Chapitre 1

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Je vois ma mère, plus qu'inquiète devant tout le courier dans notre foyer à l'abandon. Elle a perdue son emploi depuis cinq mois et mon père qui ne revient toujours pas. Il est partie à l'étranger pour des affaires, il nous disez que ca ne serait pas long ; mais depuis plus de nouvelle. Mon petit frère de 9 ans, aussi voit bien que les temps vont mal. Intriguée par son inquiétude je m'avance vers elle mine de rien.
Moi : Maman
Perdue dans ses pensées, elle ne répond pas tout de suite.
Ma mère : Euh... oui !
-Ca va ?
- Pas vraiment ma pile de factures ne fait que se remplir et je n'est rien pour les payés.
- Mais ca va s'arranger ? dis-je d'un air inquiéte
Ma mère nous regarda et nous dit
- Hélas cette fois ci je ne crois que je ne peu plus rien faire

Soudain cette phrase me frappe. Quesque ca voulais dire "ne plus pouvoir rien faire" ? Mon frère me regardais d'un air interrogateur.
Moi : Quoi ?
Lui : Quesque ca ve dire "ne plus pouvoir rien faire" ?
Moi : Je n'en sais pas plus que toi
Nous regardâmes ma mère partir dans une autre pièce avec ces vieux chaussons troués. Mon frère s'installa sur le canapé pour lire le magazine datant de 2007 qu'il a déjà lu cent fois.
Je retourne dans ma chambre, (enfin si on peut appeler ça une chambre) une pièce aussi grand qu'une case africaine avec un lit qui grince à chaque fois qu'on s'açoit dessus et le seul objet que j'ai : ma guitare.
C'est une guitare simple, classique mais pour moi c'est la chose la plus précieuse à mes yeux.

Mardi, je retrouve ma copine Léna. Comparée à moi, elle est pleine au as et me fait souvent des remarques. Elle est très spécial mais c'est la seule compagnie que j'ai encore pour parler avec moi.
De retour à la maison, des gendarmes sont devant la porte et emportent toutes les affaires. Un d'eux saisi ma guitare.
-Non ! crie - je
Je pris ma guitare de force de la main du gendarme et je recula de trois pas. Il me regarda avec un air à la fois étonné et menaçant. Il tanta de la renpredre :
- Lacher ça mademoiselle !
Il s'arreta et jetta à un coup d'oeil à ma mère puis me regarda.
- Tu dois me donner ta guitare
- Pourquoi ?
- Nous devons saisir tout les meubles de la maison.
- Ma guitare n'est pas un meuble !
- Cest pareil ! dit le gendarme en criant.
Ma mère s'avança et bara la route entre moi et lui et dit d'une voix douce.
- Laissez-lui sa guitare, c'est le seul souvenir qui lui reste de son père.
Le gendarme réfléchit et ceda. J'entra enfin dans la maison. Le vide s'empara de moi. Je resta à un moment figé et j'entendis :
- Bon tu bouges ?!
C'était mon frère. Je ne l'avais jamais encore entendu parler comme ça. Il était au bord des larmes mais à la fois coléreux. Jules n'amait pas le changement et je le comprenais. On n' avait plus rien, plus de table pour manger, plus rien à part un lit deux places et un vieux canapé. J'en parla avec ma mère, elle me dit :
- Ce n'est pas finie.
- Hein ?!
- Oui, je crains qu'ils ne reviennent pour saisir la maison.
Et elle ne s'était pas trompée.

Avis ?

En un claquement de doigtsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant