Fire |EN RÉÉCRITURE|

Chapitre 1 [réécrit]

Je quittai l'école en courant pour me diriger vers ma base secrète. Une vieille maison abandonnée dans une forêt. C'était l'endroit où j'entreposais mes choses pour les vols. J'avais un loyer un peu plus loin, mais je ne pouvais prendre le risque d'y mettre ma besace, contenant des bijoux précieux. De plus je tâchais de donner l'image d'une fille travaillant dur pour gagner son argent, payer ses études et son loyer. 

Au fil de mes vols, j'amassais de l'argent en vendant ce que je volais à ma «patronne», une femme très stricte qui obtenait tout ce qu'elle voulait. Alors, elle me demandait des choses précises et me les achetait. En général, j'étais capable de satisfaire ses attentes.

Je n'avais pas de temps à perdre. Je commençai à me préparer. Je sortis des gants, une veste et un pantalon noir. Pour finir, je sortis de longues bottes foncée de ma garde-robe. J'ouvrit un journal et lut le gros titre. Un mystérieux voleur ! Si seulement ils savaient que le «mystérieux voleur» était une jeune étudiante... Je souris légèrement et parcourut l'article des yeux. Ce soir, peut-être que ce serait amusant. J'avais un bon pressentiment.

Je souris et attendit que le soleil se couche. Je levai les yeux au ciel, du haut de ma miteuse cabane et finit par m'habiller. Je vêtis ma veste, mon pantalon noir, puis mes gants assortis. Je m'étais efforcée de ne pas prendre quelque chose de trop long, pour éviter d'être gênée. Je saisit des bottes et ma besace.

Je courus à l'extérieur. Mes pieds collaient à la boue par terre. Il avait plu. J'aboutis dans des rues vides. Les rues étaient mouillées et la faible lumière blanche des lampadaires les faisait reluire. Ce soir-là, j'avais prévus d'aller dans un riche manoir. La barre était haute, mais je croyais en moi. J'arrivai devant la grande bâtisse. Les murs de briques blanches paraissaient froid. Je scrutai le manoir avant de trouver une porte. Elle était verrouillée par un code.

En deux temps trois mouvement, j'avais déverrouillée la porte. Aucun code ne me résistait. Au cours des dernières soirées, j'avais observé les propriétaires déverrouiller leur porte. Il m'avais suffit d'un seule fois et j'avais retenu le code.

J'arrivai dans le grand hall. En face se trouvait des escaliers en bois foncé et sur un côté se trouvait un salon au plancher foncé. Il y avait une petite table de verre, des divans de cuir. Les murs étaient blanc, sans aucun défaut. «De vrai perfectionnistes hein ?» songeai-je.

Je montai les escaliers et arrivai dans une chambre. Elle était remplie de toute sorte de bijoux. Le sol de bois foncé ne craquait pas sous mes pieds, ce qui me soulagea. Dans un coin y avait un grand lit baldaquin aux grand édredons roses et aux centaines de coussins multicolore. Les poutres étaient blanches et au fond de la pièce trônait une grande fenêtre carrelée. Quelques rayons de lumière réussissaient à entrer dans la grande pièce. Un noeud se forma dans mon estomac, mais je le tus presqu'aussitôt. Je bougeai furtivement près de la maquilleuse. Elle était petite de blanc. Toute sorte de bijoux de valeur était étalé. La personne avais dû avoir du mal à se décider et n'avais pas eu le temps de tout ranger.

Je me penchai sur tout les objets. «C'est Noël aujourd'hui» songeai-je. Je scrutai le paquet rapidement, après avoir jeté un coup d'oeil derrière moi, pour m'assurer que personne n'arrivait. Par la suite, je me mit à la recherche d'un collier de diamant. Ma patronne m'avait demandé de lui en rapporter un et elle me paierait généreusement. De moins, juste assez pour payer mon loyer.

Je sortis rapidement de la pièce. J'avançai à grand pas feutrés. Je me dirigeai vers la porte. J'ouvris ma besace, saisit une chaîne de pied que j'avais volé et attachai le mot que j'avais rédigé et l'accrochai à la porte. Avec un sourire malicieux, je déclenchai l'alarme, volontairement. Juste pour s'amuser un peu. Juste parce que j'aurais disparu lorsque les propriétaires iraient fermer l'alarme.