Chapitre 2

2.6K 157 13
                                    

I feel a million miles away

Je me sens à un millions de miles d'ici

Et comme chaque dimanche ... En fait non. Ce dimanche n'était pas comme chaque dimanche depuis 4 ans. Il était spécial et pas franchement le bienvenu dans mon esprit déjà bien malmené.

Assis sur les marches de l'escalier je soupirais longuement, revivant, ressentant, ressassent, le baisé plus que torride et au combien agréable que j'avais échangé avec Stiles ...

Et dès cet instant, il en était fini de moi. Le loup plus puissant que jamais, pris le contrôle me reléguant au rang de simple observateur.

Et c'est ainsi que mes lèvres se retrouvèrent sur celles de Stiles.

Le baisé était urgent, impérieux, sauvage. Mais cela ne sembla pas outrager le jeune homme, qui d'une main me décoiffait avec ferveur, tandis que l'autre se baladait lascivement sur mon torse avant de finalement élire domicile sur ma hanche qu'il continua de caresser doucement. Sans cérémonie, je passais avec empressement et envie mes mains sous son tee shirt pour pouvoir enfin découvrir le corps svelte finement ciselé. Je ne fus pas déçu tant le contact était grisant, intense. Je grognais appréciateur, ce qui eut le mérite, au combien délicieux, de me retrouver encore plus contre son torse après qu'il m'ait de lui-même collé sans équivoque contre celui-ci.

Finalement, le temps passant, notre condition humaine nous obligea à se séparer pour reprendre nos souffles. J'en profitais alors pour le détailler à nouveau. Découvrant ses rougeurs auparavant discrètes devenir un vrai signale de luxure, ses yeux délicieusement habillaient de lubricité, son souffle court conduisant irrévocablement à ses lèvres gonflaient par le précédent baisé.

Il porta alors l'une de ces mains vers ma joue qu'il caressa bientôt dans un geste rassurant, protecteur.

- Derek ...

Le loup disparu soudain, tapis au fin fond de mon être non sans un dernier jappement désapprobateur. Je repoussais alors avec violence sa main et plongeais mon regard dans le sien. Il semblait blessé, désolé et détourna le regard. Comment et pourquoi connaissait-il mon prénom ? Je me détachais vivement de lui le regardant soudain avec révulsion. Il tenta de m'apaiser, de m'appeler de nouveau mais cela n'eut pas le résultat escompté. Je l'empoignais par l'un de ses bras et le trainait jusqu'à la porte pour le jeter dehors sans ma moindre douceur. Avant que la porte ne se referme sur lui il me lança un nouveau regard désolé que j'ignorais superbement.

Je n'allais pas retomber deux fois dans le panneau.

Je soupirais de nouveau et frottais nerveusement mes cheveux avant de de nouveau soupirer longuement. A ce rythme, j'allais me transformer en machine à soupirs. Je laissais alors un petit rire désespérer franchir mes lèvres, je tentais l'humour maintenant. Ce gamin me ferait tout faire ! Je retenus de justesse un nouveau soupire de franchir mes lèvres puis me levais avec aplomb. Je devais sortir, bouger, prendre l'air.

Quand je me décidais enfin à revenir à la maison de mon enfance, la soirée était déjà bien entamée, dévoilant de plus en plus la lune qui était pleine. J'avais complètement oublié ce détail récurent et, irrémédiablement, mes pensées se tournèrent vers Stiles et son ami Scott, qui allait subir la première transformation. Je soupirais à nouveau et me rendait prestement dans la demeure. Je repris ma place sur les marches d'escalier tentant de penser à n'importe quoi d'autre que Stiles ou quoi que ce soit le concernant de loin ou de prêt.

Be somebody (Sterek)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant