Partie 16

124 14 0
                                    


Mais c'est là que mon pied droit fut libéré de l'emprise que Malick exercée sur mon corps. Je n'ai pas attendu une seconde de plus, direct je luis donne un coup de pied sur ses bijoux de famille.


Il s'est levé d'un bond en lançant un juron et se tord de douleur sur le sol.


Je me suis directement éloignée de lui aussitôt en prenant mon sac et sortie de l'appartement aussi vie que je le peux sans lui prêter un regard.


J'étais choquée et pétrifiée, je ne savais même pas quoi faire. C'est alors que j'ai commencé à courir comme une folle sur la rue desserte.


Je courais sans que je ne sache où j'allais. L'idée de m'éloigner son apparemment m'arrange énormément. Mon Dieu, et dire que j'allais perdre ma virginité de cette façon me donna des vertiges.


Je m'arrête pour reprendre mon souffle, et par chance, il y'avait un taxi qui passait, je me suis engouffrée dedans sans discuter du prix. Je voulais quitter cet endroit au plus vite.


Arrivée devant chez moi, je sors du taxi sans attendre la monnaie. Comme par hasard je n'ai trouvé personne à la maison, apparemment ils étaient sortis. Tant mieux parce que je me voyais pas expliquer mon état à mes parents.


Je suis directement montée dans ma chambre. Après avoir mis mon pyjama, je m'installe sur mon lit.


''Laisse toi faire...'' cette phrase n'arrête pas de résonner dans ma tête encore, encore et encore...


Oh mon dieu ! La chance était de mon côté sinon la conséquence de cette situation sera inévitable. Je ne saurai pas si je pourrai surmonter cette épreuve si jamais elle m'arrivait.


Je me recroqueville sur mon lit et tout à coup, les larmes commencèrent à rouler sur mes joues je ne saurai vous dire si ce sont des larmes de joie, heureuse qu'il n'a pas fait ce qu'il allait faire, ou des larmes montrant ma peur...


Le lendemain c'est la sonnerie mon téléphone qui me réveilla. Je réponds sans vérifier le nom

-Hum......


-Ah Nayé tu dors?

C'est Dija. Puis c'est quoi cette question débile, par ma voix elle doit directement deviner que je dormais.


-non, j'étais dans le coma mais merci de m'avoir réveillé...


-Et je suis censée rire à ta soi-disant blague? parce qu'elle n'est pas drôle du tout.


-Ah dommage pourtant ça aurait bien faire rire une autre personne. Bref tu veux quoi Dija?


-Je passerai chez toi dans quelques heures.


-pff tu es chiante tu sais ça? OK à plus alors. Puis je coupe l'appel.


Les événements d'hier me reviennent en tête : la promenade, la glace et.... Mon estomac se noue rien qu'en y pensant.

L'histoire de NayéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant