Chapitre 1: Léa

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Je vais vous racontez la vie de quelqu'un, mais pas de n'importe qui...Elle est née dans une petite ville tranquille. Elle n'avait pas de père. Mais si seulement il n'y avait eu que cela. C'était une fille timide et sans caractère, qui disait oui à tout et se faisait dirigé à la baquette. Elle était toujours seule, solitaire sans personne à qui se confier. Elle n'était rien. Et c'est pour ça qu'ils l'avaient choisi, pour être leurs souffre douleurs n°1. Des mecs sans importances, sans avenirs, qui se disaient profiter de la vie en détruisant la sienne. Personne ne la voyait; tout le monde l'ignorait, mais, eux, jamais oublièrent de lui faire un petit coucou, en lui disant plein de mots gentils. Des petits mots gentils qui la détruisaient. Des insultes, des moqueries des bousculades.Oui, pour eux c'était seulement pour rigoler, après tout il n'y avait rien de méchant. Non. Voilà son quotidien et chaque jour elle se refermait sur elle-même. Ellen'était plus qu'une ombre. Elle se terrait dans sa chambre. Muette,les yeux dans la vide. Elle aimait s'asseoir dans un coin de sa chambre. Elle ne laissait rien paraître. Mais ses pensées étaient devenues un capharnaüm, dans sa tête tout se chamboulait, des voix partaient dans tous les sens, elle pleurait, criait, cassait tout,mais seulement dans son esprit. Elle était dans un profond brouillard, elle se perdait, trébuchait, plus rien n'allait, mais personne ne pouvait le voir. Alors, elle se disait que pour sortir de cela il fallait qu'elle étudie.Elle travaillait c'était sa seule activité. Elle n'arrêtait pas. Elle cherchait la perfection dans son travail; ce qu'un simple élève faisait en cinq minutes elle le faisait en quarante. Elles'appliquait, rechercher, apprenait. Les notes suivaient, toujours des très bien, c'est parfait; mais toujours des : "Il faut que tu participe plus, élève silencieuse". Et à chaque remarque elle se disait dans sa tête: "participez vous dans une classe ou personne ne vous aimes et que certains vous persécute, moi je souffre et ne personne le voit! Par contre que je ne parle pas tout le monde le remarque, bande de con! Elle était arrivée à un point de non retour, au moment où elle aimait plus la mort que la vie, elle l'attendait de pied ferme, il n'y avait que la mort pour la sauver. Dit comme ça, cela peut paraître étrange, mais dans certaines situations comme celle-ci, il faut mieux mourir que souffrir pour rien. Alors, elle appelait la mort à coup de lame de rasoir, le sang sortir comme les larmes dans ses yeux, elle ne pleurait pas de douleurs, non, à force elle ne sentait plus rien;mais elle pleurait de solitude. Elle s'appelait Léa. 


I look the death in her eyes. LéaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant