Teach Me Life (prof-élève)

Chapitre 19.

♪ Wildest Dream - Taylor swift ♪

Une ambulance rouge arriva devant une petite maison dans un petit village au nord de la ville de WhiteTown. Un homme vêtu d'un uniforme sortit accompagné de deux hommes vêtu comme lui. Un homme d'une quarantaine d'années sorti de la maison les mains pleines de sang, il indiqua à un pompier ou ce trouvait la jeune femme. Après avoir vérifié que la jeune femme respirait encore, et après lui avoir fait reprendre connaissance, ils l'installèrent sur un brancard et l'amenèrent jusqu'à l'hôpital le plus proche.
Monsieur Monroe fut contraint d'appeler la mère d'Hope seulement c'est son beau père qui répondit. Le proviseur lui expliqua la situation. Il lui fallut pas longtemps avant qu'il n'apparaisse dans la salle d'attente des urgences. Il se présenta et demanda des nouvelles de Hope qu'il considérait comme sa fille.

- Je suis Paul McAllyster, le beau père d'Hope Johnson. Comment va-telle ?
- Marc Monroe, je suis le directeur du lycée d'Hope mais j'étais aussi le meilleur ami de son père.
- Comment va t-elle ? Et surtout que c'est t-il passé ?

Marc Monroe, raconta lentement les événements au beau-père de la jeune femme. Il raconta en détail alors que l'intéressé n'en perdit pas une miette. Un médecin arriva quelques minutes après avec une nouvelle des plus soulageante. La jeune femme s'était enfin réveillée et pouvait recevoir ses premières visites. Alors sans attendre, les deux hommes se dirigèrent en direction de la chambre de la patiente. Elle était allongée sur un lit d'hôpital blanc, dans une chambre blanche, vêtu d'une blouse blanche elle aussi. Il y avait tellement de blanc que ça aurais pu piquer les yeux en pleine journée. Les deux hommes rentrèrent dans la chambre d'un pas hésitant. La jeune femme tourna la tête vers la porte à l'entente des pas, seulement elle repris sa position initial comme si ce n'était pas pour elle. Paul, son beau père s'approcha d'elle est lui embrassa le front seulement il ne savait pas quoi dire, alors il dit la première chose qu'il lui passa par la tête. Même la plus nul sachant qu'elle se trouvait sur un lit d'hôpital, " Comment te sens-tu ? " Cependant il n'eut aucune réponse de la part de l'intéresser. Cela n'étonna pas la psychologue qui se trouvait dans l'embrasure de la porte, observant la scène d'un œil interrogatif.

- Il est fréquent que suite à une tentative de suicide, la personne n'adresse la parole à personne. Ni même à ses proches.
- Qui êtes vous ? Demanda Marc Monroe qui n'avait encore rien dit jusqu'à présent .
- Je suis le docteur Viral, psychologue.
- Je suis Marc Monroe, le proviseur d'Hope.
- Et moi Paul McAllyster, son beau-père.
- Enchanter Messieurs. Mais je vais vous demander de bien vouloir la laisser jusqu'à demain, elle doit se reposer pour le moment.
- Très bien quand est-ce que l'on pourra repasser ?
- Les visites sont autoriser de 10h à 19h.
- Très bien merci.

Les deux hommes repartirent après avoir dit à Hope qu'ils reviendraient demain et l'avoir embrassé. Le docteur Viral s'approcha de la jeune femme, elle s'assit sur la chaise qui se trouvait face au lit.

- Je ne suis pas là pour te casser les pieds mais pour te dire que je suis disponible pour parler.
- Vous l'avez dit vous même, vous ne vous attendez pas à ce que je parle. Répondit t-elle amèrement .
- Chaque cas est diffèrent. Dit-elle en s'en allant.

La psychologue parti, Hope se releva dans son lit et laissa échapper une goutte d'eau qui traça très vite sa route le long de sa joue. " Papa , j'espérais que tu me vois réussir ma vie de la où tu es mais la seule chose que tu vois, c'est mes conneries que j'accumule à longueur de journée. J'aurais tellement aimée que tu sois fière de moi, ton unique petite fille. " Alors qu'Hope abordait une discussion avec elle même, Rayan était devant sa télé à zapper les chaines une par une, il est vrai qu'il y avait jamais rien à la télévision le jeudi soir. Il entreprit donc d'aller se coucher tôt. Il avait décidé qu'il retournerait enseigner le lendemain, il avait besoin d'avoir l'esprit occupé. Rester seul dans son appartement l'obliger à penser au décès de sa sœur. Et ça le rendait encore plus malheureux.
Le lendemain, il arriva avec de l'avance au lycée, il en profita pour aller à la photocopieuse. La-bas il entendit certain ragot comme quoi une jeune fille de terminal aurait tenter de mettre fin à ses jours. "Qui ferait une chose aussi stupide !" Se demanda t-il. Il n'y prêta pas plus attention que ça et partis en court une fois la sonnerie retenti. Il fit entrer les Terminal L en se début de matinée plutôt dur. Il fit l'appelle et remarqua qu'Hope n'était pas là, il se rappelait qu'hier elle devait passer le voir mais qu'elle ne l'avait pas fait. " Elle avait sûrement mieux à faire." Il finit la liste par Faith et s'attarda sur l'expression de son visage, elle avait les yeux rougies et pleins de larmes. Soudain elle éclata en sanglot.

- Faith quelque chose ne va pas ?
- Vous n'êtes donc pas au courant ? Dit James le petit rigolo de la classe.
- Au courant de quoi ?
- On dit qu'il y avait du sang partout ! Déclara Sarah .
- Oui j'ai vue une photo.

Tout à coup la classe parti dans un chaos pas possible le professeur tenta de se faire entendre mais rien n'y fait alors il prit son manuel et le tapa avec férocité sur son bureau ce qui provoqua un silence général dans la classe.

- Maintenant que j'ai l'attention de tout le monde, j'aimerais qu'on m'explique ce que c'est que cette histoire. Faith, ça à l'air de te toucher plus personnellement que les autres alors je t'écoute.
- Elle c'est suicider.
- Comment, qui ça ? demanda le professeur inquiet sachant qu'Hope n'était pas là aujourd'hui.
- Hope.

Le prénom qu'il ne voulait surtout pas entendre à ce moment précis sortit de la bouche de la jeune fille. Le cœur du jeune homme fit un bon dans sa poitrine. Il voulait avoir plus d'explications alors il déclara que son court était annulé et demanda à tout les élèves de s'en aller à part Faith afin qu'elle lui explique.

- Hier, on a fait une mauvaise blague à la prof d'espagnol, elle était tellement énervé qu'elle a crier sur Hope en disant que s'était de sa faute si Bay était morte. Hope s'est mise dans une colère pas possible et on la emmener dans le bureau de monsieur Monroe. Quelques heures plus tard, j'ai apprit qu'elle s'était suicidé, je ne sais pas si elle s'en est sorti ou pas, personnes ne veut rien me dire.

Le jeune homme était consterné par ce qu'il venait d'entendre. Il rassura Faith en lui disant qu'il allait de ce pas voir M.Monroe pour prendre des nouvelles et qu'il la tiendrais au courant. Il ne comprenait pas pourquoi personne ne l'avait averti, il était son professeur principal après tout et un très bon ami de la jeune femme. Il déboula dans le bureau de monsieur Monroe avec un air d'agacement.

- Pourquoi personne ne m'a averti !
- Rayan calmer vous, je vais vous expliquer.
- Ce n'est pas la peine, une gamine de dix sept ans m'a averti à votre place. Maintenant j'aimerais savoir, est-ce qu'elle est .... Morte ?

Il avait tellement eu de mal à dire ces derniers mots que lorsque M.Monroe lui confit que non, il ne put s'empêcher de soupirer de soulagement. Il le mitrailla de question.

- Comment a-t-elle procédé ?
- Elle a trouvé une lame de rasoir dans ma salle de bain et elle s'est ouvert les veines au niveau de ses deux poignets.
- Je crois que je ne vais pas être en mesure d'assurer mes cours d'aujourd'hui. Ça fait beaucoup trop à digéré en si peu de temps.
- Je comprends, et c'est tout à fait normal, si je ne serais pas obligé d'être ici, je serais à ses côtés .
- Dans qu'elle hôpital est-elle ?
- St George, chambre 1310.
- Merci est je m'excuse d'avoir déboulé ainsi dans votre bureau.
- Vous êtes tout excusé.

Le jeune professeur lui adressa un dernier regard avant de s'en aller pour récupérer ses affaires et se diriger vers l'hôpital. Une fois arrivé devant la porte de la chambre, il tenta d'apercevoir la jeune femme à travers le hublot de la porte cependant celle-ci était en position burrito dans sa couette. Le jeune homme hésita quelques instant mais il prit une profonde inspiration avant de tourner la poignet de la porte et d'entrée.