-Tiens prend les, je voulais te les donné tout à l'heure mais tu étais partis.
-Merci pour l'argent, je ne t'avais pas vu dans le bus.
-C'est normal je me fond bien dans la masse. Et bien je ne pense pas me tromper en disant bon petit déjeuner, moi je vais prendre une pizza ce sera mieux je pense. A plus." Et je pars mais elle ne bouge. Je suis bête, je ne lui ai même pas demandé son prénom. Ce n'est pas grave de toute façons, il y a peut de chance que nous nous recroisions. J'arrive au rayon des pizzas j'en prends une quatre fromage, je prends aussi du saumon et du riz pour ce soir. Je n'arrête pas de penser à cette fille, elle se promène en pyjama, achète des chaussons licornes, elle n'a peur de rien. Elle est tout le contraire de moi, qui suis pudique, réservée, et emprisonnée.

Voilà pour ce nouveau chapitre. N'hésitez pas à voter et à commenter ça ferait du chaud dans nos petit cœur en tout cas merci d'avoir lu.

Compte perso: Ninafriends

Colo ? Colo !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant