Chapitre 1

3.7K 153 5
                                    

> Le média est la chanson qui m'a inspiré pour écrire ce Two-Shot ! 

###

I'm just the boy inside the man, not exactly who you think I am

Je suis juste un garçon à l'intérieur de l'homme, pas celui que tu penses que je suis

J'ouvris les yeux et constatais que l'une de mes mains était tendue vers le plafond de ma chambre faiblement éclairée par la demi-lune. Un rire amer filtra d'entre mes lèvres alors que je me concentrais sur mon pouls effréné. Encore un mauvais rêve. Calmant mon rire, je ramenais à moi cette main rebelle qui cherchait refuge et secoure, comme si une entité quelconque pouvait bien nous protéger.

Pour nous protéger il faudrait ne jamais nous faire naître.

Je me tournais sur le côté et portais un regard vide sur la lune. Elle était belle, apaisante et pourtant elle avait contribué à ma chute, à notre chute. Je l'aimais tout autant que je pouvais la haïr. Contradiction. Voilà de quoi était à présent faite ma vie. Contradictions. Peur. Larmes.

J'ai 25 ans et pourtant je suis aussi évolué qu'un adolescent à la recherche de lui-même. A la différence qu'un adolescent n'est généralement pas seul dans cette quête. Famille, amis. Moi je n'avais plus rien de tout cela. Tout était partie en poussière, sans mauvais jeu de mot.

Je suis seul, un homme perdu, un loup solitaire, un alpha sans meute.

J'ai beau me lever chaque jour, me nourrir, me laver, aller au travail tout cela n'est que du paraître. Derrière les sourires, l'attitude « Bad Boy », tout n'est que cicatrices, me consumant un peu plus à chaque nouvelle seconde passant.

Personne ne sait, personne ne voit. Je ne les blâme pas d'être aveugle, chacun a déjà sa vie à mener, pourquoi s'encombrer de celle d'un autre ?

Trying to trace my steps back here again so many times

Essayant de retracer mes pas revenu ici tant de fois

Et chaque soir depuis mon retour dans cette petite ville, je passais à la demeure familiale noircie par la suie. Je m'essayais au beau milieu de ce qui était auparavant le salon et je montais ensuite dans la chambre parentale, puis celles de mes sœurs et enfin, je visitais mon ancienne chambre. Quatre ans, pourtant la maison semblait toujours regorger de rires et de cris.

Et chaque soir, je sentais les larmes naître au coin de mes yeux, et comme chaque soir je ne pleurais pas malgré l'envie, malgré la peine, malgré la solitude. Je ne pleurais pas et je ne pleurerai pas, pas encore.

Dans mon esprit, je méritais autant que je subissais toute cette histoire.

C'est moi et moi seul qui avait dévoilé être un loup garou, et pire encore, c'est moi qui lui avait montré tous nos petits secrets, gardés et protégés depuis des générations. J'avais eu confiance en Kate Argent. Elle était si ... éblouissante, si légère un fin sourire toujours collé aux lèvres. Lèvres pulpeuses, corps de rêve. Elle attirait tous les regards. Le miens n'y avait pas réchappé.

Be somebody (Sterek)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant