Blé et chocolat

ÉPILOGUE

// la note de l'auteur sera exceptionnellement en fin de chapitre, mais j'aimerais vraiment que vous la lisiez ♥ //

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Pourquoi tout devrait-il être compliqué ? Pourquoi la simplicité, la facilité, la rapidité, l'honnêteté ne seraient-elles pas, pour une fois, reines ?

Parce que c'est impossible ? Non.

Parce que tout est question de chance ? Non plus. Mais presque.

Car, pourquoi la chance existerait-elle, et surtout, pourquoi serait-elle l'excuse ? Qu'est-ce qu'est la chance, sinon de la bonne fatalité ? Qu'est-ce qu'est la chance sinon une notion passagère, un mot lancé dans le vent, un rien du tout qu'on dit posséder en espérant l'attirer, ou qu'on prétend étranger à nous pour lui tirer un peu de compassion et beaucoup de miséricorde ?

Quoique pour d'autres, la chance est juste ce qui nous permet d'échapper au destin, de lui faire faux-bond, de déjouer tous ses plans...

Mais pourquoi le destin existerait-il ? Qu'est-ce qu'est le destin, sinon l'abandon total de la persévérance, de la pugnacité, du courage, de l'ambition, des rêves, des projets les plus fous ? Et que sommes-nous pour le destin, sinon ses poupées, ses sujets dispersés dans sa fantastique maison de bois rose et jaune, à qui il a prévu une petite vie et une petite mort, de manière à ne pas s'ennuyer de trop jusqu'à ce qu'on lui offre de nouvelles et adorables poupées dont il connaît déjà l'utilité future ?

Rien n'est question de chance, de même que rien n'est question de destin. Il est question d'aléatoire. De données, d'issues, et de probabilités. Et rien d'autre.

Et la probabilité que tout soit simple, facile, rapide et honnête existe. Elle surgit. Il suffit d'être sa victime. C'est aléatoire.

C'est possible. Ce n'est pas du destin ou de la chance ; c'est la vie, c'est normal, ça arrive. C'est intransigeant, ça ne connaît pas les sentiments. C'est aléatoire.

Il ne faut pas espérer déclencher sa pitié en implorant sa compassion ; ça ne changera rien du tout. C'est aléatoire.

Ça frappe quelques êtres.

Et ça les a frappés.

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Happy end.

Ça arrive, et ce serait honteux de trouver ça ennuyeux. C'est la chose la plus douce et le ciment le plus solide. Les fondations les plus belles, celles qui ne tiennent pas grâce à du béton, mais qui ont été érigé en une seule fois, définitivement et totalement.

Parfois, on découvre qu'on les a construites en stuc, et là, c'est un petit peu la déception.

Mais parfois, c'est réellement une mosaïque inébranlable de pierres, de briques, de tuiles, de gravats et de sable. Dure comme un roc.

Et d'ailleurs, c'est ce que ça devient ; un roc.

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« Newtmas... est réel ? »

Hochements de tête.

« Bon bah c'est bien, je vais pouvoir briser les coeurs de vos admiratrices respectives, et en profiter... Je commence avec Brenda, elle est jolie. »

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« Et alors, Newt, je m'en fous, c'est cool. Bouge ton cul maintenant, il reste plus qu'un beignet et il est pour m... Non Zart, si tu me le laisses, je te fais tes devoirs d'éco jusqu'à la fin de la semaine. C'est la tête de classe qui te propose ça, mon petit, alors accepte. Paraît que ça va être ramassé en plus. »