Chapitre 1: Départ pour la France

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Après le décès d'Allison j'ai décidé de partir vivre loin de
tout ce qui se rapprochait d'elle. Je ne pouvais pas rester à Beacon Hills, tout autours de moi me rappelait la fille que j'avais désiré, et aimé. Malgré le fait qu'au plus profond de moi je savais qu'elle n'avait jamais oublié Scott, une simple pensée me ramenant à elle me torturé de l'intérieur. Je n'arrivais plus à pleurer j'essayais de faire face, mais en vérité j'avais déjà bien trop pleuré et c'est pour ça que je n'y arrivais plus.
Allison était la fille dont tout les garçons rêvaient, dont je rêvais. Chaque nuit je rêve d'elle, de temps à autres se sont des rêves ou enfin plutôt des souvenirs et d'autres fois se sont des cauchemars, des cauchemars affreux qui me rappel sa mort, ou des cauchemars qui me rappel qu'elle ne sera plus jamais parmi nous. Je ne voulais pas assister à l'enterrement de peur de rester assis à côté de sa tombe seul, à attendre que mon tour sois venu. Si j'avais pu je me serait pris moi même cette épée à ressentir la douleur que d'être transpercé, j'aurais cicatrisé bien évidement mais j'aurais aimé me la prendre à sa place. Elle est morte et je n'ai rien pu faire, lui dire au revoir était bien trop dur mais la quitté avec la ville le serait aussi. C'est à ce moment précis que j'ai réalisé que partir ne m'aiderait peut être pas, mais je ne pouvais pas vivre dans la douleur.
Le jour de mon départ je suis allé voir Scott. Même si c'était mon alpha je ne pouvais pas rester près de lui, quitte à devenir faible, la douleur que je ressens n'aurait fait que s'accentuer. Je me souviens d'être resté devant la porte pendant 10 minutes. La voiture de Melissa n'était pas là alors que la moto de Scott si. Je me suis dit alors que Scott était partit avec ça mère mais je sentais son odeur, odeur qui indiquait chagrin et désespoir. Je me suis mis à penser que je n'étais pas le seul à souffrir dans l'histoire. Alors j'ai décidé de repartir. Je me suis dirigé vers la maison des Argent pour laisser un dernier bouquet de fleur sur le paillasson. Mais une fois arrivé au bas de la porte je me suis effondré. J'ai crié puis je me suis mît à pleurer sans pouvoir m'arrêter. Je ne pensais qu'à elle, j'avais envie de rentrer dans sa chambre par la fenêtre sentir sont odeur, pleurer en serrant son coussin regarder ses photos, me rappeler de son sourire,  mais je pensais aussi à Chris au fait qu'il ne lui restait plus personne, un peu comme moi, et je ne voulais pas lui volait la seule chose qui lui reste de sa fille. Malgré mon envie de m'arrêter de pleurer et de partir quelque chose me clouait sur place. J'étais adossé contre la porte quand ce que je supposais être Chris ouvrit. Pendant un instant j'étais inconscient mais je sentais Chris me prendre par l'épaule pour m'aider à me relever. Étrangement une fois relevé j'ai laissé le bouquet de fleur tombé par terre et ensuite j'ai enlacé Chris. J'étais conscient que tout ceci était ridicule mais c'était comme ça que je devais dire adieu à Allison. J'ai pris une grande bouffée d'air frais puis je me suis retiré de Chris en baissant la tête. Loin de moi l'envie que Chris qui est chasseur de loup-garou me voit dans cet état qui était les yeux boursouflés, rouge, et avec plein d'eau sur les joues. Alors Chris s'est avancé à posé la main sur mon épaule et à prononcé 1 mot.
- Rentre.
J'ai relevé la tête laissant place à une expression de soulagement et de tristesse combiné. J'ai regardé les yeux de Chris puis j'ai réalisé qu'il ne pleurait pas ou qu'il avait trop pleuré, il avait une barbe assez épaisse, et il était décoiffé malgré sont manque de cheveux.
Au moment ou j'ai passé le seuil de la porte j'ai sentis sa présence même si je ne croyais pas aux fantômes ou aux esprits malgré qu'on soit à Beacon Hills je ne pouvais pas y croire. Chris me laissa là dans le salon en allant chercher quelque chose dans la chambre d'Allison.
La maison était en désordre ce qui ne ressemblait pas à Chris Argent, de tout ce que j'avais vu pour l'instant rien ne lui ressemblait même pas sont physique. J'étais plongé dans mes pensées quand Chris revenu et me tendis une photo d'elle avec un sourire éclatant dans une main et un débardeur simple de couleur blanche dans l'autre. Je l'ai pris dans mes bras pour le remercier. Je l'ai lâché puis je me suis dirigé vers la porte, je l'ai ouverte, puis je me suis retourné pour dire quelque chose à Chris mais ce fut un au revoir silencieux. Puis regardé Chris droit dans les yeux me faisait mal, et à lui aussi sûrement puisque une larme s'est écoulé le long de sa joue.
- Isaac...
Il avait beaucoup de mal à parler comme si quelqu'un l'étranglait.
- Merci.
Je ne comprenais absolument rien je n'arrivais pas à parler, pourquoi me disait il merci. Il a du lire sur mon visage mon interrogation ou il l'a simplement deviné.
- Merci d'avoir réussi à procuré du bonheur à ma fille alors que tu es un loup garou.
Je ne savais pas quoi répondre alors je lui ai dit la première chose qui m'est passé par la tête.
- Nous protégeons ceux qui ne peuvent pas se protéger eux mêmes. Adieu monsieur Argent.
J'ai pris le chemin de la porte et n'osant pas me retourner j'ai couru le plus vite possible direction la forêt. Mes joues étaient toujours humide et le vent me les gélifiaient.
Je me suis mît en haut d'une falaise où on pouvait apercevoir Beacon Hills puis j'ai hurlé. J'ai entendu des chiens aboyer au loin, puis je me suis assis en attendant la réponse de Scott. Même si je n'avais pas pût lui dire au revoir face à face il doit bien ressentir l'hurlement de son bêta qui signifie adieu. N'ayant pas de réponse je suis descendu de la falaise pour me rendre à l'aéroport.
Je n'ai pris aucun bagage appart un sac à dos ou se trouvait de l'argent, une bouteille d'eau, un ou deux t-shirt et caleçon propre et mon billet d'avion pour Paris. Je savais parler français grâce à l'école et en ayant pris des courts renforcé.
En sortant du taxi que j'avais emprunté plus tôt à Beacon Hills, j'ai cru entendre le hurlement de Scott mais ne voulant pas me créer de faux espoirs je me suis retourné comme si de rien n'était, une boule dans la gorge m'empêcher de pleurer ou de m'effondrer.
" Les passagers du vol FR8942 direction Paris, France sont priés de se rendre à la porte d'embarquement numéro B7 pour un embarquement immédiat. "
Je me suis dirigé vers la porte d'embarquement le t-shirt d'Allison à la main, la tête plein de souvenir et le coeur en miette. Je faisais tout pour ne pas pleurer. Arrivé devant la porte une hôtesse de l'air brune aux yeux marron avec la mâchoire carré me faisait énormément penser à Allison. Je l'ai regardé dans les yeux. Même si je savais que ce n'était pas elle intérieurement, les larmes re faisaient surface.
- Votre billet s'il vous plait, monsieur ça va ?
Je lui ai tendu mon billet en essuyant l'eau sur mes joues et en évitant de croiser son regard.
- Bon voyage.
Sur le chemin entre l'avion et moi j'avais toujours son t-shirt dans la main puis je l'ai rapproché de mon nez pour le sentir, enfin je me suis surpris à parler tout seul.
- Je t'aimais Allison. Il est temps pour moi de prendre un nouveau départ.
Je suis rentré dans l'avion et tout autours de moi venait de tomber en miette avec mon coeur bien abîmé.

Isaac Lahey.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant