Chapitre II

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A la fin du mois de juin les choses avaient pris un tournant radicales.

Ses parents avaient décidés de se séparé.

Les cartons s'empilés et la maison commençait à se vider.

Elle rangeait sa chambre, seule. Accroupit dans la poussière, oui, car l'aspirateur était tombé en panne et ses parents ont refusé d'investir dans un nouveaux model, décrétant que sa serait de l'argent en moins pour le déménagement.

La maison ressemblait à une vraie maison fantôme.

Le lendemain elle devait partir, mais je voyait bien qu'au fond d'elle, elle ne voulait pas. Elle regardait son mur griffonné, les larmes aux yeux, comme une princesse qui quitte son royaume.

Elle avait beau avoir 15 ans, pour moi c'était encore une enfant.

Même quand ses parents l'appelèrent pour aller une dernière fois tous les trois elle refusa, et resta assise par terre à fixer son mur.

Elle savait qu'elle n'habiterait plus avec sa mère, et cela l'attristé au plus au point. Sa mère n'avait pas eu la garde, son père ayant tous fait pour avoir la garde intégrale de sa fille.

Rien que pour cela, elle ne le regardait plus, le considérant coupable de tous le mal causé à sa famille.

Je le sais car elle l'a dessiné sur son petit carnet rose au parfum de barbapapa.

Dans ce petit carnet rose elle dessinait et décrivait tous se qui n'allait pas, sa vie quoi. C'est peut être pour cela que moi je la comprenais.

Quelques jours plus tard le déménagement était terminé, a peine rentré dans le petit appartement elle alla s'enfermé dans la pièce qui lui serviraitdésormais de chambre.

Dès lors, elle savait qu'elle ne reverrait plus jamais sa mère.

Elle déballa furieusement son petit carton rempli de tous ses crayons et de tous ses dessins et commença à pleuré, pleuré et pleuré....

Le lendemain les choses ne s'arrangèrent pas. C'était les résultats du brevet ! La pauvre enfant savait se qui l'attendait, elle ne l'avait pas eu, c'était évident.

En même temps on ne peut pas dire que les événements précédents l'ai beaucoup aidé.

Les résultats seraient publiés à 15h, il était 14h52...elle regarda son horloge avec appréhension, elle savait la suite.

15H résonna et son père déboula en fury dans sa chambre, il a pris par le bras et la balança sur le sol, lui criant que c'était une fille indigne, il la frappa du poing et sorti de la chambre.

Je vous promet que je me rappelle de cette scène comme s elle c'était passé hier.

La violence et le manque de respect du père m'avait brusqué. Il avait laissé se qui lui servait visiblement de fille au plein milieu de la poussière, le nez en sang et les yeux humide. Maintenant elle n'étais plus assez forte pour se retenir.

Plus les vacances d'été passaient et plus on entendait les jeunes jouer et s'amuser dans la rue sous le soleil brûlant des vacances.

Mais plus les vacances d'été passaient et plus en entendait les cris, les pleurs, et les appelles aux secours de mon amie.

La violence du père c'était confirmé, et la lâcheté des hommes aussi.

Comment expliquez vous qu'aucun des 200 résidents dans l'immeuble n'ai appelé la police ? Ou les services sociaux ?

Ne me dites pas qu'ils n'ont rien entendu ! Tous ce sait dans un immeuble, et tous s'entend !

Les vacances se terminèrent sous un soleil aussi brûlant qu'au mois de juillet. La pauvre enfant était défiguré. Le front amoché, les yeux gonflés, le nez cassé...

Responsable étant le père, il ne trouva pas utile de l'emmener aux urgences. Au lieu de sa il la laissait se débrouiller toute seule.

Elle avait même du prendre elle même une aiguille à coudre et du fil pour se recoudre l'arcade.

Son père avait sombré. La violence avait précédé l'alcoolisme et l'alcoolisme avait précédé les drogues.

Après cela comment voulez vous que je croient que la race humaine se préoccupe les uns des autres ?

L'humain ne pense qu'à son mal-être, regardez son père, il s'en fiche complètement de se que ressent sa fille!

Elle avait essayer de s'en sortir, prenant son courage de jeune fille, elle avait demandé de l'aide auprès des psychologues, des voisins, en faisant exprès de crier plus fort....

Mais rien ne marché ! Elle était là comme prisonnière de sa vie ! Comme invisible !


La fille BarbapapaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant