Chapitre 6

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" -36"

Harry -

Les semaines sont passé aussi vite qu'une fusée. Océan et moi on se parlait tout les jours en lettre ou du moins moi je le faisais toujours. Souvent il se contentait seulement de me donner des indices. Des indices qui ne m'ont pas vraiment aidé. Je veux vraiment découvrir qui est cette personne pour que je puisse l'aider avant qu'elle ne fasse une bêtise. Nous avons en tout échanger 36 lettres, 36 petites lettres. Les miennes sont plutôt longue parce que je lui raconte ma vie pour lui changer les idées et il se contente de petites réponses en commentant ma vie ou en simplement me donnant un indice. J'aime lui parler, et de savoir que je n'ai aucune limite avec lui, que je ne peux rien lui cacher. Une confiance c'est installé entre nous et je ne veux pas que cela s'arrête en si bon chemin. Je suis prêt à tout pour l'aider et à lui faire aimer la vie. Il mérite de vivre comme il se doit.

Je me concentre sur mon cours et ignore les plaintes de Taylor à ma droite.

- Harry m'écoute ?

Grr

- Harry depuis cette lettre tu agis bizarrement..

- Laisse moi tranquille.

Je tourne mon regard vers la fenêtre, le garçon de la dernière fois est là, comme tout les jours à la même heure avec le même livre sur les genoux et bizarrement à la même page. Je ne sais pas pourquoi il fait ça mais il me fait tellement penser à Océan. Dans la façon dont il a à de regarder les gens comme si il avait peur d'eux.

- Taylor tu sais qui c'est ?

- la par contre tu veux me parler hein.

-Oui ou non ?

- oui c'est Louis Tomlinson le mec le plus asociale et flippant de l'école.

Je retourne mon regard vers ce jeune garçon aux airs fragile. La fumée qui s'échappe de sa bouche s'évapore dans l'air frais de ce mois d'hiver. Louis. Il a un beau prénom, il n'a rien de flippant il a simplement l'air désemparé et seul. Tout ce que je craignais être en arrivant ici. Et c'est en repensant aux lettres de Océan que je me rends compte qu'ils sont similaire ils ont l'air d'être mal tout les deux et j'aimerais tant pouvoir les aider. Mais je ne pense pas en être capable. Je n'ai jamais su faire le bien autour de moi et j'ai peur de ne faire que décevoir Océan. J'aurais préféré ne jamais recevoir ce papier. Je n'aurais jamais eu toute ces questions, toutes ces angoisses chaque nuits en me disant que Océan était entrain de ce faire du mal, je n'aurais jamais penser m'attacher à une personne triste et vide de vie. Sans une once de bonheur. Mais bordel il a bouleversé ma vie, mon quotidien et tout ce que je pensais jusqu'à présent. Parce que j'ai appris à ne pas penser à qu'à mais aux autres, aux gens qui en valaient la peine. Océan en vaut la peine mais je craint qu'il n'ait choisit la mauvaise personne. Je ne suis pas quelqu'un qui peux sauver une vie. Je serais incapable de me sauver moi même alors à quoi bon essayer de sauver les autres. Je ferme mon cahier et m'empare d'une feuille et d'un stylo pour envoyer ma lettre quotidienne à Océan.

" Bonjour océan, je ne pense pas que cette lettre te feras plaisir mais je me dois quand même de te dire la vérité.. je ne pense pas être à la hauteur et je ne pense pas avoir le courage de continuer ce jeu de lettre. Je ne peux plus, c'est plus fort que moi. Jamais je ne trouverais qui tu es, et même si je le découvrais jamais je n'arriverais à t'apporter la joie de vivre que tu Mérite. Je pense que tu dois t'aider déjà tout seul et changer d'air, de te faire des amis. Même un petite copine. Je ne suis pas le mieux placer pour aider les gens. Et j'en suis sincèrement désolé. "

°

Je savais que Océan n'allait pas répondre, et pourtant je me suis trompé cette fois ci. Sauf que je m'attendais à tour sauf à ça, j'espérais peu être recevoir des supplication ou bien un simple d'accord qui m'aurait poussé à, finalement, continuer mais non rien de gentil et de polie un simple :

" retourne baiser tes putes. -L "

Sa phrase ma pincé le coeur parce que je savais pertinemment qu'il allait penser que je me lassais de nos discussion et que mes parties de baise me manquaient mais non. Et ça m'a attristé de voir qu'il ne savait même pas qui j'étais réellement à l'intérieur de moi. Je ne pouvais tout simplement plus supporter le fait de parler à une personne dont je ne sais l'identité. Mais en regardant le papier plus attentivement j'ai remarqué que sa signature n'était plus la même, " Océan" Avait été remplacé par " -L" et c'est à ce moment là que j'ai voulu lui envoyé une autre lettre pour m'excuser et continuer de chercher qui il était. Mais je savais aussi que ça ne servait à rien. Il ne répondrais pas. C'était terminé. Seulement par je ne sais qu'elle miracle, une lettre est parvenue à mon casier un jeudi matin alors que je prenais mon cahier de philo' désespéré.

" La vie abandonne les gens comme moi, et la preuve est devant mes yeux tu viens de le faire. Je me suis attaché à tes lettres pour espérer enfin, sortir de cette routine infernal mais malheureusement j'ai bien compris que les gens suicidaires n'étaient pas ta tasse de thé et je te comprends. Le problème étant que maintenant je me retrouve seul, de nouveau. Bonnet sur la tête. Livre sur les genoux. Même page. Même heure. Même haine. Même tristesse. Même personne à la fenêtre. Même secret. Même blessures. C'est triste de ce dire que beaucoup de gens sont comme moi, mais on y peut rien notre malheur est causé par plusieurs facteurs, différents. Et ça les gens comme toi vous ne pouvez pas comprendre la détresse qui habite en nous et qui nous bouffe à petit feu. J'ai toujours eu l'impression d'êtrepour souffrir et tomber chaque jours, chaques heure, chaque minutes sans jamais pouvoir me révéler. Aujourd'hui je suis bien bas et tout est devenu banal. La souffrance à été tatoué au fer rouge sur ma peau et je ne peux plus m'en défaire. Ce serait malhonnête de te dire que je ne t'appréciais pas. T'es lettres étaient un peu l'illumination de ma journée. Mais tu as décidé d'arrêter et sache que tu étais le seul a qui cette question à été posé et le seul du lycée à qui j'ai osé parler, même si ce n'est que du papier c'est énorme pour moi. Merci Harry pour tout. Sincèrement -L"

Je crois que je n'ai jamais eu autant mal au coeur et au ventre, j'ai couru aussi vite que j'ai pu au toilettes pour rejeter mon déjeuner dans ces derniers. J'étais tellement bouleversé que je suis rentré chez moi sans même m'excuser de mon absence auprès de la vie scolaire. J'étais à terre. Achevé. Sa lettre était si profonde. Tout sortait du coeur. Quand j'ai ouvert la porte de ma chambre je me suis jeté sur mon lit et j'ai relue des millions de fois la lettre en détaillant sa si belle écriture et la douceur du papier. Et c'est en relisant une énième fois que j'ai remarqué qu'il me disait qui il était. Tout s'assemblaient dans mon esprit je savais qui il était. Je le savais depuis le début mais je n'ai jamais été foutue de croire que c'était les mêmes personnes. Je n'ai pas été foutue de voir qu'il ne faisait qu'un et que les indices étaient trop gros mais comme un con je n'ai rien vu. Rien du tout. Et à cet instant je me suis sentis inférieur. Nul. Incroyablement pitoyable. J'ai peu être brisé Océan en étant con.

" Je te sauverais Louis, je te le promet "

A Simple Paper. ( Larry Stylinson)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant