Chapitre 4: Le souffle de la mort

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On peut croire qu'elle allait le faire savoir à tout le monde, après tout elle était une battante désormais. Mais non elle attendait seulement le bon moment; quand elle serait prête. Au fur et à mesure des jours un petit sourire de coin apparaissait sur son visage quand quelqu'un se moquait d'elle. Elle savait qu'elle pouvait en faire de la charpie et ce sentiment la rendais heureuse. Elle fut encore plus heureuse quand elle fut prête. Un groupe de garçons en avait fait les frais. En un rien de temps elle avait réussi à mettre au tapis celui qui tentait de la bousculait.

Tous la regardèrent avec des yeux ahuris. Le malheureux ne comprit pas ce qui lui arrivait. Il tentait de retenir le sang qui coulait de sonnez, en vain. Ils repartirent, semblable à des chiens battus. Quand ils furent à une certaine distance elle cria "Je m'appelle Léa bande de con !" Mais cela ne lui suffisait pas. Non elle avait une plus grande destiné.

Léa avait tellement changé. De faible elle était devenue sportive,d'élève modèle elle était devenue banale, après tout, bientôt plus rien de cela n'allait lui servir. Elle savait ce qu'elle devait faire. Elle se préparait à sa grande vengeance, organisant durant plusieurs semaines son plan avec rigueur. Le meneur de la bande jouait au football il rentrait de l'entrainement à trois rues de la maison de Léa et elle le savait. Alors, elle l'attendit dans une ruelle sombre et déserte. La nuit venait de tomber et la fraîcheur hivernale lui donnait la chair de poule.

Mais elle ne s'en rendit pas compte. Le garçon passa à côté d'elle sans la voir. Elle chuchota le prénom du garçon, d'une voie sinistre qu'elle ne connaissait pas, il se retourna et bang. Une balle balle venait de se loger au milieu de son front laissant apparaître sa cervelle exploser. Elle ne détourna pas le regard. Et lança d'une voie triomphante je m'appelle Léa. Comment s'était-elle procurer cette arme? Personne ne le sait. Elle se sentit puissante. Une puissance bien trop grande pour cette jeune fille. Elle n'avait plus peur de rien. Elle n'avait plus besoin de rien, elle devait partir. Elle rentra chez elle en marchant tranquillement, après tout, qui pourrait croire que ce serait une fille comme elle qui avait commis un meurtre aussi horrible. Quand elle ouvrit la porte de la maison elle ne vit pas sa mère, comme d'habitude. Elle monta dans sa chambre, prit un sac, ouvrit tous les tiroirs de sa chambre. Elle jetait les vêtements aux quatre coins de la pièce. Elle prit le stricte minimum, quelques vêtements, une mince couverture et elle se fit un sandwich. Puis elle descendit dans le garage, plus rien devait la retenir ici. Elle pris le bidon d'essence qui se trouvait sur l'établit et le vida en plein milieu du salon, l'odeur nauséabonde la pétrifia quelques secondes, ses yeux étaient luisants.Elle pris une allumette et la frotta délicatement contre le côte de la boite. Elle prit feu. Léa la regarda tendrement pendant quelques secondes, puis quand elle sentit la chaleur se rapprocher du bout de ses doigts elle la jeta. L'essence prit feu instantanément. Elle courut refermant derrière elle la porte a clé.Léa regardai le spectacle de la rue voisine. Les flammes remplirent tout le rez-de-chaussées. Les couleurs étaient d'une beauté sans pareille, les flammes dansaient pour elle. Elles tournoyaient en exprimant la joie de son acte et toute la fougue qu'elle y avait mis. Elle ne vit pas sa mère. Ni même sa silhouette à travers la fenêtre. Quand les flammes atteignirent le second étage elle su que c'était trop tard. Trop tard pour tout. A ce moment là,elle dit une phrase qu'elle seule pouvait entendre, comme après chaque crime. Cette fameuse phrase qu'elle voulait répéter sans cesse pour montrer sa vengeance, le: Je m'appelle Léa. Les flammes se reflétaient dans ses yeux. Brûlant toute la pitié qui restait en elle.

Elle avait 16 ans.








I look the death in her eyes. LéaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant