Chapitre 8: Le cure-dent.

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J'ai suivi Évie pendant dix bonne minutes. Les yeux boursouflés, je confondais les mur avec les objets, ma droite et ma gauche. Tout l'environnement blanc, perturbait l'intérieur de ma boîte crânienne , elle était comme trifouillé de tout les côtés et dans tout les sens. Évie ouvra une porte qui donna accès à une pièce dans laquelle il y avait des couleurs. Mon cerveau mit beaucoup de temps à s'adapter ainsi que mes yeux un peu bouffis . Au centre se trouvais un socle, à sa droite un homme gringalet portant une veste en cuir rouge vraiment éclatante, un jean en cuir blanc moulant et ses chaussure en vague imitation de crocodile. Ceux dernier pris la parole d'une voix féminine, en faisant des gestes de bras dans tout les sens comme si peut l'importait autours de lui.

- C'est ça le sujet 2711. Isaac Lahey. C'est... un Oméga. Foutaise tous ce qui viennent ici sont des omégas c'est évidant. Il ne manquera à personne tant mieux pour lui. Bon mon chéri, qu'est ce que je vais bien pouvoir faire de toi.

Il me regardait de bas en haut comme si j'étais un objet. Je ne savais pas vraiment si Évie l'écoutait mais ses réflexions à deux balles me méprisait, et ses manières étaient juste insupportable.
C'est comme quand on entend quelqu'un mâché, ou lorsque les couverts se frottent à l'assiette.
J'avais oublié la peine, et désormais j'étais simplement en colère. Mes pensées se bousculaient une à une, j'essayais de trouver des plans pour m'enfuir et les retrouver.
Je ne pouvais pas les laisser m'emmener loin d'Alicia et Enzo. Je ne pourrais pas expliquer le lien que j'avais avec eux, mais l'espace d'un instant, une fois avec eux je me sentais bien. Plus de peurs, plus de craintes, plus de colères, plus de peines, plus rien, un sentiment de bonheur. Ils mettaient devenu vital, et j'ignore si c'était par rapport au fait qu'on avait vécu beaucoup de chose en si peu de temps, ou si surtout je me sentais serein quand ils étaient en sécurité, ce qui me procurer un agréable sentiment à l'intérieur, ou encore du au fait qu'ils me faisaient oublier Allison.
Le cure-dent qui me parlait m'avait déplacé sur le socle. Sans savoir pourquoi, ou du moins sans y prêter attention. Il me mesurait de haut en bas, la distance de mes deux bras, la taille de mes pieds et toute sorte de mesure diverse, jusqu'au moment où sans le vouloir je pris conscience qu'Évie n'était plus dans cette pièce. L'allumette aller prendre la parole ce qui allé être encore un supplice.

- Bon, Bon, Isaac mon dieu.. Ton Look est abominable. Quand tu seras affecté autre part tu auras pour interdiction de portait ses horreurs. Plus de long manteau, plus de vielle basket, et surtout plus ses pantalons kaki, c'est une HORREUR.

- Donc votre but c'est de m'habiller ? Mais par contre j'ai pas le temps de voir une dernière fois mes amis ?

- Pauvre enfant ! Est ce que tu peux arrêter d'être imbu de ta personne ! On essaie de t'aider à recommencer t'a vie !

- Mais espèces de con ! Ma vie je la veux avec Enzo et Alicia !  Okay c'est les seuls personnes qui m'ont fait me sentir bien depuis longtemps. Vous allez faire quoi m'acheter des fringues ? Mais c'est magique ! Aller pour oublier le chagrin nouvelles fringues ! Alors toi et ta compagnie de merde là vous allez me faire voir une dernière fois Enzo et Alicia ! Car je peux te garantir que je serais capable de sauter sur toi et te dévorer tout cru !

Le cure-dent recula de quelque pas et pris quelque chose dans un tiroir à côté de la porte, comme si celui-ci venait d'apparaître. Le cure-dent s'approcha ensuite de moi en me menaçant avec une seringue. À ma grande surprise quant il pris la parole son air de débile disparaissait.

- Écoute moi bien toi, loup garou qui te crois si fort et si puissant. Dans cette seringue se trouve du venin de kanima, même kanima que sur mes chaussure sois disant passant, du venin de kanima mélangé avec de l'aconit tue loup à très grande dose qui permettrait à un Oméga comme toi de rester en vie l'espace de quelques secondes alors à mon avis j'écouterais ce que cette compagnie de merde te laisse comme chance. Maintenant tu vas m'écouter bien sagement. Alors assied toi laisse moi m'occuper de tes fringues. Moi je suis là que pour ça dans l'histoire.

Cette fois ci j'étais obligé de me laisser faire. Une fois de plus j'avais oublié le cure-dent se trouvant en face de moi. Je le voyais mettre dans une grande valise à l'ancienne, une quinzaine de jean, des bleus claire aux bleus foncé, passant par du gris et du noir, je crois même avoir vu un jean kaki comme si celui ci voulait me faire plaisir. La moitié de la valise était pleine, je le vis alors mettre à l'intérieur 10 t-shirt à manche courte venant d'hollister, (la mouette étant blanche) tous de couleur différente. Un noir, un gris, un blanc, un bleu marine, un rouge, un vert, un marron, un Bordeaux, et deux moucheté dans les teintes de gris. Ensuite il mit 5 pulls en laine, blanc, noir, gris, bleu et kaki. Puis 2 sweat à capuche Nike Bordeaux, et noir. La valise était complète pratiquement impossible à fermer par ailleurs.
Le cure-dent s'en alla quelque seconde laissant un garde à la porte avec une seringue à la main. Ne voulant pas créer de polémique ou simplement mourir je préférais rester assis sur le socle.
Une fois revenu le cure-dent avait une autre valise à la main ainsi que 5 boîtes à chaussure différente.

- Bon Isaac tu as tes fringues maintenant t'es chaussures. Après ça tu seras dirigé vers le choix du lieu ainsi que d'autre bricole. Bon passons, dans cette boite mon jeune ami se trouve une magnifique paire de superstar noir et blanche basic, pour suivre la tendance, dans cette boite là se trouve des vans Old Skool noir basse, dans celle ci une paire de New balance noir et grise 373, contrairement au autre cette boite renferme des chaussures de costard au cas où, un costard te sera livré une fois installé. Ah, j'avais oublié se trouve dans celle ci des Nike noir pour aller avec tes sweats.
Maintenant Isaac prend tes deux valises et sort d'ici j'ai d'autre bête à fouetter. En sortant suis les petite lumières rouge qui se trouve sur le sol. Sur ceux je te souhaite une belle vie sans soucis. Je te fais confiance même si je ne devrais pas. En revenant j'ai envoyé le garde sous une autre porte, tu n'auras donc personne pour t'escorter.

Je le remercia en lui adressant un sourire de toute mes dents, même si celui ci n'était pas vraiment sincère. Je n'avais pas oublié que cet "homme" avait essayé de me tuer tout de même.
Une fois mes deux valises en mains la porte en face de moi s'ouvrit et la blancheur éclatante du couloir m'aveugla. Une fois la porte refermé les lumières s'activaient. J'ai commencé à marché puis petit à petit je sentais mes pas ralentir comme si quelque chose me tenait en arrière. Ce quelque chose était une odeur. Odeur qui il me semble était celle d'Alicia. Ne voulant pas m'arrêter de marcher, une fois arrivé à la fin du couloir qui m'obligeait à tourner à droite, je pris le temps de m'arrêter quelque seconde et de regarder en arrière...
Au loin j'apercevais Alicia, et j'étais persuadé que cette silhouette mal à droite était la sienne.
Mon coeur se mît à battre de plus en plus fort, j'avais l'impression qu'il voulait sortir de ma poitrine. Des larmes de joies remplissaient mes yeux, et un sourire aussi profond et sincère que jamais se dessinait sur mon visage. Comme la fois ou Deaton m'avais permit de sauver le chien, que j'avais malheureusement percuté.

- Alicia !

Elle s'était soudainement retourné et s'est mise à courir en ma direction. Je me suis empressé de faire la même chose. Aucun de nous n'avez ralenti on s'était juste pris dans les bras comme si aucun de nous n'allez se lâcher. Par ailleurs je ne le voulais pas, la savoir auprès de moi m'apaisait.
Son odeur m'avait terriblement manqué. Quand j'enleva mes bras d'autours d'elle, elle me sera de plus en plus fort.

- Hey t'inquiète je vais pas te lâcher.

J'avais pris son visage dans mes mains en contestant qu'elle pleurait.

- Isaac..

Sa voix était fragile et tremblante. Ce qui m'inquiéter vraiment.

- Enzo... Ils l'ont...

Cette fois ci elle éclata en sanglot, ayant pour réflexe de la prendre dans mes bras.

- Vous deux !

Isaac Lahey.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant