Chapitre 25

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— Désolé, chaton, j'aurais préféré te retrouver dans d'autre circonstance, mais bon.

Cette voix... Je me libérai de sa prise pour confirmer mes espoirs.

— Tyler ?

— En personne.

Les larmes me montèrent aux yeux. Je ne pensais jamais le revoir. Comment m'avait-il retrouvé? Je lui sautai au cou. Il me serra brièvement contre lui.

— Ça te dirais de remettre ça à plus tard ? On aura tout notre temps lorsqu'on sera sortis de ce merdier.

J'acquiesçai et il me saisit le poignet. Nous courûmes à travers les couloirs qui paraissaient s'éterniser. Nous tombâmes face à face à un mur. Nous fîmes volte-face et tombèrent face à face avec... Charlie.

— Tu as ramené ton petit-ami ? Plus on est de fou plus on ris !

Plusieurs gens commencèrent à nous entourer. Je reculai de quelques pas. Les gens commencèrent à fondre sur nous. Je distribuai des coups un peu partout et sans aucun contrôle. Je regardai un peu partout pour trouver une issue. La seule façon était de foncer droit devant. Soit on se laissait tuer, soit on fonçait et le choix était assez évident.

— Suis-moi ! dis-je à Tyler et agrippant son poignet.

Je savais que je risquais de nous tuer tout les deux, mais je devais tenter le tout pour le tout. Nous poussâmes tout ceux qui tentait de nous bloquer le passage. Nous finîmes par nous libérer de la masse de gens et nous courûmes encore vers nul part.

Je m'arrêtai, à bout de souffle.

— Alors ? par où tu es entré ? demandai-je.

— Par l'entrée.

— Plus sérieusement ?

Tout à coup, une meute de gens se ruèrent vers nous.

— On va où ? demandai-je, paniquée.

Tyler ne pris pas le temps de réfléchir et nous entraîna au travers de plusieurs couloirs. Nous courûmes encore plusieurs minutes. Je vis une silhouette masculine au loin.

— Tyler ? J'ai rien trouvé de mon côté...

— Pas le temps cours ! cria Tyler.

Seth n'eu pas le temps de dire grand chose et nous suivit dans notre course effrénée. Je distinguai des escaliers puis jetai un coup d'oeil vers l'arrière.

— La sortie ! C'est la sortie ! cria-je.

Nous grimpâmes les escaliers et ressortirent à l'extérieur sous le ciel nocturne. Nous continuâmes à courir. Nous passâmes une clôture, puis nous atterrîmes devant un café. Les poumons en feu, je m'affalai sur les marches d'escaliers. On y était arrivés. Je sourit.


Fire |EN RÉÉCRITURE|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant