Chapitre 8 Partie 2

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PDV Jackson

J'avais, enfin c'est plutôt elle qui a proposé qu'on devienne ami. Et con comme je suis j'ai accepté. Que pouvais-je faire d'autre ? Continuer à me comporter comme je le fais avec tout le monde, c'est-à-dire comme un connard. Même si à chaque fois que je suis avec elle je ne le fait pas exprès, c'est impulsif, je suis comme ça avec tout le monde. Quand quelqu'un me parle, soit je l'ignore soit je réponds mais avec violence. Je suis comme ça, même avec les personnes qui me connaissent réellement mais eux ils me connaissent et savent comment je réagi et ceux-là je peux les compter sur les doigts d'une seule main. Alors vous voyez le topo.

J'accélérais de plus en plus. J'allais bientôt atteindre les 100 km/h. Ça va moi je suis même habituer à aller deux fois plus vite. Mais je ne pense pas que ce soit la même chose pour Elodie. Je pouvais sentir que plus j'accélère plus elle resserre l'étreinte de ses bras autour de ma taille et enfonce de plus en plus sa tête dans mon dos. J'apprécie cette sensation. Le fait qu'elle soit aussi proche de moi. Même à travers les couches de tissus qui séparait nos peau, j'avais la chair de poule. Mais je sentais qu'elle, elle n'était pas très confiante et que la vitesse commençait à l'effrayer. Mais vu que je suis un égoïste pur et dur, je ne ralentis pas, aimant trop le fait qu'elle soit aussi proche de moi.

Le trajet dura en tout 20 minutes pour arriver à la Pizzeria du centre-ville. Je me garai et arrêtai le moteur de la moto. Je pouvais sentir Elodie se détendre. Je descendis alors de ma moto et aida Elodie à enlever son casque, car la boucle de celui-ci ne voulait pas se détacher.

On entra alors dans la pizzeria, que je connais bien, puisque j'y vient souvent y manger le midi avec les autres quand on n'a pas envie de rester au lycée, ou alors on y commande souvent de pizzas. C'est la pizzeria de chez Vito. C'est une petite pizzeria, tout ce qu'il y a de plus simple. Au milieu de la salle il y a un four à bois, pour cuire les pizzas, où on peut y voir Vito cuisiner. Tout autour s'étendent une trentaine de tables, avec des décorations italiennes. Les murs sont peints d'un jaune délavé ou alors sont en briques rouges. On peut voir que même si c'est une petite pizzeria, elle est connu car la plus part des tables sont occupés, ainsi que 5 serveurs faire une centaine d'aller-retour entre les tables, et la cuisine.

Je vis alors Vito se diriger vers nous. C'est un Italien qui a monté sa pizzeria il a y 25 ans. Il a dans la cinquantaine, les cheveux grisonnant, une moustache a l'italiennes. Il porte un tablier recouvert d'ingrédients qui épouse la forme de son ventre prédominant. Il doit surement revenir des cuisines.

-"Salut Jackson." Nous interpellâmes Vito.

-"Salut Vito, comment ça va ?"

-"Bas écoute, tant que mon resto est plein tout va bien et toi ?"

-"Ça va, Ça va." Il détourna alors son regard de moi, pour le poser sur Elodie.

-"Qui est cette charmante jeune femme en ta compagnie ?"

-"C'est Elodie, une ... amie, Vito voici Elodie, Elodie voici Vito, le propriétaire du restaurant."

-"Enchanté." Répondit Elodie tout en souriant.

-"De même," renchérie Vito tout en lui faisant un baise main.

Elodie sembla tout d'abord surprise, puis gênée. Elle rougie a son geste. Et bizarrement le geste de Vito envers Elodie, ne me plus pas du tout. Même si c'est un ami et qu'il est plus vieux qu'elle.

Et oh coco, je te rappelle que toi aussi tu es plus vieux qu'elle.

Cette conscience ne peut pas la mettre en sourdine. Qu'est je fais pour mériter ça. Dites le moi.

La vie, Une belle salope.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant