Chapitre 8

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" Les erreurs tout le monde en commet"

Louis -

La journée est passé doucement, comme d'habitude. J'ai pris soin de ne pas le croiser dans les couloirs et je ne lui ai pas répondu à sa lettre. Il doit comprendre qu'il ne suffit pas d'une lettre d'excuse pour que je revienne vers lui. Qui me dit qu'il n'abandonnera pas encore une fois ? J'ai l'habitude de me faire abandonner alors je pense que ça suffit. Je ne veux pas être blessé en espérant pouvoir sortir de tout ça grâce à lui. Il n'est qu'une personne parmi tant d'autre avec une vie bien tranquille, des amis, une famille, de l'amour à donner et de l'amour à recevoir.

Je me saisis de mon sac et prend le chemin que je prend habituellement, même si je dois marcher plus de 30 minutes à chaque fois je le fais parce que je ne veux pas avoir ces regards méprisants sur moi et encore moins celui de Harry dans le bus. Nous avons trop d'horaire en communs ce qui me ramène à la réalité à chaque fois. Toujours et à jamais inaccessible ce Harry Styles.  Le chemin se fait sans encombre et en silence. Mon silence. Quand j'arrive devant mon bâtiment je serre les poings et la mâchoire avant de m'engouffrer dans le hall et d'ouvrir la porte 16. Ce maudit appartement. Je suis soudainement plaqué au mur de droite dans un craquement affreusement douloureux.

- T'étais où petite garce ?

Je ne répond pas et fini la joue contre le carrelage froid du salon. Elle voit la scène. Ma mère adoptive voit à quel point je souffre mais elle préfère détourner les yeux et me laissant me faire saigner par cet enfoiré. Après tout peu être que l'ai mérité.

Il tire violemment sur mes cheveux me laissant tirer une grimace sur mon visage. Son corps s'écrase sur le mien et j'entends le bruit de sa braguette descendre.

- T'as été vilain Louis. Tu es en retard et en plus de ça t'as chambre n'est pas rangé et tu n'as pas fait à mangé encore une fois, tu sais ce qu'il t'attend maintenant, alors tu vas monter dans ta chambre et préparer le lit d'accord ? je suis là dans 5 minutes. -Souffle t'il à mon oreille.

Je me relève rapidement me dégageant de son emprise son sourire sadique m'indique que je vais encore passer un sale quart d'heure.

- Non je ne veux pas !

Je sursaute quand il s'approche à grand pas de moi. Je ne sens pas venir sa main qu vient se poser sur ma joue aussi brutalement que j'aurais pu ne l'imaginer, je me retrouve à terre les larmes menaçant de couler.

- T'as intérêt d'y aller ! Maintenant, je me répèterais pas Louis.

Son regard remplis de mépris me force à me lever mais je ne veux pas subir encore ça une fois, je ne suis pas un objet même si je ne suis rien on a pas le droit de faire de telles choses. Il n'a pas droit de salir mon corps une seconde fois. Non. Pris de courage je le repousse aussi fort que je peux en essayant de rejoindre la porte d'entrée et m'enfuir. J'entends la table basse se briser alors que je passe le seuil. Je cours sans m'arrêter en laissant couler mes larmes, je cours même sans pouvoir respirer. Je cours en laissant les cris de cet homme à travers la rue se perdre dans le vent. Je laisse mon corps tomber dans la pelouse près de chez Harry. J'ai besoin de lui. J'ai besoin de quelqu'un. J'ai besoin de lui au plus vite.

Je sèche mes larmes d'un simple geste et me dirige dans l'allée de sa si belle maison, les lumières sont allumées et les rires provenant de la fenêtre ouverte me pince le cœur. Pourquoi n'ai je donc pas eu le bonheur que Harry vit avec sa famille ? Les mains tremblotantes je toque à la porte. Je sais que je vais le regretter mais je n'ai pas d'autre choix je ne peux pas rentrer chez moi. Je ne peux tout simplement pas.

La porte s'ouvre sur une femme, très belle d'une quarantaine d'année j'imagine, elle me regarde souriant puis sa bouche se fend d'une moue adorable mais qui dans l'instant présent représente de la pitié. Ce qui me met vraiment, vraiment mal à l'aise.

- Bonjour, euh.. je suis un ami.. de votre fils et je..

- Attend je t'en pris entre avec cette neige tu vas attraper froid.

Elle sourit et me laisse entrer, la maison est si grande et si chaleureuse que j'ai l'impression de me sentir à ma place. Je me retourne vers la maman de Harry qui me regarde avec insistance.

- Harry n'est pas là si tu veux savoir il est à une soirée chez son ami Liam mais je suppose que c'est important, je ne sais pas ce qu'il t'arrive mais j'ai bien l'impression que tu as vraiment besoin de le voir, dis moi il n'a rien fait de mal ?

- Je.. non non, ce n'est pas grave je repasserais demain, ne lui dite pas que je suis passé ce n'est rien.

- Comment t'appelle tu ?

- Louis, madame.

- Je t'en pris Louis appelle moi Anne. Reste ici je vais appeler Harry, je ne peux pas te laisser sortir dans un tel état dans ce froid glacial. Ne t'en fait pas il sera là dans une vingtaine de minutes. En attendant va dans sa chambre si tu veux c'est la deuxième porte à gauche au dernier étages.

Je la remercie d'un faible sourire et me dirige vers la chambre de Harry. Je doit sûrement rêver je ne peux pas être ici à l'heure actuelle dans sa maison. Je traverse le couloir et entre dans la chambre de Harry, le parfum que dégage sa chambre est si enivrante que mon cœur ce met a palpiter, de bonheur ? je ne sais pas ce que ressente les gens heureux alors je ne saurais dire le ressentit que j'ai. Sa chambre est bleu, bien que je déteste cette couleur, parce que je l'ai dans les yeux et parce que c'est une couleur vaste et froide je trouve qu'elle va bien à sa chambre et à son univers. Son lit est immense et en désordre ce qui me fait sourire en pensant à la tête que dois avoir Harry le matin en ce réveillant. Les cheveux en batailles et les yeux pétillants. Il doit être beau, comme toujours. Son bureau en bois près de la fenêtre attire mon regard, je me dirige vers ce dernier en regardant chaque détails. Le bois est raillé sur le dessus, des lettres, des chiffres ainsi que des smileys sont dessiné dessus et mon regard se penche un peu plus sur l'inscription présente à côté d'un tas de feuille coloré et blanche. " Océan" Il a écrit mon pseudos. j'effleure de mes doigts ces cinq lettres en me mordant la lèvre. Il pensait à moi quand il a fait ça. Il a pensé à moi quand il écrivait nos lettres. Pour une fois quelqu'un pensait à moi. 

Je souffle doucement en allant vers son lit, j'ai envie de m'allonger, bien que je ne devrais pas je me laisse tenter et vient me nicher au milieu du lit la tête sur son coussin. Il sent tellement bon que je pourrais en mourir. C'est délicat, fruité et exotique. Tout ce que j'aime. Parce que c'est Harry et que Harry est, Je ne sais pas ce qu'il est vraiment. Harry est Harry. C'est sur ces pensées que mes yeux se font lourd et que je sombre dans le sommeil. Un sommeil profond qui ne sera pas interrompue quand la silhouette parfaitement dessiné de Harry passera la porte et que je sentirais son souffle chaud sur ma nuque. Et pour la première fois depuis 7 ans je n'ai pas écris dans mon carnet. Pour cette fois je déroge à la règle. Je me laisse emporté dans un nuage parfumé de mille et une saveur.

" Il parait si fragile comme ça que j'aimerais le prendre dans mes bras et ne jamais le laisser. "


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désolé du retard mais voilà le chapitre 8 en espérant qu'il soit à la hauteur de vos attentes. J'ai aimé l'écrire en tout cas .

Mathilde.

xx.


A Simple Paper. ( Larry Stylinson)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant