Chapitre 4 : The Rat

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La nuit du 24 août était tombée depuis un bon moment. Peter Pettigrow marchait d'un pas rapide et stressé dans le quartier de White Chapel pratiquement vide. Il devait être aux environs de vingt-trois heures trente. Ses parents étaient morts.
Il ne savait plus quoi faire. En rentrant chez lui une heure auparavant, le Gryffondor avait vu le corps étendu de son père. Le cris étouffé de sa mère résonnait encore dans sa tête et ne voulait pas s'en aller.
Il mit un temps fou à allumer une cigarette car ses mains tremblaient. Il n'arrivait pas à croire ce qu'il venait de se passer pratiquement sous ses yeux. Il savait que le meurtre des Pettigrow serrait à la une du lendemain. Il inspira une bouffée esperant trouver un peu de calme mais non. Rien. Les pensées se chamboulaient dans son esprit. Il n'avait aucune idée de qui avait tué ses deux parents à l'aide d'un Avada Kedarva et même s'il avait quelques doutes, Peter ne s'avançait à rien. Il ne s'avançait jamais à quoi que se soit. Il avait pour ainsi dire un comportement de rat, comme si l'adolescent s'était imprégner de son animagi.
Tout son corps tremblait, il avait envie de pleurer mais les larmes ne coulaient pas. Le choc était bien trop présent dans son esprit. Le gryffondor passait en revu ce qu'il avait réussi a emporté. Son briquet gravé d'une une tête de lion, offert par Sirius l'année précedente "T'arrêteras de me demander sans arrêt !" Avait plaisanté l'aînée des Black. Il avait également son écharpe de Gryffondor et les cigarettes que James lui avait payé à la fin de l'année précèdente. Peter marchait de plus en plus vite, fuyant la mort qui empestait la rue entière, il en était malade. Il devait absolument s'en aller, le plus loin possible de Londres. Peut-être Dumbledore accepterait-il qu'il se réfugie à Poudlard ? Non le vieux était bien trop prétentieux pour accepter que l'un des jeunes qu'il avait recruté puisse demander de l'aide. Peter devrait se débrouiller tout seul.
Le Chaudron Baveur semblait être une option intéressante pour le rat, de plus, il avait l'intention de repprendre l'endroit lorsque la guerre serrait terminé. Ces derniers temps, la pensée de diriger le vielle auberge était la seule chose qui elargissait ses lèvres en un sourire.
Il ralentit alors le pas, essoufflé, victime d'un poing de côtés, il y fut contraint mais maintenant il savait où aller et les tremblement de ses membres s'étaient calmés.
Plus serein, le petit blond entra dans l'auberge où il salua Tom avec un sourire faux. Il demanda une chambre et fut conduit dans la plus petite que contenait l'auberge. Elle était mal entretenue et placée juste à côté de la voix ferrée. Lorsqu'un train passait, toute la pièce se mettait à trembler et le lit menaçait de s'écrouler. Il pesta contre le bossu lorsque ce dernier fut parti et dans un geste triste, balança ce qui restait de ses affaires, ce qu'il avait sur lui en partant de chez lui, sur le plancher de la chambre.
Il se laissa tomber sur le sol, laissant échapper toutes les larmes qu'il retenait depuis qu'il était rentré chez lui. Il hurlait sa rage, explusait son angoisse. A genoux sur le sol froid, il n'arrivait pas à contrôler le torrent qui se déversait sur ses joues bouffis. Il essayait tant bien que mal de retrouver sa respiration.
Cette nuit-là, il dormit sur un parquet pour la première fois de sa vie, l'épuisement ayant raison de ses hurlements.
Le bruit d'un train moldu réveilla le rouge et or qui sursauta violement. Son dos criait de douleur, ses articulations étaient meurtries et surtout, il avait un inssuportable mal de crâne. La faute à toutes ces larmes qui avaient tâchés le parquet la veille. Il se leva et alla se placer à la fenêtre pour réflèchir plus calmement et posèment.
Une seule solution s'affichait dans son crâne. Elle résonnait avec la force des vagues s'écrasant sur la falaise de Lily. Il devait tuer ceux qui avaient fait du mal à ses parents. Il en valait de son honneur. Sans sa vengeance, il ne pourrait plus jamais penser à eux sans avoir honte de lui. Sans être dégoûté de son image dès qu'il la verrait dans un mirroir.
Avant toutes choses il devait retrouver les couppables. Il savait qui ils étaient sans vraiment le savoir. Ce qui est complètement paradoxal.
Peter penchait pour des mangemorts. Qui d'autres auraient pu lancer un sortilège impardonnable sur le couple Pettigrow ? Mais lesquels ? Etaient-ce des sorciers soumis au sortilège de l'impero ? Des sorciers dont les familles étaient menacées ?
Le gryffondor devait se rendre sur la scène de crime. Trouver des indices que meneraient au meurtrier ? Aux criminels ? Il n'avait même pas connaissance de leur nombre.

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