Chapitre I
Je me réveille en sursaut après avoir fait un cauchemar horrible. Le même que je fais depuis des années. Je n'en ai jamais parlé et en parlerai probablement jamais.
Je reprends doucement conscience de l'environnement qui m'entoure, me retourne sur mon flanc droit pour voir qu'elle heure il est affiché sur mon cadran.Mes yeux s'ouvrent, ronds. Je suis prise de panique lorsque je réalise que je suis en retard pour mon travail.
Je me rue à travers mon appartement, essayant de me préparer le plus rapidement possible, ne voulant pas augmenter mon temps de retard.
Je vis dans une bâtisse, qui a été construite en temps de guerre pour accueillir les familles et les soldats blessés. Ce qui rend mon appartement vraiment plus effrayant, vieux et délabrer. Et comme je suis seule chez moi, le soir, je m'imagine beaucoup de bruits et d'histoires, ce qui m'effraie encore plus.
Lorsque j'essaie d'ouvrir la porte qui mène à l'extérieur, la poignée me reste dans les mains. Je me mets à paniquer, et surtout à insulter la vieille bâtisse, dans mon fort intérieur.
C'est à ce moment-là que je pense à Madame Johnson. Une vieille dame qui vit juste en face et qui reste chez elle toute la journée.
Je me précipite à sa porte et souffle de soulagement lorsqu'elle vient m'ouvrir en compagnie de Bongo, son cochon domestique.
Je me suis toujours demandée pourquoi elle avait un cochon, et non un chat ou un chien comme toute personne normale.
Mais ça, c'est une autre histoire.
Concentre-toi bordel, tu es en retard!
«Bon matin, Madame Johnson. Je viens d'arracher la poignée de ma porte. Pensez-vous, que vous pourriez jeter un œil sur mon appartement le temps que je suis au travail?»
«Il n'y a pas de problème, ma jolie. Je reste ici toute le journée!» dit la vieille dame.
Bongo se frotte à ma jambe et sa propriétaire l'appelle pour qu'il rentre.
Ça c'était vraiment étrange.
Je la remercie avant de partir à courir vers les escaliers qui mènent à l'extérieur.
En sortant, j'essaie de mettre mon téléphone dans mon sac à main, ainsi que mes clés. Toute fois, je ne regardais pas où j'allais et rentre de plein fouet dans quelqu'un qui arrivait à contre sens. Je me retrouve rapidement sur les fesses, devant deux inconnus, les deux étrangement essoufflés.
Il n'y a rien d'étrange, idiote! Ils font seulement leur jogging matinal.
Un téléphone suivit par des écouteurs, tombe face contre sol, à mes côtés.
Un Iphone, pensais-je. Le même que moi...
Je retins mon souffle lorsque je remarque que le téléphone, qui était par terre, ne m'appartient pas. Merde...
La pochette sur mon téléphone avait la photo de mes petites sœurs, alors que sur celle-ci, un simple logo y était posé.
Simple, mais familier... Oh, c'est celui des Masters!
J'entends une voix en arrière-plan, qui me ramène tranquillement à la réalité, me demander si je vais bien, mais je ne réponds pas. Je suis bien trop préoccupée par l'état dans lequel ce portable devait être.
Lorsque je le prends dans mes mains, mon cœur voulait sortir de ma poitrine. L'écran est anéanti! On peut à peine voir le fond noir.
Je me rappelle aussitôt, que je suis vraiment, mais vraiment en retard pour mon boulot.
Sans même relever la tête vers la personne, je me lève et commence à m'excuser.«Je suis vraiment désolée! Je travaille chez Apple, venez quand vous voulez, je vous échangerai votre téléphone pour un neuf. Faites seulement une mise à jour de vos données juste avant, et lorsque vous viendrez, demandez Leslie Pierce. Encore désolée!» dis-je sans relever la tête, tout en lui tendant une carte d'affaire, avec mon prénom et nom de famille inscrits dessus.
Point De Vue Omniscient.
Le jeune garçon la voyait s'éloigner, mais ne bougeait pas. Il trouvait que cette jeune fille avait un petit quelque chose d'étrange. Étrange mais attirant. Elle n'avait pas relevé la tête pour voir à qui elle parlait.
«Que ce serait-il passé, si elle l'avait fait?» se questionne-t-il
«Allez, Niall. On doit continuer avant qu'on se fasse repérer par les fans... Ou peu importe qui.» dit-Mark, toujours essoufflé par leur course matinale.
Le plus âgé, regardait son ami, et essayait de comprendre ce qui lui arrivait. Lorsqu'il comprit que le faux blond regardait la brunette s'éloigner de plus en plus, il lui donna un léger coup de coude dans les côtes pour le ramener à la réalité.
«Wow...» pensait le chanteur.
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Apple {Niall Jame Horan}
FanficEt si tout commençait par un accrochage? Fiction courte avec Niall Horan Aucune forme de plagiat n'est toléré :) Cette histoire sort tout droit de mon imagination! 31 Août 2015