Partie 11

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J'entends des bruits tout autour de moi. Je décide enfin d'ouvrir mes yeux. Je vois mon père qui est assis juste à côté de moi entrain de feuilleter un journal.  Je me suis demandée d'un coup où je me trouve quand j'ai remarqué sur mon visage un masque à oxygène.

-Salut chérie, tu vas mieux ?

-Oui, mais qu'est-ce que je fais là ?

-L'école m'a contacté quand j'étais au bureau pour me dire que tu as perdu connaissance, ils t'ont directement transporté à l'hôpital

Ah ! Maintenant je me rappelle, c'est encore mes crises d'asthme et à cause de... Fifi.

Et bien je vous demandez sûrement ce qu'elle m'a fait ? Elle a remplacé une photo d'une fille qui s**er le p*nis d'un mec par la mienne. Oui, vous vous dites sûrement que ce n'était pas si grave pour le rendre un affaire d'état mais pour moi ça l'es. Car je ne suis pas habituée à ces genres de choses. Ça m'a vraiment dégoutée, je veux dire comment peut-elle me faire ça ?

Maintenant je me suis mise dans la tète un unique objectif. Dorénavant, je ne prêterai plus attention à elle, ni lui donné la chance que ses provocations me touchent. Après tout, la roue tourne.

-Que s'est-il arrivé ?

Mon père m'a retiré de mes profondes réflexions. Inutile de lui dire la raison.

-Il faisait très chaud et toi-même tu sais que si la température est trop élevée je ne le supporte pas très longtemps et je n'avais pas la pompe mais je le garderai toujours avec moi désormais, promis. Désolée ce n'était pas mon intention de t'inquiéter papa.

-Non ce n'est pas si grave ne t'inquiète pas pour ça. D'ailleurs le docteur a dit que tu peux partir d'ici une heure maximum.

Nous avons discuté un moment quand quelqu'un frappe à la porte. Mon père lance un ''entrez'' pour donner lui permission. La personne entre de la chambre et vous n'allez jamais imaginer de qui il s'agit. On s'est regardé avec surpris. Après quelques instants, elle reprend son air sérieux, salue mon père puis dit à ce dernier que c'est son père qui l'envoie pour voir comment va sa fille car il a quitté le travail avec précipitation.

-Ah Malick, c'est très gentil de votre part. Et il n'était pas obliger de le faire

-Non, ce n'est rien du tout, et il tenait vraiment à ce que je vienne et d'ailleurs il souhaite à votre fille un bon rétablissement. Voilà des fleurs que je lui ai apportées.

-Vraiment Malick ton père est un bon. Viens je te présente ma fille. Nayé voici Malick le fils de mon patron et Malick, Nayé ma fille chérie.

-Enchantée

-Enchanté.

Un silence soudain s'installe entre nous. Mais Malick décida de le briser.

-Bon bah je vous laisse, le devoir m'appelle.

-Ah je comprends, tu devrais passer à la maison pour dîner un de ces jours

-j'y manquerai pas. Et au revoir Nayé.

-Au revoir et merci pour les fleurs.

Il ne répond pas, se contente juste de me faire un clin d'œil et me faire signe qu'il m'appellera.

                                      

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Le week-end a été long. Today is the day. Nous allons passer le baccalauréat. Ce nom m'a toujours fait peur. Mais nous ne devons pas avoir peur de lui, c'est juste un exam, il faut juste avoir confiance en soi.

L'histoire de NayéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant