Mardi

Nouveau ! Point de vue de Jack :

Je viens de me réveiller et c'est déjà notre troisième jours ici. J'ai chaud et je sens quelque chose qui bouge à côté de moi. J'ouvre les yeux et découvre Abbigayle à moitié dans mes bras, en shorty et t-shirt trop grand pour elle. Elle m'attire tellement dans cette tenue... Quoi ? Non, je ne peux pas dire ça, je ne la connais que depuis quelques jours. Mais c'est vrai qu'elle est vraiment jolie, même habillé comme ça. Je chasse vite ces pensées car elle me fixe, attendant ma réaction. Elle a l'air gênée et je retire vite mon bras qui l'enlaçait. La conversation qui suit à base d'illuminations, vous la connaissez.
Nous sommes assis l'un en face de l'autre, elle dans sa couette, moi au bord de mon lit. Je la regarde dans les yeux, m'y plongeant complètement. Son regard enfantin me fait sourire, elle a l'air si insouciante et innocente.
Elle coupe le silence dans lequel on était plongé en demandant d'aller manger. J'accepte et nous nous préparons.
Je passe les détails sur la fiche à remplir, c'était banal et sans réel intérêt.
Nous sommes maintenant à table, devant notre petit déjeuner. Voir Abbigayle prendre une tonne de nourriture ne m'étonne qu'à moitié, elle ne fait que de manger depuis que je lui ai parlé pour la première fois, dans l'avion.
Je la regarde manger, me demandant quand même un peu comment elle fait pour avaler tout ça dès le matin.

-"Ça va pas ? elle demande.
-Si, je me demandais juste comment tu pouvais manger tout ça. C'est tellement gras et bourratif et tu es si petite et mince... c'est impossible que tu arrives à tout manger !
-Impossible n'est pas possible. Et puis il n'y a pas tant à manger que ça... Des pancakes, de la glace, un muffin au Nutella et un croissant...
-Je parie que tu ne finiras jamais tout ça, je dis avec un air de défi.
-Et je parie le contraire... elle répond sur le même ton.
-Très bien. Et que gagne le gagnant ?
-J'en sais rien... Si je gagne, tu jures de ne plus être rabat joie et de faire au moins semblant de rentrer dans les délires, ou d'y rentrer complètement."

Cette phrase me vexe un peu, mais c'est vrai que je ne suis pas toujours très drôle et ouvert avec elle. Mais dès qu'elle me regarde je perds tous mes moyens et je reste distant, ne sachant pas comment être avec elle. Mais j'ai beaucoup trop de fierté pour lui avouer que c'est possible que je sois un peu rabat joie.

"-Je ne suis pas rabat joie ! je me défends
-Si si je t'assure. Quand t'as décidé d'être chiant t'es vraiment bien bien chiant. Sans vouloir te vexer.
-Mouais... Ok. Et si je gagne, tu viens faire un footing avec moi pendant une heure après manger."

Je sais qu'elle a horreur du sport mais elle finira bien par accepter, parce qu'elle a sûrement autant de fierté que moi, si ce n'est plus.

-"QUOI ?! Mais t'as trop fumer ou quoi ? Je cours même pas 500 mètres sans mourir. Alors un footing pendant une heure ! Ça va pas être possible.
-Je croyais que tu étais sûre de tout manger... Tu doutes donc tant que ça ?
-Non. Je suis capable de tout manger.
-Alors accepte...
-Très bien. De toutes façon je gagne toujours niveau bouffe.
-On verra.
-Bien."

Elle mange absolument tout son petit déjeuner, à l'exception de son chocolat chaud, qu'elle a délaisser sur le bord de son plateau. Moi je mange tranquillement mon petit déjeuner, sachant que je vais gagner. Quand nous avons tout les feux fini, elle déclare fière d'elle avoir gagné.

-"Tu n'as pas fini ton chocolat chaud ! Tu as perdu ! je dis le sourire au lèvres
-Quoi ? Mais ça compte pas ça !!
-Si ! Tu as dis que tu avais fini alors qu'en fait non. Tu as perdu.
-Mais n'importe quoi !! Si c'est ça je le bois et voilà !
-Non non non. Tu as dis que tu avais fini, c'est faux, tu as perdu c'est tout.
-Tu triches ! C'est honteux monsieur !!! Honteux !
-Non ! Tu as perdu, point. Alors maintenant on va rentrer et tu vas te changer pour aller courir.
-Jamais. Si tu veux que je bouge d'ici faudra me trainer, elle dis en croisant les bras sur sa poitrine, ce qui l'a fait remonter et j'ai du mal à regarder autre part pendant quelques secondes.
Mais je me reprends vite et dis :
-S'il y a que ça..."

Colo ? Colo !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant